Deux jours après la claque reçue en plein visage par les Tlemcéniens, les Khroubis sont dans le flou à présent. La Ligue vient d'ajouter un petit obstacle sur le chemin des Khroubis, ce qui pèsera lourd lors de la 18e journée. En effet, Kerbadj et ses collaborateurs ont bizarrement décidé d'avancer le match de la prochaine journée qui opposera l'USMA et l'USMH ce vendredi. Cette nouvelle date permettra à la bande à Ollé-Nicole de se reposer le samedi, s'entraîner le dimanche et faire le trajet vers le Khroub lundi en toute tranquillité, ce qui va arranger les plans du coach usmiste, car les joueurs gagneront une journée de travail et de préparation de plus que leur futur adversaire. Le plus choquant dans cette décision des responsables de la ligue, c'est que le motif de l'avance du match a un lien avec la transmission du match en direct, ce qui veut dire que ce n'est pas un cas de force majeure. Voilà donc comment Kerbadj est en train d'avantager l'USMA qui, en plus de son armada de stars, aura 24 heures de bonus dans les jambes. Dans le même temps, l'ASK sera à Oran Samedi prochain, quand les joueurs usmistes seront à leur domicile ou dans une chambre d'hôtel pour faire leur sieste, leur futur adversaire sera, lui, sur la pelouse de Zabana. L'ASK, qui effectuera son plus grand trajet de l'année par avion ou par autocar, sera dans l'obligation de rallier le Khroub juste après la fin du match de ce samedi pour arriver le dimanche matin. Khezzar va donc se retrouver avec une demi-journée de travail le lundi et des joueur vidés de leur énergie. Les responsables khroubis doivent réclamer la même faveur Au Khroub, on ne veut surtout pas créer de problème ou crier à l'injustice, sauf que les responsables du club askiste devront se secouer un peu pour défendre les droits de leur team. Sinon, ce sera la catastrophe mardi prochain. Cette programmation d'un seul match pour le vendredi n'aide en rien le football ni le championnat algérien. De plus, les deux équipes ne seront pas sur un pied d'égalité. Kerbadj devra vite revoir sa copie, sinon qu'il offre tout de suite les trois points à l'USMA mardi prochain et qu'il laisse l'ASK préparer son déplacement à Saïda en toute sérénité. Le milieu manque d'imagination et de créativité Samedi dernier, l'échec était collectif. Rien n'a fonctionné comme d'habitude, les choses ont vite dégénéré en défaveur des coéquipiers de Mesfar qui a eu du mal à se démarquer pour recevoir de bons ballons. Soyons honnêtes, le milieu de l'ASK est stérile depuis déjà quatre journées. Khezzar tarde à trouver son duo de pourvoyeurs et distributeurs de passes lumineuses, la cohésion à ce niveau du terrain laisse vraiment à désirer. Toutes les formules ont été essayées jusque-là, Bounab-Benamokrane, ou Chaïb-Benamokrane, même la nouvelle paire Chaïb-Boudar n'a pas donné satisfaction. Toutes ces variantes ont manqué d'idées et de créativité devant, ce qui nous amène à la question suivante : pourquoi l'ASK est partie en stage de préparation cet hiver alors ? Si c'est pour travailler le volet physique dans une ville au climat glacial, l'ASK aurait pu rester au Khroub, sans dépenser un sou. Khezzar maintiendra-t-il la suspension de Zouak ? Après le rendement catastrophique du duo de l'axe défensif, Arar-Sebie samedi dernier, la logique des choses voudrait qu'il faille vite revoir le système de défense afin d'éviter de commettre les même fautes ce samedi contre le MCO. Donc, si on réfléchit de cette manière, Khezzar sera d'accord pour pardonner à Zouak et le faire revenir à sa place de titulaire. Il faut dire que ce dernier était sous le choc après la défaite de son équipe samedi soir et lui-même nous a signifié qu'il était prêt à faire son entrée malgré son manque de compétition. Il faut se rendre compte que l'ASK a besoin de ce genre de joueur avec cet esprit de gagneur pour sortir la tête de l'eau. Seulement, le dernier mot revient au premier responsable du staff technique qui, selon nos sources, n'est pas prêt à pardonner le geste de Zouak. L'intérêt de l'ASK est en jeu à présent, surtout que le coach en chef a eu un aperçu de sa ligne défensive sans la présence du Franco-Algérien, samedi dernier.