Guardiola : « Ça peut paraître compliqué, mais… » A l'image de Lionel Messi, inconstant, les hommes de Pep Guardiola se sont montrés trop prévisibles. Fébriles en défense, où les mésententes se sont multipliées, Eric Abidal et ses coéquipiers ont manqué de créativité et de cohésion collective. En l'absence d'Andrés Iniesta, homme clé de l'animation blaugrana, les Barcelonais, hésitants, ont (trop) souvent confondu vitesse et précipitation. En témoignent quelques ratés, pour le moins inhabituels, de Messi (10e, 85e). Fabregas, qui n'a pas eu le relief espéré dans l'entrejeu, a, lui, vu sa frappe repoussée par la transversale. Comme un signe...Si le sous-marin jaune, étrillé au match aller (0-5) au Camp Nou, a obtenu un point précieux dans la course au maintien, le Barça, lui, voit le titre, son titre, s'éloigner. Dans les autres rencontres de la journée, l'Espanyol Barcelone, cinquième à quatre points du podium, a dominé le Real Majorque, grâce à une réalisation de Weiss (18e, 1-0). L'Athletic Bilbao, porté par un excellent Llorente, auteur d'un triplé (16e, 23e, 68e), s'est, lui, imposé sur le terrain duRayo Vallecano (3-2). Guardiola : « Ça peut paraître compliqué, mais… » Pep Guardiola a assuré samedi, après le nul (0-0) du Barça sur la pelouse de Villarreal, qui situe désormais les Catalans à sept points du Real Madrid, leader, que son équipe allait «lutter jusqu'à la fin». «Il reste 18 matches et nous allons lutter jusqu'à la fin. Même si aujourd'hui, cela peut paraître compromis, il reste beaucoup de matches à jouer», a affirmé l'entraîneur barcelonais au terme de la rencontre. «Je veux que mon équipe oublie très vite ce match nul, a poursuivi Guardiola. Car ce soir (samedi), nous avons fait un excellent match. Il nous a peut-être manqué un poil de réussite en deuxième période, mais nous avons beaucoup couru, beaucoup travaillé. Nous méritions de gagner ce match. Il faut maintenant repartir de l'avant et nous concentrer sur la demi-finale de Coupe du Roi que nous jouons mercredi contre Valence.»