Les retardataires sont arrivés après la fermeture des guichets d'enregistrement. Alors que Bracci, Chaouchi et Besseghier étaient déjà dans la salle d'embarquement, l'autre partie de l'équipe n'était toujours pas arrivée à l'aéroport. Il s'agit de Babouche, Berradja, Azzedine, Bouzidi, Belaïd, Douadi, Amroune, Megherbi, Daoud, Mobitang, Yalaoui sans oublier Tifour, Malek et un membre du staff médical. Autant dire que c'était la moitié de la délégation qui était à deux doigts de manquer le vol prévu initialement à 12h30. En effet, les joueurs cités, dont la plus grande majorité était à bord de l'autocar de l'équipe, ont été retardés par les embouteillages. Face à cette situation d'urgence qui a créé une grosse panique parmi les dirigeants, le secrétaire de l'équipe Attalah a dû user de toute sa diplomatie pour convaincre le personnel au niveau de l'enregistrement de laisser embarquer les retardataires. Les retardataires sont arrivés après la fermeture des guichets d'enregistrement Et c'est vers 12h05 que les joueurs et les membres du staff technique sont arrivés à l'aéroport Houari-Boumediène. Une arrivée tardive, car les guichets d'enregistrement avaient déjà été fermés depuis plus d'un quart d'heure. Il aura fallu faire une petite entorse à la réglementation pour enregistrer Babouche et les siens qui ont évité le pire de justesse. Les joueurs se sont rendus à la banque pour toucher leur argent A leur arrivée à la salle d'embarquement, on s'est rapprochés des retardataires afin d'avoir des explications au sujet de leur retard qui a failli mettre le club dans l'embarras. Finalement, on nous a expliqué que la majorité des joueurs se sont rendus le matin à leur banque pour encaisser leurs chèques. Une procédure qui a pris plus de temps que prévu, ce qui a failli remettre en cause leur départ en Espagne. Babouche, Daoud, Zeddam, Sayeh et Yalaoui sont repartis bredouilles Les Babouche, Zeddam, Yalaoui et Daoud, contrairement à leurs coéquipiers, n'ont pu encaisser leurs chèques. Une situation qui n'inquiète pas outre mesure les joueurs cités qui nous ont confié qu'ils comptaient percevoir leur argent après le retour de l'Espagne. Sayeh, pour sa part, s'est rendu directement à l'aéroport, après avoir fait un petit crochet au consulat d'Espagne. Un programme chargé qui n'a pas laissé une minute de libre à Réda pour encaisser son argent. Attalah en éclaireur Comme d'habitude, c'est le secrétaire du club Attalah, dit le Commandant, qui a été le premier à se rendre à l'aéroport Houari-Boumediène pour s'occuper des formalités administratives. Attalah a passé plus de trois quarts d'heure au niveau du guichet d'enregistrement des bagages, afin de faciliter la tâche aux membres de la délégation algéroise. Lerari a passé une demi-heure au scanner Le soigneur de l'équipe, Ali Lerari, a eu toutes les peines du monde à passer au niveau des guichets de contrôle de l'aéroport Houari- Boumediène. D'ailleurs, Lerari a passé plus d'une demi-heure au niveau du scanner, avant d'arriver à la salle d'embarquement en raison des médicaments qui remplissaient son bagage à main. Il aura fallu l'intervention du chef de délégation, Rafik Hadj Ahmed, pour expliquer qu'il s'agissait du soigneur du Mouloudia. Matinée marathon pour Hadj Ahmed Le responsable du marketing et du management du club, Rafik Hadj Ahmed, a eu une matinée très mouvementée qui a débuté par une virée au consulat d'Espagne pour l'obtention des visas pour Hadji, Sayeh et Djallit. Une fois sa mission remplie, il fallait aussitôt prendre la direction de l'aéroport Houari-Boumediène afin de se rendre en Espagne. L'équipe s'est envolée avec une demi-heure de retard Alors que le vol était programmé à 12h30, c'est finalement avec une demi-heure de retard que la délégation mouloudéenne a décollé, hier, à bord d'un avion du type Mc Douglas de la compagnie ibérique, Spanair. Koudri «On va se préparer à Benidorm pour jouer le titre» Vous devez être très excité, à quelques heures de fouler le sol espagnol pour le stage hivernal... Bien que sûr que nous sommes très excités, car ce stage ne pourra que faire du bien au groupe, après tout ce que nous avons vécu ces derniers mois. C'est-à-dire ? Le fait d'avoir enchaîné avec la phase de poules de la Ligue des champions, quelques jours après la fin du championnat, nous a mis dans une situation très délicate. Sans stage d'intersaison ni repos, la majorité du groupe a atteint le stade de la saturation. Et ma foi, nous sommes très soulagés d'avoir terminé la phase aller au milieu du tableau. Nous avions vraiment peur de sombrer, après un début de championnat très difficile. C'est pour cela que ce stage sera déterminant pour nous. Le fait de bosser de nouveau sur un site que vous connaissez parfaitement arrange vos affaires, n'est-ce pas ? Absolument. C'est important d'avoir ses repères. Et c'est le cas pour nous à Benidorm puisque nous avons effectué un stage de dix jours en février 2011 sous la houlette de Michel. Cette fois, c'est avec un groupe étoffé que vous allez aborder ce regroupement. Un commentaire ? Il est vrai que nous avions eu beaucoup de soucis l'année passée avec des blessures en cascade. Cette fois, le groupe est beaucoup plus étoffé, surtout avec les nouvelles recrues qui devront apporter un grand plus à l'équipe. Avec la venue de Djallit, Hadji et prochainement Yachir, votre ligne avant devra normalement retrouvez des couleurs. Qu'en pensez-vous ? La direction du club a réussi un recrutement judicieux en renforçant notre attaque. Désormais, nous avons tous les arguments pour concurrencer les autres équipes du championnat. Quelles seront vos ambitions pour l'année 2012 ? C'est simple, ce stage à Benidorm va nous permettre de nous préparer comme il se doit pour jouer le titre. Nous sommes des joueurs très ambitieux qui ont envie de réussir quelque chose de grand durant cette phase retour au cours de laquelle nous avons un très bon coup à jouer. C'est pour cela qu'il faudra bosser dur pour répondre aux attentes des Chnaoua. Ghazi n'a pas été du voyage Le demi défensif du Mouloudia, Karim Ghazi, qui a passé quelques jours de vacances en Angleterre, a intrigué par ses absences à répétition aux entraînements. Finalement, le joueur a dû reporter son départ en Espagne pour des raisons familiales. En effet, l'ex-Usmiste est resté au chevet de sa fille malade à qui nous souhaitons un prompt rétablissement. Il devra s'envoler aujourd'hui en Espagne Ayant dû reporter son départ en Espagne, la direction du club nous a fait savoir que Ghazi devrait s'envoler aujourd'hui vers Alicante probablement en compagnie de Mustapha Djallit.