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ESS : Le contrat de Kaci déchiré
Publié dans Le Buteur le 16 - 08 - 2012

Aoudia : «Je n'ai négocié ni avec l'USMA ni avec la JSK.»
Et ce qui devait arriver arriva ! La direction ne pouvait pas contenir éternellement le problème financier qui a fini par lui exploser en plein visage. Avant-hier soir, l'Entente a connu sa première crise de l'année. Trois joueurs, et non des moindres, ont boycotté la première séance au 8-Mai-45 pour chèques sans provisions. Il s'agit de Chalali, Kaci et Demba. Les trois joueurs, comme nous l'indiquions hier, s'étaient présentés dans la journée à la banque pour retirer l'argent représentant une avance de quatre mois de salaire, mais grande fut leur surprise de trouver les comptes vides, sans aucun sou. Ils ont piqué tous les trois une colère noire et ont même décidé d'annuler leur engagement avec l'Entente et de claquer la porte. Evidemment, la première chose qu'ils ont faite, c'était de sécher la séance d'entraînement qui s'est déroulée avant-hier soir, la première à Sétif après le retour de l'équipe de Sousse. Une séance qui a été caractérisée aussi par l'absence de Hammar et Arab qui n'avaient pas la tête à ça. Ayant eu vent de la décision des trois joueurs, ils devaient coûte que coûte trouver une solution au problème. Au moment où l'équipe s'entraînait, les deux hommes étaient en train de chercher l'argent.
Chalali et Kaci ont demandé la résiliation de leur contrat
Et dans la soirée, Kaci et Chalali ont demandé carrément la résiliation de leur contrat du moment qu'on a trahi leur confiance et qu'on leur a menti dès le premier jour. D'autant que les chèques qu'ils ont reçus ne pouvaient pas être encaissés car il y manquait une signature, celle du trésorier. Mais en même temps, le porte-à-porte que faisait le président de l'Entente de Sétif, Hassan Hammar avec son collaborateur, Arab, a fini par donner des résultats. Les deux hommes avaient fini par réunir une bonne somme en devises qu'ils sont allés emprunter chez des particuliers.
Minuit, Hammar reçoit les joueurs
Ce n'est qu'à partir de ce moment que Hammar a accepté de recevoir les joueurs en colère. Il faut savoir qu'ils n'étaient pas trois, mais quatre après l'arrivée d'un quatrième joueur, Khdaïria, qui est dans le même cas que les autres, sauf que, lui, n'a pas boycotté l'entraînement.
Demba encaisse 40 000 euros
Il était minuit le mardi soir quand Hammar était enfin prêt à les affronter, mais il a refusé de les recevoir tous en même temps. Il a insisté à ce qu'il les reçoive un par un, ce que les quatre joueurs ont dû accepter. Le premier à être reçu, c'est Demba qui a pu encaisser 40 000 au lieu de 44 000 euros car il aurait déjà encaissé la différence. Mais en même temps, Hammar et Araba n'ont pas laissé passer l'occasion de savonner le joueur et de lui faire comprendre qu'ils ne toléreront plus un comportement pareil, encore moins une absence à l'entraînement.
Khdaïria a reçu 23 500 euros
De son côté, le gardien Khdaïria a reçu la somme de 23 500 euros, ce qui représente deux salaires et demi à raison de 9 000 euros par mois. Le gardien a accepté la somme et les deux dirigeants de l'Entente ont dû apprécier son comportement car lui, il s'est entraîné d'abord, puis il est venu réclamer.
La situation a été clarifiée avec Chalali
Pour le cas Chalali, les deux dirigeants de l'Entente lui ont fait savoir qu'il ne devait pas aller directement à la banque sans les en aviser. On aurait pu lui dire en effet, que l'argent n'était pas rentré et qu'il devait attendre deux ou trois jours avant d'aller encaisser son chèque. En tout cas, et ce qui est important, c'est que le problème a été réglé. On a remis au joueur la somme de 56 000 euros, soit une avance de quatre mois de salaire à raison de 14 000 euros par mois. Et normalement, à partir du moment que tout a été réglé avec les trois joueurs cités ci-dessus, ils devaient tous les trois intégrer le groupe hier soir à l'entraînement.
Kaci exige une avance de 8 mois de salaire
Si les choses se sont bien passées avec Demba, Chalali et Khdaïria, ce n'était pas le cas avec Ahmed Kaci malgré la disponibilité en argent liquide des quatre mois de salaire qu'il avait exigés. Comme prévu, on lui a réuni les 52 000 euros, mais à la surprise de Hammar et son collaborateur, le joueur a changé d'avis. Après ce qui s'est passé, il a décidé de poser d'autres conditions. Au lieu d'une avance de quatre mois, il a exigé une avance de huit mois de salaire. Il a justifié cela par le fait qu'il ne pouvait plus faire confiance à la direction du club après ce qui s'est passé. Hammar a essayé de raisonner le joueur en lui faisant savoir qu'il exagère un peu avec cette nouvelle condition. En vain. Kaci n'a rien voulu savoir, il voulait une avance de huit mois et non de quatre. Il s'est dit que dans quatre mois, il allait vivre une situation pire que celle-là, et qu'il valait mieux prendre ses précautions. Bien entendu, Hammar n'a pas accepté et on a été obligé d'arrêter tout avec Ahmed Kaci. Son contrat a été déchiré sur place avant qu'il rende le chèque qui était en sa possession. C'est de cette manière que la direction de l'Entente a pu étouffer cette première crise de la saison, non sans y laisser des séquelles, sachant qu'une autre bombe peut éclater d'un moment à l'autre.
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Et les anciens ?
Ce qui s'est passé ces deux derniers jours avec cette histoire de chèques sans provision et les quatre joueurs émigrés qui ont obligé la direction à les payer en liquide risque d'avoir de graves conséquences si les anciens joueurs demandent à leur tour d'être régularisés au même titre que les autres. Les dirigeants savent, en effet, que les anciens joueurs ne vont pas tarder à réagir et à se manifester du moment qu'à eux aussi, on avait promis de les régulariser à leur retour de Sousse. De plus, ce sont cinq, six, sept et huit mois de salaire qui sont en suspens, et non trois ou quatre mois. Afin de régler ce problème, qui est énorme et très compliqué, on compte d'abord sur les cinq milliards qui vont renflouer les caisses du club incessamment, probablement jeudi. Une somme qui va permettre à la direction de régulariser les joueurs à qui elle doit de grosses sommes, à l'image d'Aoudia, Delhoum, Benchadi, Benkhodja, Lakhdari et Karaoui, ainsi que les autres éléments, dont la somme n'est pas très importante. C'est le cas de Nadji, Tiouli, Farahi et Djahnit. En tout cas, les dirigeants ont intérêt à les régulariser le plus vite possible, sinon, la bombe va éclater et faire beaucoup de dégâts.
Hammar devait recevoir Annab hier pour les mêmes raisons
Toujours sur le sujet qui concerne les salaires des joueurs, Hammar devait recevoir hier soir Anis Annab pour les mêmes raisons. Le joueur a en sa possession un chèque d'une avance de trois salaires. Il était convenu en effet, avec la direction, qu'il encaisse son argent au retour de l'équipe à Sétif.
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Aoudia : « Je n'ai négocié ni avec l'USMA ni avec la JSK »
Dans un long entretien accordé à nos confrères d'El Heddaf, Mohamed Amine Aoudia est revenu sur toute l'intersaison, et tout ce qui s'est passé depuis la fin de la saison et le sacre de l'Entente. Le joueur revient avec les détails sur cet été perturbé, et sur les raisons qui ont fait qu'il a débuté la préparation très en retard par rapport à ses coéquipiers.
Dites-nous d'abord comment avez-vous pu trouver un accord avec la direction au moment où on pensait que vous n'alliez pas revenir ?
En ce qui me concerne, j'ai été clair dès le départ, et j'ai été honnête. Je n'ai pas tergiversé, ma position a été toujours la même et je n'ai pas changé. J'aimerais que Serrar lise cet entretien et dise que je n'ai dit que la vérité sur ce qui s'est passé entre nous.
Que s'est-il passé ?
La première fois où il m'avait parlé, c'était à l'occasion du stage avec l'EN. Il m'avait demandé de sonder Benmoussa et Hachoud, et voir s'ils ont réellement l'intention de partir ou non. Je lui ai répondu que d'après ce que je vois, ils n'ont pas l'intention de rester. En ce qui me concerne, j'attendais à ce qu'il me rappelle pour discuter de mon cas, mais il ne l'a pas fait pendant ce stage. Ce n'est qu'après qu'il m'a appelé une nouvelle fois pour me dire : «Vas à Sétif et prends ton argent !». Mais pour moi, il fallait aussi discuter de la nouvelle saison, il n'y avait pas que mes arriérés. Car, la saison passée, je n'ai pris que la moitié de la somme de mon transfert, l'autre moitié est rentrée directement dans les caisses du Zamalek. Il fallait donc discuter. J'ai dit à Serrar que prolonger mon contrat avec l'ESS n'est pas un problème. Je suis même prêt à signer pour trois ans. J'ai dit à Serrar qu'Aoudia aime les supporters de Sétif et qu'il était prêt à rester. Je lui ai dit, vous, vous voulez travailler avec moi, moi aussi je le veux. Je suis venu avec mon père à Sétif, et en présence de Boulehdjilet, je leur ai dit ceci : Que voulez-vous ? Un contrat de cinq ans ? Ramenez-le et je vais le signer tout de suite. Comme ça, on ne parlera pas de moi en fin de saison pendant cinq ans.
Qu'est-ce qui a retardé les choses alors ?
Ce qui m'a fait très mal, c'est que quand je suis allé à Sétif, je n'ai trouvé aucun sou, comme Serrar me l'avait dit. Je n'ai pas trouvé d'argent, et après, on est entré dans cette histoire de blocage des comptes, de chèques sans provision et de je ne sais quoi d'autre. J'aurais aimé qu'on soit franc avec moi et qu'on me dise que les comptes sont vides, et qu'il ne fallait pas faire le déplacement à Sétif. Je me suis vu alors comme Benmoussa et Hachoud, je me suis dit que tous les joueurs qui ont décroché le doublé ne vont pas encaisser leur argent, et c'est là que j'ai commencé à m'énerver. Malgré cela, et Dieu m'est témoin, je n'ai négocié ni avec l'USMA ni avec la JSK.
Et la plainte que vous auriez déposée contre l'Entente ?
Non, il n'y a aucune plainte. Toute l'histoire, c'est que j'ai appelé le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, pour lui parler de mon problème avec l'ESS en tant que joueur international. Je lui ai demandé ce que je pouvais faire dans ces conditions, et il m'a expliqué la procédure à suivre et tout ce que je devais faire. Et comme Raouraoua est un bon ami à Serrar, il a dû l'appeler et l'en informer. Voilà toute l'histoire qui a engendré tant de polémique car, de mon côté, je n'avais pas entamé la procédure. Les gens ont dit n'importe quoi, et vous pouvez aller le vérifier au niveau de la direction du club si quelque chose lui est parvenue de la commission de litige ou d'une autre instance.
Vous en avez gros sur le cœur apparemment, non ?
Oui, car, j'aurais voulu que les supporters sachent la vérité, toute la vérité, avant que je la raconte moi-même. J'aurais voulu que les dirigeants le fassent avant moi et disent que c'est de leur faute si je n'ai pas renouvelé mon contrat à temps, et non de ma faute. J'ai une bonne relation avec les supporters de l'ESS, et je ne veux pas qu'on la salisse avec des mensonges. Il faut que les supporters sachent qu'Aoudia était prêt à signer un contrat de dix ans au profit de l'Entente, mais ce n'est pas de sa faute si tout cela a pu arriver.
Les choses se sont-elles arrangées par la suite ?
Oui, Serrar m'avait dit, et il est là pour en témoigner, que j'ai donné beaucoup à l'Entente pendant des années. Il reconnaît cela. Et moi, je ne suis pas ingrat. Je sais que j'ai pu gagner deux titres grâce à l'Entente. Je sais que j'ai atterri dans un club ambitieux qui joue les premiers rôles. Je sais que l'histoire de ce club est très grande et que je dois la respecter. Mais je demande en même temps un minimum de considération quand même. Cela dit, tout est rentré dans l'ordre. Le plus important pour moi maintenant, c'est de rattraper le retard que j'ai accusé dans la préparation.


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