«Avec la défense qu'il avait, même une vieille femme n'aurait pas encaissé de but» Tout porte à croire que le grandissime derby de la capitale, qui aura lieu entre le Mouloudia et le voisin usmiste, sera chaud, très chaud même. L'ex-gardien usmiste a tenu dans cet entretien a précisé qu'il ne voulait pas trop parler de son ex-coéquipier de l'USMA, Merouane Abdouni, mais étant donné qu'il l'a traité de complexé, Zemma a tenu à lui répondre et en même temps mettre les points sur les i. * Alors Zemma, c'est un voyage harassant… Ah, oui ! Personnellement, j'étais très fatigué car je n'ai pas l'habitude d'effectuer de tels déplacements. Je me suis habitué pendant un bout de temps aux déplacements avec l'USMA, à Lisses, pour les stages. * Rentrons dans le vif du sujet. Votre ex-coéquipier de l'USMA, Abdouni, a dit dans ces mêmes colonnes que vous avez un complexe envers lui… C'est une très bonne question. Je veux lui répondre, parce qu'en quittant l'USMA, je n'ai pas voulu le viser par mes déclarations, même si tout le monde sait que j'ai quitté le club à cause de lui. C'était ma source de problèmes. Mais Abdouni m'a déçu parce que je ne l'ai pas visé. Mais je vais maintenant lui répondre. Depuis qu'il est revenu à la compétition, mes problèmes ont commencé. * Comment ça ? Il dit que j'ai un complexe envers lui, je pense que Zemmamouche est connu, j'ai un nom. Tout le monde connaît mes capacités. Je pense que Abdouni a la mémoire très courte, car il a oublié qu'il était l'éternel remplaçant de Mezaïr à l'USMA, et ce durant de longues années. Moi, je suis un joueur professionnel et discipliné. Je ne m'impose pas par la force, ce qui est honteux, comme il le fait. Moi, je n'appelle pas au téléphone Meftah pour lui demander de jouer. Moi, lorsque je quitte l'entraînement, je rentre directement à la maison ; et lorsque je ne suis pas convoqué, je reste au restaurant de l'équipe situé au stade pour dîner avec mes coéquipiers et me concentrer avec eux, bien que je ne sois pas concerné par le match, contrairement à lui qui quitte le stade en colère. Il dit que moi, je n'ai pas gagné de titres depuis que je suis en équipe fanion en 2005. Je tiens à lui préciser que si ma mère avait été gardienne de but de l'USMA entre 2000 et 2004, elle n'aurait pas encaissé de buts, car l'USMA était la meilleure équipe du pays sur tous les plans. En tout cas, j'ai beaucoup appris de Mezaïr qui est un très bon gardien. * Est-ce qu'il y a une différence entre le Mouloudia et l'USMA ? Oui, bien sûr. Au Mouloudia, les supporters connaissent très bien le foot. Ils savent faire la différence. Je vous donne un exemple. Lors de MCA-USMA en 2005, lorsque Enéramo avait égalisé pour l'USMA dans le temps additionnel, Abdouni a été porté en triomphe par les supporters du Mouloudia et les proches du club. Si j'avais encaissé un tel but sous les couleurs de l'USMA, j'aurais vécu une période plus que sombre. A l'USMA, par exemple, je me souviens d'un match remporté à Bologhine, et au moment où je m'apprêtais à quitter le stade, des supporters sont venus me féliciter en me disant texto : "Félicitations Zemma pour le match d'aujourd'hui, mais il y a un mois tu nous fais perdre et saboter." Comment voulez-vous qu'on réussisse dans un tel climat ? En plus, je suis venu au Mouloudia pour qu'on m'aide à être en équipe nationale, parce que dans ce club, on aide les joueurs, comme c'était le cas avec Benhamou, Kerbadj avec Ousserir et Hannachi avec Chaouchi, mais je n'avais personne pour défendre mes intérêts. Entretien réalisé par Hamza R. il est surpris par le naufrage de l'USMA Le gardien de but du Mouloudia, Mohamed- Amine Zemmamouche, était surpris d'apprendre que l'USMA a été humiliée par le FC Tours par 6 buts à 0. Une défaite qui a beaucoup surpris Zemma, qui n'a pas cessé de nous poser des questions sur ce match.