Le natif de Hammam Bouhadjar veut mettre son expérience au service de l'équipe en conseillant à ses dirigeants de rentrer à Oran et livrer des matches amicaux. Le natif de Hammam Bouhadjar veut mettre son expérience au service de l'équipe en conseillant à ses dirigeants de rentrer à Oran et livrer des matches amicaux. * Comment se déroule cette préparation jusqu'à présent ? Le début était assez difficile car l'absence d'infrastructures à notre arrivée nous a perturbés. Il a fallu que quelqu'un nous prépare le terrain avant notre arrivée. Mais dès qu'on a réussi à trouver un centre comme celui de l'université, on s'est focalisés uniquement sur le travail. * A quel stade de la préparation se trouvent actuellement les joueurs ? On est encore loin du niveau souhaité sur le plan physique. Il ne faut pas se mentir car notre forme va se vérifier tout prochainement sur le terrain. Notre public est très exigeant. Il veut nous voir au mieux de notre forme dès le premier match. Ça on le sait bien. Ce n'est pas facile de croiser le fer avec une équipe du CRB revigorée par son titre de Coupe d'Algérie. * On a constaté que les dirigeants éprouvent les pires difficultés à trouver des matches amicaux. Qu'en est-il au juste ? Ecoutez, des matches amicaux pendant le stage s'imposent. Il ne faut pas se contenter de quelques matches de réplique entre joueurs. On dit que le meilleur entraînement, c'est le match. Cela nous permettra de trouver la cohésion vu qu'il y a de nouveaux éléments parmi nous comme Meddahi, Zmit, Daoud et Berramla. Pour les intégrer, il faudra qu'on s'habitue à jouer ensemble. * Combien de matches faudra-t-il à l'équipe avant l'entame du championnat ? Selon mon expérience, j'ai toujours effectué des préparations d'intersaison avec une moyenne de cinq matches amicaux. Mais comme on est en retard, j'espère qu'on arrivera à décrocher au moins trois avant d'entamer le championnat. * Mais il est difficile de programmer des matches amicaux ici au Maroc… Le championnat du Maroc vient juste de se terminer. Il n'y a pas d'équipes disposées à nous donner la réplique. Il fallait penser à ce problème avant. * Vous, les joueurs d'expérience, êtes-vous consultés ? Normalement, les responsables du MCO devraient nous consulter car nous, les joueurs, on sait bien comment se déroulent ces stages-là. Même un président chevronné n'en saura pas autant que nous. Bien qu'on travaille dur et que tous les moyens existent ici, cela risque d'être insuffisant car il nous faudra des matches amicaux. Pour cela, il existe une solution. * Laquelle ? On peut rentrer au pays ce vendredi et programmer une série de matches amicaux avec les équipes de notre région et jouer aussi sur le terrain dans lequel on accueillera nos adversaires, des équipes comme le NAHD, le CRT et Zidoria. Trois matches nous suffiront pour avoir des matches dans les jambes. * Donc vous souhaitez écourter le stage du Maroc… C'est la seule solution pour pouvoir prendre part à des matches amicaux car si on reste jusqu'au 31 juillet sans jouer le moindre match amical, on va prendre des risques. Même l'entraîneur avoue qu'on est en retard, donc on n'a qu'à rentrer ce vendredi pour jouer les rencontres amicales afin de nous habituer au terrain et au public. Il ne faut pas découvrir nos supporters directement le jour du match. Nous avons, certes, de l'expérience, mais les nouveaux joueurs devront passer par cette étape. * Ne pensez-vous pas que durant ce match contre le CRB vous allez devoir parer à cette insuffisance physique par la motivation ? Il y a des éléments qui sont suffisamment expérimentés au Mouloudia pour surmonter cet obstacle et bien gérer ce début de saison. Je fais allusion à Kechamli, Ouasti, Chaïb, même les nouveaux comme Daoud et Meddahi. * Selon vous, Mansour Hadj devra-t-il compter sur l'expérience pour le début du championnat ? Non, je parle juste de ce premier match face au CRB. Après, l'entraîneur aura deux semaines pour recharger les accus des joueurs. Ensuite, il sera libre de choisir les joueurs dont il juge qu'ils sont en forme. Ce que je viens de dire me semble la seule solution à notre problème. Entretien réalisé par Amine L.