Y aurait-il un cas Efossa ? Comparativement au premier stage de Hammam Bourguiba, effectué par les camarades de Djilali avec une organisation exemplaire, il s'avère que, pour ce second, certaines contraintes sont là et perturbent sensiblement le plan mis en place par l'administration de Ferssadou. A commencer déjà par la date, il y a eu un flottement de quarante-huit heures environ. Ensuite, il y a le lieu du stage proprement dit. De Hammam Bourguiba, on reparle de Rihana et de Nour El Aïn, situés à Aïn Draham, et présentant moins de moyens de préparation. Toujours est-il, c'est que du côté de Boulhabib, on semble s'essouffler un tant soit peu et une réaction serait la bienvenue pour continuer sur la lancée constatée en début de phase préparatoire. Départ aujourd'hui Peut-être que dans un but d'avoir tous les atouts en main, Boulhabib aurait décalé le départ de ses troupes d'une ou deux journées. Pour l'heure, le départ officiel est confirmé pour aujourd'hui en début de soirée. La destination sera Aïn Draham et on avance Nour El Aïn comme lieu de résidence des troupes clubistes. Un forcing de la part des dirigeants clubistes aurait permis de dégager cette solution et de donner l'opportunité à Bezzaz et ses camarades de relancer leur travail. Effectif revu à la baisse En comparaison à l'effectif du premier stage de Hammam Bourguiba, ce dernier devrait connaître certains aménagements. Le premier regroupement a commencé avec pas moins de trente joueurs, alors que l'actuel pourrait voir seulement vingt-cinq. Ainsi, Boulhabib a pris compte sur les éléments qui étaient sous surveillance du staff technique avant la décision finale. Les joueurs qui n'ont pas fait l'unanimité sont : Bouhenna, Abbes et Bensam. D'où les réticences de l'administration Boulhabib pour engager le processus de signature de leur contrat. Il y a aussi le cas de l'attaquant Cheraïtia qui attend ses papiers de la formation du Mouloudia de Saïda, et, enfin de l'ex-Husseindéen, le défenseur Bouamria, qui a manifesté clairement le vœu de quitter un club où il ne faisait pas bon de rester. C'est ce qu'a déclaré le joueur dès son premier contact avec le président harrachi Laïb. Ce dernier fort de la relation de certains proches avec l'administration clubiste est certain d'avoir les papiers de Bouamria. Y aurait-il un cas Efossa ? Entendre certains proches de l'administration clubiste évoquaient la possibilité de recruter un autre étranger, l'on se rend compte que, peut-être, le torchon brûle entre Efossa et le CSC. A la base de ce probable problème figure le fait que le joueur nigérian aurait demandé à prendre la totalité de son argent sans cette facilité dans le temps. Une situation non appréciée par les dirigeants du club. On parle aussi de l'éventualité de lâcher Efossa vers d'autres clubs dans le cas où des propositions rentables pourraient voir le jour. En tout état de cause, ce type de contrainte pourrait influer négativement sur le comportement du joueur durant ce stage. Moralement ce serait un frein et cet élément n'a pas encore retrouvé toute la sérénité pour se préparer en conséquence. L'identité de celui qui pourrait remplacer Efossa n'est pas encore connue, même si l'on parle avec insistance de l'attaquant vedette de la sélection du Togo. ------------------------- Cheraïtia se positionne comme Clubiste L'entêtement des dirigeants de la formation du Mouloudia de Saïda de ne pas libérer l'attaquant Cheraïtia est loin de le décourager. Il maintient ses dires et espère rencontrer le président saïdi pour être définitivement fixé. Du côté de l'administration du club, on vient de lui relancer l'invitation de prendre part au second stage d'Aïn Draham qui commencera aujourd'hui. -------------------- Fersadou rassure les Sanafir Concernant le feuilleton Lemerre, il semblerait que les choses pourraient aller dans le sens de la normale. En effet, le président du conseil d'administration du club, Ferssadou, aurait reconnu avoir discuté avec l'entraîneur Lemerre, après la rencontre amicale face à l'OGC Nice. Ce dernier ne trouverait pas de problème particulier et serait présent en Tunisie pour entamer son travail. Une déclaration qui a satisfait les milliers de Sanafir qui savent que leur équipe est en train de perdre un sacré temps sans un staff technique installé officiellement et surtout au complet. Pallier au plus pressé Au vu de la tournure des choses pour lancer ce second stage de préparation, le staff technique actuel, composé de Bounaas, Laabani et Laouar, a prévu d'effectuer une séance d'entraînement, dans la soirée de vendredi, au stade annexe Hamlaoui. Une manière de ne pas trop laisser les joueurs sans efforts physiques, eux qui doivent rester en alerte après le stage de Hammam Bourguiba et le match de Nice. Ce sera l'unique séance, puisque les joueurs quitteront la ville des Ponts au lendemain de cet entraînement.