Razkallah (ent. du RAC) : «Lang est un bosseur, il faut l'aider !» Les stars ne font pas une équipe... commentait Samir Hadjaoui, comme s'il en savait quelque chose, lui qui vient de l'ESS où une star en cache une autre ! «Il est peut-être trop tôt d'en parler, mais on sent bien qu'il y a un groupe soudé qui est en train de voir le jour. C'est facile de le constater à travers la grosse débauche d'énergie laissée sur le terrain», explique encore le gardien kabyle, s'inspirant de la première mi-temps que venait de livrer son équipe face au RA Casablanca. C'est pourtant une équipe remaniée dans ses deux tiers que Lang avait alignée d'entrée de jeu. Hormis Meftah, Coulibaly, Belabbès et Dehouche qui étaient là la saison dernière, les autres sont tous nouveaux. Pourtant, cette notion ne s'est guère faite ressentir sur le terrain. Bonne circulation du ballon, jeu presque léché, les mécanismes paraissaient bien affûtés ! «On se retrouve plus facilement. Il y a toujours une solution indifféremment à gauche ou à droite. L'équipe évoluait en bloc et ceci facilitait la liaison défense- milieu-attaque», expliquait Braham-Chaouch. C'était le projet auquel s'était attaqué l'entraîneur Lang qui nous confiait que l'objectif de ce stage est de bâtir une équipe. «Je vais pour carrément bâtir une équipe. On a enregistré quinze départs depuis que je suis là. C'est tout un chantier qui est entrepris depuis les fondations», ironisait-il. Aujourd'hui, il paraît clairement que du chemin a été fait. Après, il va falloir que le groupe confirme les bonnes dispositions montrées face au RAC lors des derniers matches de préparation qu'il reste. A. A. A. Razkallah (ent. du RAC) : «Lang est un bosseur, il faut l'aider !» Le moins que l'on puisse dire de l'entraîneur du RAC, Abdelhak Razkallah, c'est qu'il n'a pas la langue dans sa poche. Il commente tout, même lorsqu'il était question de témoigner son amitié à Lang. «Lang est un technicien que j'ai eu à côtoyer lors de ses différents passages ici au Maroc. C'est un bosseur, il faut l'aider. Il a fait un énorme travail à Al Djadida. N'étaient les problèmes qu'il avait eus avec la direction de ce club, il serait encore en poste aujourd'hui», dit-il. Lang appréciera sans doute. A. A. A. La JSK à la une marocaine La rencontre devant opposer la JSK à Al Djadida, le 25 du mois en cours, a été longuement relayée par la presse marocaine hier matin. Le Matin titrait : «Al Djadida affrontera la JSK en amical» dans sa rubrique sportive. L'auteur de l'article est revenu longuement sur la préparation de la JSK à Casablanca, mais a aussi parlé de l'entraîneur Lang qu'on dit avoir postulé pour un poste au WAC et au RAJA. Berchiche et Maroci attendus hier Kouceïla Berchiche et Tayeb Maroci devaient rallier le centre Kahrama hier après-midi. Selon nos sources, les deux joueurs devaient débarquer à l'aéroport international Mohamed-V à 14h. Berchiche et Maroci, qui sont restés à la maison après s'être fait opérer du genou, ont rejoint le groupe à Casablanca sur demande du staff technique. Berchiche entamera a priori sa rééducation aujourd'hui, à en croire le kiné du club. Quant à Maroci, il devra patienter encore un peu. Le joueur n'enlèvera l'attelle qu'il porte qu'après un mois. Le retour du milieu de terrain à la compétition ne se fera pas avant deux mois minimum. «Azuka, ‘tu parles pas français' !» Les joueurs de la JSK n'ont pas arrêté de chambrer leur coéquipier Izu Azuka qu'ils taquinent pour son français approximatif. «Tu sais pas parler français du tout» lui lançaient-ils. «Je parle français, anglais et… kabyle» rétorquait-il. Explosion de rire générale ! Les joueurs ont fait du shoping Profitant du quartier libre qui a été accordé par Christian Lang, le premier responsable de la barre technique de la JSK, plusieurs joueurs kabyles ont décidé d'aller en ville pour découvrir Casablanca. Une fois sur les lieux, certains en ont profité pour faire du shoping, à l'image du défenseur malien Idrissa Coulibaly qui n'est pas revenu bredouille puisqu'il s'est offert une belle paire de chaussures. Tous dans l'eau Après plus d'une semaine de travail, le staff technique kabyle a autorisé les joueurs a piqué une tête dans la piscine. C'est donc avec un grand plaisir que les camarades de Meftah se sont défoulés, dans une ambiance bon enfant. On l'appelle «Mitcho» Beaucoup l'ignorent sans doute, mais Karim Braham-Chaouch est plus connu dans les différents clubs qu'il a fréquentés sous le surnom de «Mitcho». «Cela me rappele l'époque où je jouais au Mouloudia» commentait-il. Ce surnom s'est généralisé depuis peu au sein de tout le groupe, au point où même Lang l'appelle ainsi.