Lang : «Cette fois, l'efficacité était au rendez-vous» De nos envoyés spéciaux à Casablanca : Achour Aït Ali et Lahlah Zahir C'est que la préparation de la JSK se déroule dans de très bonnes conditions et cela à tous les niveaux. Hier, la formation kabyle a enregistré une nouvelle victoire sur les matches qu'elle a livrés au royaume alaouite. Cette fois, l'adversaire du jour avait pour nom le Wydad de Fès qui évolue en première division dans le championnat marocain. Cette formation n'a pas pu tenir tête aux Kabyles qui l'ont emporté sur le score de 3 à 1. Les coéquipiers de Meftah n'ont pas mis beaucoup de temps pour trouver le chemin des filets, à la 5', Braham Chaouch sert Hamiti qui réussit à ouvrir la marque. A la 18', la JSK a failli doubler la mise par le biais de Yahia Chérif, mais son coup de tête a été dévié difficilement en corner par le gardien de but de Fès. Quelques instants plus tard, plus précisément à la 36', Hamiti et Braham Chaouch s'échangent les rôles, le premier se transforme en passeur et le second en buteur. En deuxième mi-temps, les Kabyles ont poursuivi leur domination, mais cela n'a pas empêché les Marocains de réduire la marque sur penalty à la 72'. Trois minutes après, Azuka aggrave la marque pour la JSK qui assure et se rassure avant son dernier match face à el Djadida. L'équipe alignée : Hadjaoui, Meftah, Oussalah, Coulibaly, Belkalem, Dehouche, Chérif El Ouezzani, Yahia Chérif, Hamiti (Akkouche 46'), Chaouch, Aoudia. La 2e équipe alignée : Mazari, Benhocine, Hamlil, Bellabés, Saïdi, Ziti, Boukria, Douicher, Azuka, Tedjar, Akkouche. Une rallonge de 60 Euros pour ses joueurs Moh Chérif Hannachi était tellement content de la prestation de ses joueurs face au Wydad de Fès qu'il a décidé de leur accorder 60 euros comme rallonge aux frais de mission qu'ils ont déjà touché auparavan. Maroci et Berchiche n'ont rien raté du spectacle Malgré leurs blessures, Tayeb Maroci et Koceila Berchiche ne ratent rien de ce que font les autres joueurs durant ce stage de préparation. Hier, les deux joueurs n'ont pas manqué de venir assister à la réplique entre leur équipe et le Wydad de Fès Terrasse bondée Les présents au centre Kahrama ont profité de leur présence sur les lieux pour venir assister au match amical entre la JSK et le Wydad de Fès. A titre d'exemple, la terrasses qui se trouve juste à côté du terrain était bondée de monde. Echange de fanions Avant le coup d'envoi de la rencontre entre les deux équipes, les deux capitaines équipe ont échangé les fanion de leurs clubs respectifs, une attitude normale puisqu'il s'agit d'un match international. Hamiti blessé au genou A la mi-temps, Farés Hamiti a été dans l'obligation de quitter ses coéquipiers malgré une très bonne prestation en première mi-temps. Et pour cause, l'attaquant kabyle a contracté une blessure au niveau du genou. Afin d'éviter que son cas s'aggrave, l'entraîneur a décidé de la faire sortir. La grève de la Royal Air Maroc pourrait retarder le retour de la JSK En ce moment, une grève secoue la société de transport aérien, la Royal Air Maroc. Cela est suivi avec beaucoup d'intérêt de la part des responsables de la délégation kabyle dans la mesure où la JSK doit rentrer au pays ce lundi. La poursuite de la grève pourrait retarder son retour en Algérie. Lang : «Aujourd'hui, l'efficacité était au rendez-vous» «Ce match était un bon test vu la qualité de notre adversaire et la prestation que nous avons fournie. Au-delà du résultat technique, ce qui retient mon attention, c'est que les joueurs ont respecté mes consignes à la lettre et se sont montrés très efficaces surtout en première mi temps.» Le président de Fès présent Le président de la formation de Fès, Abderezzak Sebti n'a pas manqué de venir assister personnellement au match qu'a livré hier son équipe face à la JSK. C'était aussi une occasion pour lui de rencontrer son homologue kabyle. Sous les yeux de Hannachi La JSK a effectué son déplacement au Maroc sans son président, Moh Chérif Hannachi. Ce n'est qu'avant-hier, que ce dernier a rejoint son équipe sur son lieu de stage à Casablanca. Le match d'hier face au Wydad de Casablanca a été pour lui la première occasion de voir à l'œuvre la JSK dans son nouveau look. * Il a apprécié la prestation de son équipe Le président kabyle a été agréablement ravi par la prestation de son équipe face au Wydad de Fès. Il a jugé que ses joueurs ont fournis un très bon match qui l'a rassuré. Les reclus sortent de leur coquille Mercredi matin, les coéquipiers de Meftah ne se sont entraînés qu'une seule fois. Une séance consacrée exclusivement à l'aérobic. La séance technico-tactique habituelle du soir a été annulée. Le staff technique a décidé d'accorder quartier libre aux joueurs pour tout l'après-midi. Comme l'autre fois, les joueurs en ont profité pour sortir en ville. A chacun ses soucis ! Certains sont sortis prendre l'air, d'autres pour faire des achats. On en croisait un à chaque recoin de «Bab Merrakach», l'un des deux plus populaires marchés de Casablanca. Fin du stage lundi 4,3,2,1... le compte à rebours enclenché ! Le stage de Casablanca tire à sa fin. Les Canaris lèveront l'ancre dans quatre jours. Après quoi, le groupe aura passé en tout et pour tout dix-huit jours de préparation. Le staff technique a amorcé cette semaine la dernière ligne droite du stage, où le programme de travail a été revu dans sa base. Le programme a été baissé dans sa charge, mais le volume a gagné en intensité. L'entraîneur Lang ne retient que des satisfactions à quelque quatre jours, nous le disions, de la fin du stage. La préparation se poursuivra à Tizi Ouzou jusqu'à la reprise du championnat où les Canaris seront appelés à rendre visite au CABBA à l'occasion de la première journée du championnat, fixée au 6 août prochain. Lang préfère par ailleurs observer le wait and see lorsqu'il était question de dresser un premier bilan de la préparation. «Je préfère attendre de vérifier tout ça sur le terrain. C'est les résultats qui vont trancher», dit-il. Pour le moment, le groupe donne l'air d'avoir bien bossé. «Physiquement, on a sué», confient-ils. L'autre satisfaction est le fait qu'il n'y a pas de blessés au sein du groupe, en dépit de l'enregistrement de quelques petits bobos sans gravité. Jusque-là, les clignotants sont au vert. Le groupe vit bien ensemble. Aucun foyer de tension décelé. Autant de prémices d'un groupe soudé, nous écrivions. Les coéquipiers de Meftah rentrent au pays lundi. Ils devraient bénéficier d'une ou deux journées de récupération avant de reprendre le travail. Le cap sera mis dès lors sur le match face au CABBA. En attendant, le stage se poursuit tranquillement. A. A. Belabbès : «Je finirai par m'imposer» Farid Belabbès dit ne pas baisser les bras. Il pense que ses chances de décrocher une place de titulaire restent intactes. * Après deux semaines de stage au Maroc, la lassitude et la fatigue ne commencent-elles pas à se faire ressentir ? Non, pas vraiment. On tient le coup. C'est vrai que ce n'est pas facile de vivre comme des reclus, mais on s'adapte. Le groupe vit bien ensemble. C'est le plus important. Et puis, il ne reste pas vraiment beaucoup. Cinq jours, ça passe vite ! * L'année dernière, vous vous êtes préparés ici à Kahrama, y a-t-il une différence ? Oui, dans l'ambiance et la manière de travailler. Physiquement, on a beaucoup bossé. L'autre point important, je vous disais, est l'ambiance qui y règne. Il n'y a aucune tension. Que de la bonne humeur. Ça se sent. * Deux autres défenseurs ont rejoint le groupe récemment, comment avez-vous accueilli ces deux arrivées ? Le plus normalement du monde. Je n'ai aucun avis à émettre. Le club a jugé qu'il fallait renforcer le secteur défensif et c'est fait. Après, pour le reste, c'est à nous de nous battre pour nous imposer. * Jusque-là, Coulibaly et Belkalem sont bien partis pour s'imposer dans l'axe de la défense, qu'en pensez-vous ? C'est un choix logique. Ils étaient déjà là la saison passée. Ils ont joué ensemble et ont montré qu'ils étaient bons. Je ne le nie pas. Cela dit, je ne baisse pas les bras aussi. Je pense avoir déjà prouvé qu'on pouvait compter sur moi. Je compte bien m'imposer. En football, il n'y pas de certitude. Entretien réalisé par Achour Aït Ali Saïdi : «Aujourd'hui, je me sens plus libéré» Lyes Saïdi commence à prendre ses aises. Le jeune milieu récupérateur dit s'être complètement fondu dans le groupe. Il nous parle dans l'entretien qui suit de son intégration et de bien d'autres choses. * Vous êtes à la dernière ligne droite du stage de Casablanca, quel bilan faites-vous de la préparation effectuée ici ? Je pense que tout le monde est satisfait de la qualité de la préparation effectuée jusqu'ici. Je parle du point de vue personnel, car j'ai beaucoup bossé ici. Pour être honnête, c'est la première fois que je suis soumis à une aussi grosse charge de travail. Cela dit, je ne m'en plains pas. Bien au contraire. J'ai bien tenu le coup. Physiquement, je me sens en pleine forme. * Quinze jours se sont déjà écoulés, ça n'a pas été long ? Si, un peu ! Il n'est jamais facile de rester une aussi longue période coupé de tout. Mais on essaye de gérer ça. On se dit qu'on est là pour la bonne cause. C'est un sacrifice qu'on se doit de consentir si on veut réussir notre saison. * Comment décrirez-vous l'ambiance au sein du groupe ? Elle est super ! Le groupe vit bien. Sans aucune tension. On bosse beaucoup, c'est vrai, mais il y a toujours un petit moment pour rigoler, se raconter des blagues, histoire de se changer un peu les idées. Le coach insiste beaucoup sur ça. Je pense que c'est une bonne chose. Ça casse la routine. Aussi, entre nous le courant passe très facilement. * En tant que nouveau, comment s'est faite votre intégration au sein du groupe ? Naturellement. Les quelques réticences que j'avais au départ ce sont complètement dissipées en arrivant ici. Ce stage était l'occasion pour moi de me fondre complètement dans le groupe. Là, je ne me considère plus comme un bleu. Du moins, pas du côté relationnel. J'ai mes affinités dans le groupe. J'échange avec tout le monde. Je me suis vite adapté à la vie de l'équipe. * Techniquement, comment jugez-vous votre rendement lors des matches de préparation disputés ? Les premiers matches, c'était couci-couça. J'avais un peu de mal à trouver mes repères. Pour tout vous dire, psychologiquement je n'étais pas dans les meilleures dispositions. Il y avait cette réticence dans le dernier geste. La peur de mal faire, voilà. Mais lors des deux derniers matches, je pense m'en être pas mal sorti. Je me sens plus libéré, plus à l'aise. Après, c'est au coach de voir. Entretien réalisé par Achour Aït Ali