Les arguments fallacieux du président... Mercredi dernier devait se tenir une réunion avec un sponsor désireux d'apporter son aide à la JSA, mais, en fin de compte, le rendez-vous a été annulé faute de la présence du principal concerné, le président du CSA /JSA en l'occurrence. La réunion devait aboutir à la signature d'une convention entre la JSA et la SARL «Avenir Décoration» dont le DG, Hadj Saïd, est un natif de la région connu aussi pour avoir porté les couleurs Rouge et Noir dans la section athlétisme. Cet accord devait porter sur une subvention de 2 millions de dinars pour clore l'actuelle saison en attendant de prendre en charge tout le CSA dès la saison prochaine. En contrepartie, la JSA s'engagera à insérer le logo de la firme sur les maillots des joueurs lors des matches restants, mettre en place des panneaux publicitaires dans l'enceinte du stade, ces derniers lui seront fournis par le sponsor lui-même, et enfin citer la contribution de cette société pendant les points de presse. Il est clair qu'il s'agit d'un premier pas de partenariat pour enfin aboutir lors de la saison 2012/2013 à un vrai sponsoring exclusif de la société «Avenir Décoration» dont la présidence du club lui reviendrait certainement. L'annulation de cette réunion privera le club d'une rentrée d'argent assez conséquente, d'ailleurs elle a été sanctionnée d'un PV de carence signé par le président du conseil communal des sports (CCS), deux présidents de section de la JSA et deux ex-présidents du club. Une autre réunion élargie cette fois à toute la famille de la JSA devait être organisée pour hier, lundi, pour «prendre à témoin tous les fans du club et les avertir de la situation, car on ne doit pas perdre une telle aubaine», annonçaient les organisateurs de cette rencontre. ---------------- Mezouani Youcef (président de l'APC d'Azazga) : «En dénichant un sponsor, l'APC a fait le travail du président» «Nous avons fait le travail de l'actuel président en lui dénichant un sponsor de taille, car il s'agit d'une entreprise nationale, voire internationale, qui peut sponsoriser même des équipes de l'élite. On est confrontés à la même rengaine, propre à tous ceux qui ne veulent pas le changement. Si je me suis investi personnellement dans cette affaire, c'est que je suis un enfant du club, mes frères ont porté ses couleurs, moi-même et mes enfants actuellement. En plus, à chaque fois le président nous sollicite pour de l'argent. Cette année, en plus des subventions habituelles, nous lui avons même prêté 140 millions de centimes pour payer les frais d'engagement et débuter la saison, nous avons en notre possession une reconnaissance de dette qui l'atteste. Je ne m'attendais pas à ce que le président rejette d'un revers de la main les 200 millions du sponsor en refusant de se réunir avec la représentante de la firme», affirme le premier magistrat de la commune d'Azazga. ---------------- Belaid Seker (président de la JSA) : «C'est de la politique !» «Effectivement, je n'ai pas assisté à cette réunion, parce que le sponsor doit me voir d'abord en étant le premier concerné et non passer par l'APC, je ne vois pas en quoi la mairie est concernée dans tout cela. Si ce rendez-vous a été organisé dans le cadre du Conseil communal des sports, toutes les autres associations doivent être présentes alors. Ensuite, les présidents de section devraient être convoqués par moi-même et non par quelqu'un d'autre. Je ne vois ici que de la politique et rien d'autre de la part des élus locaux qui tentent de se rattraper à l'approche des élections, à plusieurs reprises ils ont raté le cours de l'histoire. Il reste deux mois pour la fin de mon mandat et je n'ai pas envie de partir en laissant une tache noire. S'ils ont envie d'aider la JSA, qu'ils commencent par rendre les 140 millions de centimes prélevés sur la dernière subvention et peut-être nous accompagner --------------------- Les arguments fallacieux du président «Nous sommes à présent le principal pourvoyeur d'argent du club. De 2008 à 2011, nous lui avons octroyé 3 milliards 820 millions dont 2 milliards 70 millions à la seule section de football. Je pense que nous avons fait ce qu'il fallait dans ce sens et ce, tout en l'accompagnant dans les différentes démarches concernant la réalisation du nouveau stade, la réfection du stade Boukersi, l'obtention d'un bus et d'autres acquis», explique le président de l'APC d'Azazga avant d'énumérer les raison qui, à le croire, font que Belaid Seker ne veut pas du sponsor. «En réalité, l'actuel président, comme beaucoup d'autres présidents de clubs, ne veut pas céder sa place. Selon le règlement, pour postuler à la présidence du club, il faut être un membre de l'assemblée ou un bienfaiteur. C'est cette dernière qualité qui permettra au DG de «Avenir Décoration» de postuler à la présidence du club. En refusant les 200 millions que veut offrir le sponsor, l'actuel président tente de faire fuir les bienfaiteurs et par-delà de se déblayer la route pour la prochaine AG et ce, en écartant d'éventuels candidats. Si la réunion n'a pas eu lieu, ce n'est pas une question de lieu, autre fallacieux argument, la raison est celle-ci», conclut M. Mezouani. ---------------------- SS Sidi Aïch : Ça gronde fort chez les supporters ! Les centaines de supporters du SS Sidi Aich sont en colère contre les autorités de la ville. Le vice-président de l'APC était là, vendredi dernier, lors du derby face à l'ORB Akbou, et il a dû certainement voir la détresse de cette population de jeunes exprimer sa colère pour demander des comptes, comme l'illustrait cette grande banderole accrochée face à la tribune et sur laquelle ils s'interrogeaient : «Le doyen des clubs de la Kabylie a été créé en 1928. Où est son stade ? Où sont les responsables de l'APC, de la daïra et de la wilaya ?». A écouter les initiateurs de cette montée au créneau, cette action n'est en fait que le début d'un grand mouvement de colère. Ils ont, en effet, pris la résolution de mener d'autres actions pour voir leur revendication aboutir : la construction d'un stade qui leur a été promis à l'époque où Yahia Guidoum était ministre la Jeunesse et des Sports. ----------------------- Mais, qui a donc homologué le stade de l'Amitié ? Le match SS Sidi Aich – ORB Akbou, qui s'est déroulé dans une sportivité exemplaire sur le terrain, ne présageait rien de fâcheux. Sur l'aire de jeu, le fair-play était total, mais bien que le résultat était en leur faveur, les supporters, du moins une partie, du SSSA n'ont pas cessé de jeter des projectiles sur le terrain avant d'envahir le terrain, ce qui a obligé l'arbitre à arrêter la partie pour mettre fin aux hostilités. Pourtant, rien ne présageait un tel scénario, même si l'organisation était défaillante avant le début du match. Le président de l'équipe, Hakim Amaouche, était tellement déçu à la fin de la rencontre, lui qui entrevoyait de belles retrouvailles, avec de la joie et du plaisir en accueillant l'ORBA, une équipe avec laquelle les Diables Rouges entretiennent de bonnes relations depuis toujours, malheureusement, un paramètre imprévu a gâché la fête. Certains énergumènes ont sali l'image du club et ont failli mettre le feu aux poudres. «Nous voulons que les supporters assistent à une rencontre tout en barrant la route aux perturbateurs qui veulent nuire aux relations avec les autres clubs. Le football est une fête et non pas une arène de combat», lâchait, amer, un ancien joueur. L'inconscience des uns et l'incompétence des autres ont fait que le stade de l'Amitié ait été l'espace d'une après-midi un lieu où des supporters ont déversé leur colère. Une colère noire qui s'est matérialisée par le saccage du tunnel des vestiaires et le grillage de clôture. Qu'en aurait-il été si le SSSA avait perdu ? On rappellera, par ailleurs, que les résidents et les propriétaires des commerces situés à proximité de ce stade ont à maintes fois dénoncé le langage usité à travers les slogans hostiles scandés par de pseudo-supporters, ce qui a contraint la plupart d'entre eux à fermer leurs commerces ou se barricader dans leurs maisons, le jour de la rencontre. Contactés, des habitants de la Sidi Aich nous ont déclaré qu'ils condamnent ces actes qui sont étrangers à cette ville connue par son hospitalité et sa quiétude. Pour leur part, des jeunes nous ont déclaré que c'était le match à ne pas perdre, pour assurer l'accession. De ce postulat, ils estimaient que la défaite du SSSA à domicile était impossible, d'autant plus que l'équipe locale a gagné toutes les rencontres chez elle. Pour les observateurs, l'implantation du stade, en plein centre d'un quartier populaire, La Mission, ne facilite guère l'organisation de matches, d'autant plus que ce stade est toujours en chantier et que les pierres et autres matériaux de construction sont disponibles à profusion pour les fauteurs de troubles. Dès lors, la question se pose d'elle-même : Qui a homologué ce stade ? Un stade qui n'a même pas de mur de clôture digne du nom, juste un grillage et quel grillage, percé de partout et qui peut tomber à n'importe quel moment. Des barres de fer et des pierres partout, des vestiaires au-dessous de la tribune sans véritable protection… ------------------------ Les supporters de la JS Tichy ont fermé la RN09 pour exiger le tartan et les gradins pourleur stade Que de fois, à travers ces mêmes colonnes, des proches, entre dirigeants et supporters de la JS Tichy, se sont exprimés pour que soit trouvée une solution au stade communal de Tichy et permettre ainsi à la JST d'évoluer devant ses nombreux inconditionnels. Club SDF depuis plusieurs saisons déjà, la JST risque de le demeurer pour plusieurs autres saisons encore à cause de la nouvelle loi de la ligue régionale de football d'Alger contraignant les clubs évoluant en Régionale 2 et plus de recevoir dans des stades dotés de gradins d'une capacité minimale de 2 000 places. De grosses sommes allouées par les autorités communales de Tichy pour aménager l'enceinte de cette commune balnéaire de la wilaya de Béjaïa (pose de tuf, clôture, vestiaires), mais les autorités de notre football ont fait sortir cette fameuse exigence qui fait beaucoup de mal aux ‘'petits'' clubs puisque la plupart d'entre eux n'ont pas les moyens de construire des gradins. La goutte qui a fait déborder le vase est cette information qui circule avec insistance dans le milieu sportif à Tichy faisant état de la dotation de plusieurs stades de la wilaya de Béjaïa de pelouses synthétiques dont ceux de clubs évoluant dans des divisions inférieures à celle où évolue la JS Tichy. Une ‘'information'' qui a fait sortir les fans du club de leurs gonds, eux qui estiment que leur équipe a dignement représenté leur wilaya et mérite à ce titre bien plus d'égards. Pour ce faire, ils n'ont pas trouvé meilleur moyen que de bloquer la RN 09 reliant la wilaya de Béjaïa à celle de Sétif et Jijel, la semaine dernière, au niveau de Baccaro, le quartier populaire où est implanté le stade de Tichy. les supporters de la JS Tichy sont unanimes à dire que leur club est lésé par la DJS de Béjaïa et ils ont promis d'investir une autre fois la rue s'il est nécessaire pour faire aboutir leurs revendications qu'elles jugent légitimes.