Les 1,2 milliard de la discorde... A Kouba, à l'instar de tous les clubs de la Ligue 2 qui ont raté leur objectif, c'est le calme plat et les jours se suivent et se ressemblent. Depuis la fin de la saison, tout est bloqué au sein du club, ce qui a provoqué la grogne des joueurs. Les coéquipiers de Mokrani ne savent plus où donner de la tête et sont dans l'expectative quant à leur future destination. Le constat est tout à fait logique vu la situation confuse dans laquelle le club est plongé. La rue koubéenne attend avec inquiétude et impatience la prochaine sortie de Mecheri afin de connaître le sort de leur club. Sur le plan administratif, certains sont en train de bouger dans tous les sens, en ratissant très large par le biais de certains de leurs proches, pour convaincre certaines personnes influentes dans l'entourage du Raed. Selon des indiscrétions, tout le monde réclame son droit de reprendre le club dès les prochains jours. D'autres ont même entamé leur opération de « séduction » en lançant que des gens « friqués » vont racheter le club et sont ainsi en mesure de replacer le Raed en L2. En parallèle, des gens préfèrent travailler dans la discrétion et se préparent activement pour destituer Mecheri. Ce qui est sûr, c'est que rien n'est chatoyant à Kouba ces jours-ci tant la confuse et le mensonge règnent toujours. Idem pour les joueurs koubéens. Certains jeunes issus de l'école koubéenne, qui sont sollicités, ne veulent pas s'engager avec les autres clubs et préfèrent temporiser encore avant de décider quoi que ce soit. Mais leur patience ne pourra pas tenir très longtemps. Ainsi, le Raed reste le seul club du championnat qui a digéré calmement sa relégation aux enfers. C'est le statu quo, quoi. Les 1,2 milliard de la discorde Toutes les caisses des clubs professionnels devront être incessamment, fort probablement avant la fin de la semaine, renflouées par la somme de 12 millions de dinars (plus 500 mille de dinars) grâce au ministère de la Jeunesse et des Sports. Une enveloppe financière conséquente capable de désengorger la crise financière aigue qui asphyxie le RCK. Ce sera l'occasion de payer quelques dettes, notamment assainir partiellement la situation financière des joueurs. Seulement, ce n'est pas le cas pour la direction koubéenne. Cet argent sera partagé entre les membres du conseil d'administration qui espèrent récupérer «leur dû». En tous cas, les spéculations vont bon train et chacun attend avec impatience la rentrée de cette bouffée d'oxygène pour connaître son sort.