«N'oubliez pas que c'est sous les couleurs de l'USMH que je gagne mon pain... » * L'ambiance semble parfaite au sein du groupe, cela est sûrement dû aux bons résultats n'est-ce pas ? Naturellement, quand il y de bons résultats cela crée toujours une bonne ambiance au sein du groupe. Cela nous encourage et nous donne l'envie de travailler et de persévérer davantage. * La phase aller tire à sa fin et au vu de vos bons résultats vous n'ambitionnez pas de voir plus haut, et viser une des premières places ? Pour nous, le plus important est d'assurer le maintien qui est notre objectif principal. Cela ne veut pas dire que nous allons en rester là. Si l'opportunité de jouer les premiers rôles se présente à nous il est évident qu'on se jettera dans la course. Mais on n'en est pas encore là. * Votre équipe s'apprête à rencontrer l'Entente de Sétif en coupe d'Algérie, comment se présente pour vous ce match ? C'est une rencontre très difficile qu'il faudra prendre, bien sûr, avec un maximum de sérieux. La coupe est une compétition qui intéresse beaucoup nos supporters, nous devons leur faire plaisir. Je pense qu'on est capable d'assurer la qualification, et personnellement je reste confiant quant à une victoire de mon équipe. * Mais l'ESS n'est pas un client quelconque ? Certes, mais cela ne change rien dans notre détermination. Pour moi ce sera un match équilibré entre deux équipes ayant une grande expérience dans cette compétition. Nous sommes très motivés pour gagner ce match et arracher une qualification. Même si l'ESS possède des individualités, cela ne nous impressionne pas pour autant, car nous aussi nous avons des atouts à faire valoir. * Qu'est-ce que cela vous fait d'affronter l'Entente, le club de votre ville ? En tant que professionnel, je jouerai le plus normalement du monde. Sétif est certes ma ville natale, où vit encore toute ma famille, mais cela ne m'empêchera pas de faire un grand match. N'oubliez pas que c'est sous les couleurs de l'USMH que je gagne mon pain... * Ce genre de rencontres attire beaucoup de supporters, y compris les Sétifiens ; on imagine déjà l'ambiance au stade de Bouira... Exact, nos supporters ont toujours été là dans les déplacements, surtout lors des matches de coupe. Comme la ville de Bouira n'est pas un long déplacement, je pense que nos supporters seront présents en force ce week-end. * Sur le plan personnel, vous êtes parmi les nouvelles recrues qui se sont imposées au sein de l'équipe de façon indiscutable ; Vous vous y attendiez ? Dès mon arrivée, je savais que cela allait être difficile de m'imposer au sein d'une équipe qui renferme des éléments confirmés qui ont contribué à l'accession de l'équipe. Mais au fond j'avais un pressentiment, surtout après les premières rencontres amicales où j'avais laissé apparaître des prédispositions à réussir au sein de cette jeune formation. * Vous devez être un homme comblé ? En fait, je suis très heureux d'avoir atteint ce niveau dont j'ai toujours rêvé. Ma réussite n'est pas le fait du hasard. Pour y arriver, j'ai souffert en travaillant d'arrache-pied avec tous les sacrifices que cela m'a valu. Entretien réalisé par Nacer-Eddine Ratni Le match en direct sur la 3 et l'ENTV Considéré à juste titre comme une de ces trente-deuxième de finale de la coupe d'Algérie des plus palpitantes, le match ESS-USMH qui aura lieu au stade de Bouira sera retransmis en direct sur les deux chaînes de télévision algériennes la 3 et l'ENTV. La retransmission s'effectuera en duplex avec l'autre choc du jour mettant aux prises la JSK et l'ASO au stade de Koléa. Autant dire que les pantouflards ne risquent pas d'avoir tort, surtout s'il fera un temps à ne pas mettre un chien dehors.
Changement dans le programme des entraînements L'administration du stade de Bouira ayant dû, pour cause d'intempéries, annuler le créneau qu'elle avait bien voulu accorder aux Sétifiens pour s'entraîner mercredi après-midi sur le terrain où aura lieu leur match face à El Harrach, Aït Djoudi s'est retrouvé contraint de convoquer ses joueurs pour une dernière séance le matin dans leur antre du 8-Mai. Du coup, le déplacement qui devait s'effectuer le matin du même jour a été décalé et ce n'est qu'à 15 h 30 que les Noir et Blanc ont pris la route pour Bouira où ils ont passé la nuit dans l'établissement initialement retenu.
En cas de qualification, Serrar promet une prime de 100.000 dinars Cent mille dinars (100.000 DA), telle est la coquette somme que percevra chaque joueur sétifien en cas de qualification pour les 16es de finale. C'est le même montant que Serrar a promis à ses joueurs durant le prochain tour et la récompense pourrait être revue à la hausse au fur et à mesure des tours que les Sétifiens réussiront à franchir. Voila donc Hadj Aissa et Cie bien motivés pour savoir ce qu'il leur reste à faire pour satisfaire leurs supporters qu'on a vu hier se préparer à faire le déplacement en masse.
Hier à 15h, pas de Hanitser Alors que sa venue à l'USMH était annoncée de façon certaine, l'attaquant oranais ne sera vraisemblablement pas Harrachi. Le joueur qui, pourtant avait trouvé un accord la veille avec le président Laïb, a attendu jusqu'à la dernière minute un appel du premier responsable pour la signature du contrat, sans recevoir le moindre signe d'un quelconque dirigeant Cela étant, il serait impensable que Hanitser qui, hier à 15h était encore à Oran, puisse signer à l'USMH dans la soirée avant la fermeture du mercato prévue à minuit. Cet épisode ressemble étrangement à celui de Jérôme et Massa, avec qui les dirigeants se sont ravisés à la dernière minute après que tout a été conclu entre les deux parties.
Entre Bouira et Aïn El Fouara, une histoire de chaud et froid Si c'est pour la quatrième fois dans l'histoire des deux clubs que Dame coupe met les Harrachis sur le chemin des Sétifiens, c'est pour la troisième fois que ces derniers sont appelés à jouer leur chance dans le cadre de la même épreuve au stade de Bouira. Une ville qui jusque-là a soufflé le chaud et le froid dans le camp ententiste où, il y a quatre ans de cela, après neuf (09) ans d'échec au premier tour national, les Noir et Blanc avaient réussi à franchir enfin ce même tour des 32es de finale aux dépens de la formation du Paradou. Cela avait bien sûr fait chaud au cur des socios du club phare des Hauts plateaux qui espéraient alors voir leur favoris faire la jonction avec ce glorieux passé quand les Sétifiens faisaient la razzia dans l'épreuve populaire dont ils n'avaient alors pas usurpé la qualité de grands spécialistes devant l'Eternel. Malheureusement, les fans de Aïn El Fouara allaient devoir déchanter quand de retour au stade de Bouira, ils allaient essuyer un sévère coup de froid en assistant, impuissants, à l'élimination de leur équipe battue par le Mouloudia d'Alger (1-2) qui n'était autre que le futur vainqueur de l'édition. En somme que d'émotions seront exhumées cet après-midi en ces lieux où les Ententistes seront partagés entre le souvenir de la joie et celui de la déception en attendant de voir quel verdict rendra cette fois Bouira. Toute la question est là, même si du côté de chez Ouled Sid El Kheir on croise les doigts pour que le baromètre vire de nouveau à la joie sans risque d'être démentis par la loi des séries, du chaud au froid etc.
Sétif - El Harrach, c'est à qui de passer la quatrième ? Cette affiche ESS-USMH tend à devenir un véritable classique de l'épreuve populaire par excellence, puisque c'est la quatrième fois que Dame coupe nous tire de son chapeau ce numéro qui a été gagnant à deux reprises pour les Ententistes qui, après s'être faits éliminés aux quarts de finale en 1983 par les Harrachis vainqueurs (2-0) au stade du 1er-Novembre à Tizi Ouzou, allaient renverser la vapeur en 1991 dans la même enceinte en sortant l'USMH en 16es de finale aux tirs au but à l'issue d'un match attrayant ayant mené les deux antagonistes jusqu'aux prolongations sans parvenir à se départager (1-1). La dernière confrontation en date entre les deux formations remonte à l'année 1996 et l'ESS avait récidivé en l'emportant cette fois (1-0) dans son stade du 8-Mai en vertu du règlement de l'époque qui stipulait que la première équipe tirée au sort joue à domicile. C'était encore en 16e et donc aujourd'hui, c'est un face-à-face inédit qui attend Sétifiens et Harrachis pour le compte des trente-deuxièmes, un tour que les premiers cités entendent bien franchir conformément à leur désir de renouer avec une bonne vieille tradition les liant à jamais avec Dame coupe en souhaitant seulement qu'il ne prenne pas à cette dernière de faire des caprices en leur jouant un mauvais tour à sa façon. En tout cas, elle ne risque pas de trouver meilleurs courtisans en ces temps où les Sétifiens sont pratiquement les seuls à avouer leur penchant pour la coupe.