La direction doit payer 85 000 euros avant le 7 février Abid-Charef a offert une victoire imméritée au MCA La défaite de vendredi face au Mouloudia d'Alger a été de très lourde conséquence. Tout d'abord, l'ESS a perdu sa place de leader. Ensuite, il y a un début de crise interne au sein de l'équipe. D'ailleurs, après le match, l'entraîneur Alain Geiger a critiqué ouvertement les joueurs, les accusant d'avoir commis certaines erreurs pendant la partie. Chose que les joueurs ont carrément refusée. Ils accusent les responsables de les avoir lésés De leur côté, les camarades de Riad Benchadi estiment que ce faux pas était attendu, au vu de tous ce qu'ils ont enduré ces derniers jours. Aux vestiaires, ils n'ont pas manqué l'occasion de pointer un doigt accusateur vers la direction du club qu'ils estiment les avoir lésés. Avant ce match, le groupe se préparait tout seul, dans l'indifférence de la direction de Serrar et Hammar, estiment les camarades de Amine Aoudia. Aoudia en colère contre la direction Dans les vestiaires, l'attaquant Mohamed Amine Aoudia était très en colère contre la direction du club et les dirigeants. L'attaquant sétifien leur a fait part de son mécontentement suite à sa non-régularisation financière. Une fois à la banque, grande fut sa surprise en apprenant que le compte bancaire était vide. Altercation à l'hôtel Zidane Une fois à l'hôtel Zidane, une altercation a eu lieu entre l'entraîneur des gardiens de but, Sebaâ, et le joueur Benmoussa. Chacun s'en lavait les mains de cette défaite. Il faut dire que ce scénario se déroule pour la deuxième fois, après le match de la JSK à Tizi Ouzou. --------------- Affaire Edangar… La direction doit payer 85 000 euros avant le 7 février La direction de la SPA/ESS vient d'être destinatrice d'un écrit d'un cabinet d'avocats parisien, lui intimant l'ordre de payer la somme de 85 000 euros à l'ex-joueur sétifien, le Franco-Tchadien Edangar, avant le 7 février. Dans le cas contraire, le club des Hauts Plateaux, en plus des lourdes sanctions financières qui lui ont été infligées, pourrait se voir défalquer des points en championnat. Trouver un accord pour un échéancier Le joueur tchadien est entré en contact avec l'un des avocats faisant partie du cabinet Bertrand et ayant pignon sur rue à Paris. Après que toutes les procédures judiciaires et sportives et les recours ayant été effectués et ce, depuis la genèse de cette affaire en 2009, la direction du club sétifien n'a pas eu gain de cause et se trouve ainsi dans l'obligation de payer la somme précitée dans les meilleurs délais. C'est dans ce sens que la direction de l'Entente a saisi le cabinet d'avocats français pour proposer un échéancier. L'ESS règlera sa facture en deux tranches La direction de l'ESS a proposé de payer la somme qu'elle doit en deux tranches. La première, d'un montant de 40 000 euros, sera réglée dans les tout prochains jours. Les 45 000 euros restants seront versés dans deux mois. Par ailleurs et pour avoir montré sa bonne foi, la direction du club des Hauts Plateaux a demandé à ce que les 5 000 euros de pénalité soient soustraits du montant global. Une affaire qui date de… 2009 Le moins que l'on puisse dire est que la direction du club sétifien aurait dû trouver une solution à cette affaire à ses débuts. En plus de n'avoir pas eu gain de cause, le club de Sétif doit payer une pénalité de retard. Le montant global de cette dette est précisément de 84 922,64 euros. Ce sera aux avocats du joueur de choisir Il est certain que dans cette affaire, les Sétifiens auront à s'exécuter puisque la décision du jugement est sans appel. Ils attendront la décision qui sera prise en espérant que l'échéancier soit accepté de même que la ristourne concernant les 5000 euros de pénalité. --------------- Diss a purgé Le match disputé avant-hier contre le MCA est le troisième depuis que Diss a écopé d'une suspension. Ayant purgé, il sera du déplacement à Béjaïa, pour le match de ce mardi. Il s'est totalement rétabli En plus d'être suspendu, Smaïn Diss était aussi blessé au niveau du poignet. Totalement rétabli, le défenseur central sétifien sera probablement dans le onze de départ face à la JSMB. Diss : «Pas de souci, je suis prêt» Diss nous a confirmé qu'il s'est totalement rétabli et apte à jouer. Il nous dira en substance : «Ma blessure n'est plus qu'un mauvais souvenir et je ne ressens aucune douleur. Si le coach le décide, je tiendrai ma place sans aucun problème. Je vous avoue que j'ai hâte de renouer avec la compétition.» --------------- Après la grosse faute de main non sifflée… Abid-Charef a offert une victoire imméritée au MCA Il a battu à lui seul l'Entente ! Si du côté du MCA, on va forcément évoquer la prestation grandiose de l'ex-portier sétifien, Fawzi Chaouchi, du côté de l'ESS, tout le monde est unanime à dire que l'arbitre, Abid-Charef, a tout fait pour faire chuter les Noir et Blanc, en fermant les yeux sur une faute de main flagrante de Djallit, sur l'action de l'unique but de la partie. Une faute grossière, qui a permis au Doyen de repartir avec le gain complet de la partie, tout en laissant une population sétifienne qui gronde sa colère envers les multiples décisions arbitrales louches mais surtout défavorables à l'Entente, qui commencent vraiment à freiner l'excellente marche de la bande à Geiger. Il a rendu un précieux service aux Mouloudéens Si le public sétifien est reconnaissant envers la bonne prestation des protégés d'Alain Geiger, malgré l'amère défaite au bout du compte, vu la forte détermination des coéquipiers de Ghazali de remporter une nouvelle victoire à domicile, personne ne pourra pardonner la grande bévue de l'arbitre Abid-Charef, sur l'action de l'unique but mouloudéen, offrant une victoire totalement inespérée pour une équipe du MCA, qui a eu besoin d'un énorme coup de pouce de l'homme en noir pour repartir avec une précieuse victoire du stade 8-Mai-45. Il a tout fait pour arbitrer ce match Alors qu'il devait s'excuser d'arbitrer cette grande affiche entre l'Entente et le MCA, après le décès de sa grand-mère, trois jours seulement auparavant, Abid-Charef a refusé de rater l'occasion d'attirer les feux des projecteurs sur lui, vu que la rencontre était retransmise en direct sur le petit écran, d'où l'occasion de faire parler davantage les médias de ses capacités à donner ce genre de coup de main aux équipes algéroises. Tout le monde a vu la main de Djallit, sauf les arbitres Malgré la réaction spontanée du défenseur, Belkaïd, qui a immédiatement levé le bras en l'air pour réclamer la main de Djallit, l'arbitre Abid-Charef a décidé de laisser l'attaquant mouloudéen poursuivre son action, avant que Attafen ne marque le but victorieux. S'il est, certes, le maître des décisions sur le terrain, il ne faut pas oublier non plus que le juge de touche était, lui aussi, complice sur cette action, étant donné qu'il pouvait lui aussi lever son drapeau pour signaler une faute de main flagrante pour tous les présents au stade 8-Mai-45. Il a sifflé avant même la fin du temps additionnel En plus de cette grossière bévue, Abid-Charef n'a jugé utile de jouer que trois petites minutes de temps additionnel, histoire d'éviter au MCA d'encaisser le but égalisateur, lui qui était forcément assez heureux au fond de lui-même de voir la grande formation sétifienne perdre dans son jardin fétiche du 8-Mai-45 face à une équipe algéroise, ce qui va lui permettre de gagner de probants points aux yeux de ceux qui lui ont offert le badge d'arbitre fédéral. Il n'a signalé ni les jets de bouteilles ni les crachats des joueurs Le plus grave et qui montre que l'arbitre Abid-Charef avait comme unique objectif lors de sa venue à Sétif avant-hier de voir le MCA repartir avec les trois points de la victoire, c'est son refus de signaler le moindre jet de bouteille par le public sétifien sur la feuille du match, ainsi que les reproches violents des joueurs sétifiens à la fin de la partie, où nous avons appris que certains ont même carrément craché sur lui, sans lever le petit doigt pour rédiger un rapport accablant sur ce genre d'agression. Mais bon, après tout, «son» MCA a gagné et, pour cela, il est prêt à faire ce genre de concession… Djahnit et Hechoud mis au repos Deux joueurs de l'effectif sétifien sont actuellement convalescents. En effet, Hechoud et Djahnit ne sont pas concernés par le match contre la JSMB. Ils seront opérationnels contre l'ASO Selon le médecin du club, Hechoud et Djahnit pourraient reprendre la compétition lors du match contre l'ASO. Cette rencontre entre dans le cadre de la 20e journée du championnat. Ils reprendront les entraînements cette semaine Totalement remis, les deux joueurs sétifiens reprendront le chemin des entraînements cette semaine. Les membres du staff ont prévu un programme spécial pour Hechoud et Djahnit. Le départ à Béjaïa en début d'après-midi La délégation sétifienne prendra la route vers Béjaïa, demain vers 13 heures, soit juste après le déjeuner. Le choix de cet horaire est dicté par le fait que le trajet de 107 kilomètres qui séparent Sétif de Béjaïa se fait en près de trois heures. La nuit à la résidence El Ouloui Lors de leurs précédents déplacements à Béjaïa, les Sétifiens avaient pour habitude de prendre leurs quartiers à l'hôtel Tabet. Ce ne sera pas le cas cette fois, car ils ont jeté leur dévolu sur la résidence El Ouloui. Ferrahi suspendu Expulsé face au NAHD, Rachid Ferrahi aura à purger son troisième et dernier match, ce mardi. Son nom s'ajoute à la liste des absents à cette rencontre. Cinq joueurs sous la menace Cinq joueurs de Sétif sont sous la menace d'une suspension, car ayant tous à leur actif deux avertissements. Il s'agit de Belkaïd, Tiouli, Delhoum, Benchadi et Hechoud. Priorité aux dames… Les joueurs de l'ESS n'ont pu avoir accès au terrain du 8-Mai pour la séance de reprise. Et pour cause, une rencontre comptant pour le championnat féminin se déroulait au même moment. Ils ont dû se contenter d'une séance allégée à l'intérieur des vestiaires dirigée par Madoui. 240 millions de recette du match du MCA La recette du match ESS-MCA est de 240 millions de centime, indique une source autorisée auprès de la direction sétifienne. Un chiffre assez intéressant, vu le nombre de supporters qui étaient dans les gradins.