Après l'ex-secrétaire général Sofiane Mecheri, c'est au tour du président de Comité de supporters de se démarquer et lancer un appel à tous les Koubéens. Azzedine Safsafi sort ainsi de sa réserve et incite les Vert et Blanc à unir leurs forces et rester derrière leur club. Pour lui, le moment n'est pas propice pour continuer cette guerre de clans qui ne fait que disperser les enfants du Raed et semer la zizanie. «Ça y est, il faut mettre fin à toutes ces manœuvres et œuvrer ensemble pour l'intérêt du RCK. Nous avons perdu beaucoup de temps et nous n'avons fait que pourrir la situation. L'heure est à la mobilisation et l'union sacrée, et aucun autre coup bas n'est toléré. Désormais, il n'y aura pas de place aux intrus et aux perturbateurs, et la porte ne sera ouverte qu'aux bonnes volontés. Arrêtons immédiatement cette guerre de clans ! Le RCK a besoin de tous ses enfants, et surtout d'un président compétent qui pourra redorer son blason. Malgré toutes les contraintes, l'AGO s'est déroulée sans incident. On est persuadés que les supporters resteront toujours autour du club et ne permettront aucun dérapage. A présent, il faut préparer convenablement la prochaine assemblée générale extraordinaire, afin d'élire le futur président du RCK. Soyons civilisés, comme cela était toujours à Kouba et donnons une bonne leçon à tous nos détracteurs», a lancé Safsafi. Après 48 heures de l'AGO, aucun dossier de candidature Apparemment, le blocage qui existe au sein du RCK est loin de connaître son dénouement. Alors que les Koubéens croyaient que la tenue de l'AGO était l'opportunité de sortir le club de sa crise, voilà que tout a été remis en cause. En effet, au moment où nous mettons sous presse, la commission de candidatures n'a enregistré aucun dossier de candidature. Officiellement, aucun candidat potentiel n'a l'intention de se présenter lors de la prochaine AGE. Selon des indiscrétions, ce sont les bilans moral et financier de l'ancien bureau qui sont derrière la réticence des candidats. Ils ne sont pas prêts à assumer les dettes qui s'élèvent à plus de 5,4 milliards de dinars. Dans le même registre, le fait que les caisses du club soient vides, puisque le solde est estimé à plus d'un million de dinars seulement, aucun candidat n'est motivé pour prendre les destinées du club. Certains veulent des garanties de la part de l'APC, ainsi que les membres de l'AG. Selon une source bien informée, ils exigent que la subvention annuelle soit débloquée avant les délais afin de permettre au nouveau bureau d'entamer la saison dans de bonnes conditions. En plus, ils demandent un budget supplémentaire avant la fin de l'année. Ce constat nous incite à dire que ces «pauvres» candidats demeurent incapables de gérer le Raed sans l'apport des autorités. Ce qui veut dire que n'importe quel Koubéen peut prétendre au poste de président du RCK. Le problème, c'est que le club a besoin d'un homme aisé financièrement et qui est en mesure de débuter la saison sans faire appel à l'APC. Cet homme providentiel sera capable de réussir l'opération recrutement, mettre en place un bon staff technique, garantir un stage de préparation digne d'un club comme le RCK, et surtout former un bureau dirigeant compétent loin de tous les clans. Quand le RCK aura-t-il un tel homme ? Youcef M.