Bien qu'il soit arrivé du NARBR cet été, l'un des atouts les plus en vue de Tchiko est le fait qu'il dispose d'une expérience considérable dans un tel niveau. L'ex-sociétaire de l'USMA, où il avait passé toutes les classes en jeunes, ne se montre pas inquiet, encore moins complexé de jouer pour la JSK avec laquelle il est certain de partir très loin. Ecoutons-le. Parlez-nous d'abord de ces deux semaines de préparation qui se sont déroulées à Tizi Ouzou, notamment depuis l'arrivée du préparateur physique ? C'est un travail très sérieux auquel nous sommes soumis depuis plusieurs jours. On n'a pas le temps de penser à autre chose, la charge du travail est très intense, elle a même augmenté depuis l'arrivée de notre préparateur physique qui nous pousse à persévérer. La charge est si importante qu'on se presse pour rejoindre notre lieu d'hébergement pour un moment de répit. Même si le travail est fatigant, cela demeure primordial pour nous, car les résultats, nous les obtiendrons au milieu de la saison. Les joueurs qui travaillent assidûment sauront tenir le coup en compétition officielle. C'est dans notre intérêt d'ailleurs. On constate que vous n'avez senti aucune difficulté à vous adapter. Cela prouve que vous vous plaisez bien dans votre nouvel environnement, n'est-ce pas ? C'est exact. Celui qui me voit avec le groupe pensera que je suis en Kabylie depuis plusieurs années. C'est vrai que je me suis vite adapté à ma nouvelle vie à la JSK où je connais plusieurs joueurs qui ont tout fait pour faciliter l'intégration aux nouveaux venus. De même que les dirigeants. Cela reflète exactement l'image que j'avais de la JSK avant ma venue à Tizi Ouzou. Franchement, je ne regrette pas d'avoir opté pour cette formation. Ne craignez-vous pas de rencontrer des difficultés pour vous imposer sachant que vous venez d'un palier inférieur ? Sur ce point, je peux vous assurer que tous les joueurs sont mis sur le même pied d'égalité. L'entraîneur Lang a été clair dans son discours à la veille de la reprise. Il nous a fait savoir que tous les joueurs doivent travailler ensemble avec un seul objectif : réussir une belle saison avec la JSK. Il a bien mis l'accent sur le travail. Pour lui, c'est le seul paramètre à tenir en compte, sinon il n'y a aucune différence entre anciens et nouveaux. Cette semaine, vous irez au Maroc où vous attend la deuxième étape de la préparation. Comment l'appréhendez-vous ? C'est vrai que nous avons déjà effectué une première reprise ici à Tizi Ouzou, mais le plus dur nous attend au Maroc où nous aurons aussi à disputer des matchs amicaux. Le travail que nous allons y effectuer revêt une grande importance. Là-bas, le coach focalisera son attention sur les qualités individuelles de chacun de nous, bien qu'il nous ait tous jugés. C'est au Maroc qu'il prendra son bloc-notes pour évaluer chacun de nous. On tâchera d'être à la hauteur de ses attentes et satisfaire tous ceux qui sont derrière nous. Je pense particulièrement à ce public de la JSK que je vais découvrir bientôt. Savez-vous que c'est un public trop exigeant ? Je le sais depuis longtemps, pour avoir suivi plusieurs matchs de la JSK lorsque je portais les couleurs du NARBR. De toute façon, les supporters sont tous les mêmes. J'espère que je réussirai à leur donner de la joie à chaque fois que je serai aligné. Je voudrais aussi évoquer un autre point qui me tient vraiment à cœur. Allez-y… La JSK est appelée à jouer la Coupe d'Afrique, une compétition à laquelle chaque joueur souhaite prendre part. Sincèrement, je l'attends avec impatience. Mon désir d'être prêt d'ici-là pour faire mon entrée dans cette compétition sous le maillot d'un club titré en Afrique. Ça me tient vraiment à cœur. Entretien réalisé par Lyès A.