Les responsables du sport en Libye se sont réunis en urgence Le président du Comité olympique libyen, Nabil Al Alam, a été kidnappé dimanche en plein centre de Tripoli, capitale libyenne, indique la presse locale et même internationale. C'est son frère Salah qui a confirmé l'information sur le coup à la nouvelle chaîne de télévision locale. Selon les différentes thèses liées à cet enlèvement, un groupe armé composé de presque dix personnes a encerclé le véhicule du président du Comité olympique, alors qu'elles étaient à bord de deux voitures. Ces individus sont descendus avec leurs armes et ont pris de force Nabil Al Alam, sous prétexte qu'ils étaient de l'armée libyenne et qu'un mandat d'arrêt est délivré à l'encontre du responsable du sport en Libye, sans présenter la moindre justification. «Neuf hommes armés, qui se faisaient passer pour des membres de l'armée libyenne, ont fait descendre M. Al Alam de sa voiture en plein centre-ville, vers 15h locale (13h GMT) et l'ont emmené vers une destination inconnue», a indiqué le directeur de son bureau, Arafat Jouan. Depuis ce moment, le président COL n'a plus donné signe de vie, et aucune information n'a encore filtré sur le lieu de sa détention, surtout qu'aucune partie n'a revendiqué l'enlèvement. C'est un véritable coup dur pour les responsables de la Fédération libyenne de football qui espèrent jouer à Tripoli, surtout après avoir saisi la Confédération africaine de football, il y a une semaine, pour lui demander la domiciliation de ce Libye-Algérie, soit à Tripoli soit à Benghazi. Désormais, la Fédération libyenne est en position de faiblesse Désormais, la Fédération libyenne de football est dans une position de faiblesse vis-à-vis de la CAF pour demander la domiciliation de la rencontre sur le sol libyen. Au départ, le président Kuweïdir Muftah ne cessait de dire que la situation en Libye sur le plan sécuritaire s'est améliorée, mais au fil du temps, on s'est tous aperçus que la situation est très tendue. La preuve, c'est que le président du Comité olympique local a été kidnappé par un groupe de terroristes, à quelques jours du coup d'envoi des JO. Ainsi, l'on se demande quel serait le sort de l'équipe algérienne, si la rencontre est domiciliée en Libye. La question mérite, désormais, d'être posée au président de la FLF. Le tournoi international prévu à Tripoli plus que jamais remis en cause Avec tout ce qui s'est produit lors des dernières 48 heures sur le sol libyen et ce kidnapping surprenant du président du Comité olympique local, la situation sécuritaire en Libye est complètement en péril. D'ailleurs, le tournoi international que voulait organiser la Fédération libyenne est complètement remis en cause. Les pays invités pour ce tournoi comme le Maroc, le Soudan et Haïti peuvent ne pas répondre favorablement à cette invitation, du fait que le climat est très tendu là bas. Sur un autre volet, la FLF a demandé à la CAF et à la FIFA de déléguer une commission spéciale dans le but d'assister à ce tournoi et de faire le constat sur la sécurité en Libye, afin de permettre aux Chevaliers de la Méditerrané de jouer à domicile durant le dernier tour des éliminatoires de la CAN 2013 et les matchs restant des éliminatoires du Mondial 2014. Les responsables du sport en Libye se sont réunis en urgence Par ailleurs, juste après la confirmation de ce kidnapping, les responsables du sport en Libye ont tenu une réunion d'urgence où ils ont dénoncé cet enlèvement. On croit même savoir que le président de la FLF, Kuweïdir Muftah, était présent lui aussi à cette réunion et il n'avait pas caché sa déception suite à ce fait qui va lui compliquer la tâche. En tout cas, cette affaire arrange les affaires de l'Algérie puisque, désormais, à 99%, la rencontre n'aura pas lieu sur le sol libyen, avec tous les risques que peut engendrer le déplacement des Verts à Tripoli, surtout que sur le plan politique les relations sont très froides.