«Bologhine, c'est le stade de mon enfance.» C'est un mardi particulier que vivra aujourd'hui Fodil Hadjadj au stade de Bologhine. Portant actuellement les couleurs du CSC, c'est pour la première fois de sa carrière qu'il affrontera le MCA et de surcroît au stade de Bologhine. En effet, Hadjadj a déjà joué face à son ancienne équipe. C'était à l'occasion du match aller du championnat, qui s'est soldé par la victoire des Constantinois sur le score d'un but à zéro. Une confrontation qui s'est déroulée à huis clos, en raison de la suspension infligée au CSC. C'est sans aucun doute avec un pincement au cœur que Hadjadj prendra part à cette rencontre, et tout le monde se pose la question sur l'accueil qui lui sera réservé par les Chanaoua. A ce sujet, il nous dira : «C'est vraiment bizarre pour moi de jouer face à mon ancienne équipe. Je n'ai jamais imaginé qu'un jour j'affronterai le MCA, notamment à Bologhine. Certes, j'avais pris part au match aller, mais le fait que la rencontre s'est déroulée à Constantine et à huis clos, cela n'a pas eu d'impact sur moi. J'avais fait de mon mieux pour accomplir ma tâche convenablement sur le terrain. Je pense que les Chnaoua me réserveront un bon accueil, car ils savent bien dans quelles conditions j'ai quitté le club. Je n'aimerai pas revenir sur ce qui s'est passé, car j'ai tourné la page. Je pense que les gens connaissent bien ce qui s'est passé à cette époque.» «Bologhine, c'est le stade de mon enfance» Sur les vingt-deux acteurs sur le terrain, Fodil Hadjadj sera le plus Mouloudéen d'entre eux, car si des joueurs comme Daoud ont atterri au MCA a un jeune âge, idem pour Koudri qui manquera à l'appel pour cause suspension, Fodil Hadjadj est un pur produit du Mouloudia : «Bologhine, c'est le stade de mon enfance, car j'y ai joué de 6 à 15 ans, où j'ai quitté le MCA pour tenter une expérience au FC Nantes. Sans pour autant parler des autres années lorsque je suis revenu au club en 2005. Je vous mentirais si je vous disais que je ne suis pas nostalgique à Bologhine, mais je me comporterai en professionnel. J'espère que les présents assisteront à une belle partie de football.» ---------------------------- Yalaoui non retenu... Suspendu lors du match face à l'ESS pour cumul de cartons, Nabil Yalaoui n'a finalement pas été retenu par Bracci, en prévision de la réception du CSC au stade Bologhine, aujourd'hui. ... Belaïd et Bouzidi aussi Amine Belaïd et Farès Bouzidi, eux également, n'ont pas été convoqués pour le rendez vous de ce soir. Hadji titulaire à la place de Berradja A la suite de la prestation moyenne de Seddik Berradja contre l'Entente de Sétif, Bracci a décidé de titulariser le jeune Hadji Abou El Kacem. ----------------------------- Bouarrata part, retour à la case départ ! Le comportement de certains supporters tout au long de la semaine précédant le match de Chlef et durant ce dernier a précipité le départ de l'entraîneur Rachid Bouarrata. Après une rencontre avec qui de droit au niveau du conseil d'administration au lendemain du match, les deux parties ont dû trouver un terrain d'entente pour un divorce prévisible au vu de la tension qui a commencé à voir le jour depuis un certain temps. Le coach a dû remettre sa démission tant il estime que les conditions élémentaires pour mener à bien son travail n'étaient plus réunies. Mais là où se pose le grand problème, c'est que pour tout un chacun Bouarrata n'est en rien le premier responsable de tant de gâchis. On pensera de notre part à certaines lacunes d'ordre administratif mais encore beaucoup plus au comportement de quelques éléments sur l'aire de jeu. Devant Chlef, nous ne pensons pas que Bouarrata a pu inciter ses joueurs à faire preuve de tant de maladresses et autres lacunes élémentaires. Sans compter le laisser aller de la part d'autres éléments censés être les joueurs clés. Ces derniers gagneraient à revoir les séquences du match pour se rendre à l'évidence qu'ils ne sont pas exempts de reproches. La pression de la rue a été plus forte que toute autre idée d'assurer une stabilité et une continuité dans le travail reconnu dans un passé récent par les principaux responsables du club. Pourquoi donc ce revirement ? Seuls les concernés pourraient répondre à la question. Et c'est de nouveau la case départ pour une formation loin d'œuvrer dans le calme et la sérénité voulue. Le prochain entraîneur est averti Tous les coachs qui se sont succédé au CS Constantine savent pertinemment les difficultés existantes à gérer pareille formation avec une extrême pression de la part des supporters. Ce qui n'est pas fait pour donner le temps nécessaire à ceux qui prennent en charge la formation clubiste pour tenter de faire leur travail. Seuls les résultats positifs sont de nature à les maintenir en poste. Mais pour réaliser cet objectif, personne n'oublie que cela exige des efforts de l'ensemble des concernés et non pas seulement l'entraîneur. Une question se pose avec acuité, c'est celle relative au fait que ni les supporters et encore moins les différentes administrations qui se sont succédée ne sont à l'abri de remarques et de fautes. Alors pourquoi à chaque fois faire sauter le fameux fusible qui est l'entraîneur ? Trop facile diront beaucoup, n'est-ce pas ? Délicat, le match du MCA ! Sans nul doute, le match d'aujourd'hui devant le Mouloudia d'Alger ne devrait pas être une sinécure pour les joueurs clubistes. Dans un état mental lamentable, bien des questions se posent avec acuité : quelle va être la réaction des uns et des autres ? Qui se chargera de la composition du onze ? L'on croit savoir que Boulhabib devrait rencontrer certains éléments clés afin de les pousser à s'engager davantage dans la préparation de cette rencontre qui pourrait être celle de trop pour une formation en perdition. Retour du défenseur Lemaïci Sanctionné par l'entraîneur Bouarrata pour un écart disciplinaire, le défenseur central Lemaïci aurait reçu l'aval de son administration pour rallier le groupe. Nous pensons qu'il devrait faire partie du onze tant l'axe central aligné devant Chlef n'a pas eu le comportement escompté avec des erreurs de débutants. Quitte à passer outre la discipline, le joueur serait en voie de retour. Plusieurs noms de coachs circulent déjà Bouarrata parti, l'administration du club va devoir procéder à son remplacement dans les meilleurs délais possibles. C'est ce qui porte à croire que tous les entraîneurs se trouvant sans poste à l'heure actuelle sont évoqués çà et là. On ne risque pas de voir du côté du profil où des capacités des futurs coachs, car l'essentiel serait de doter le groupe d'un responsable du staff technique. Les noms de Zekri et autres Ighil reviennent plus souvent que d'autres. Sans compter la piste d'un entraîneur étranger qui semble la plus plausible en ce moment. On en saura un peu plus dans les jours prochains. Bounaâs avec l'équipe Boulhabib a donc maintenu les adjoints de Rachid Bouarrata pour accompagner le groupe à Alger en vue du match face au MCA. Ce sera en principe Bounaâs qui sera chargé d'assurer l'intérim en attendant. Contacté par nos soins, il a évité volontairement de faire la moindre analyse en reconnaissant : «Le match ne sera pas facile car nos joueurs se trouvent dans une situation psychologique délicate. Nous allons essayer de mobiliser l'ensemble et tenter de pousser nos éléments à une réaction tout en admettant les difficultés qui nous attendent. Du côté de l'effectif, nous allons prendre les joueurs disponibles et aligner sensiblement la même formation que celle du match passé à un ou deux changements près.» Bouguera dans le groupe L'attaquant Bouguera, qui n'a pas été maintenu dans l'effectif du match de Chlef, a été convoqué par l'actuel staff technique à prendre part au match du MC Alger. A court physiquement, Bouguera pourrait prendre part ne serait-ce qu'à un temps de jeu réduit. Le CSC hier à Alger La délégation constantinoise a pris le chemin de la capitale la veille de sa rencontre de championnat devant les camarades de Babouche. Au vu du temps assez court, la préparation n'a pu s'effectuer de manière habituelle. Mais il faut dire que la préoccupation majeure des adjoints de Bouarata concerne davantage le volet psychologique. ----------------------------- Il affrontera pour la première fois son club formateur Zeddam : «Désolé pour le CSC, nous devons gagner pour revenir sur les équipes de tête» Finalement, Hamza Zeddam sera opérationnel pour le rendez-vous d'aujourd'hui face au CSC, son club formateur. Depuis qu'il a quitté le CSC en 2007, ce sera la première fois que Hamza se retrouvera face à l'équipe de ses premières amours. «Ce sera un moment assez spécial du fait de se retrouver face à son club formateur. D'ailleurs, ce sera la première fois que je vais affronter le CSC depuis que j'ai quitté mon club. En tant que professionnel, je dois faire la part des choses. Maintenant, je défends les couleurs du Mouloudia et comme tel, je dois tout mettre en œuvre pour servir les intérêts de mon équipe. Désolé pour le CSC, mais nous devons gagner pour revenir sur les équipes de tête», nous a confié Hamza. ----------------------------- Reprogrammée hier au siège du club Amrous soutenu par une AG tenue en catimini Comme prévu, l'AG reprogrammée par Sadek Amrous a été tenue hier au siège du club à Chéraga. Contrairement à la fois passée, l'huissier de justice s'est présenté en personne, après avoir délégué son secrétaire. Cependant, les services de la DJSL, comme il fallait s'y attendre, ont brillé par leur absence, ce qui nous donne un aperçu sur la validité de cette assemblée générale. L'ordre du jour a été maintenu, mais ce qui a changé, c'est le nombre des membres présents qui était seulement de vingt personnes, soit une présence en moins par rapport à l'AG de samedi. Les noms des membres présents portés sur la feuille d'émargement ont été de vingt-neuf personnes, dont neuf procurations. Reste à savoir, si parmi les procurations en question il y a celles qui n'ont pas été légalisées, car samedi passé, beaucoup d'anomalies ont été enregistrées. Seulement cette fois-ci, on ne peut se prononcer sur les travaux de l'AG qui se sont déroulés en catimini et à huis clos. Il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour connaître les raisons. A la fin des travaux, le soutien a été porté à Amrous par ceux qui lui ont retiré leur confiance par le passé, mais il ne faut pas s'étonner lorsque les intérêts primes au-delà de toute considération.