«On m'a demandé de rester jusqu'en décembre, je veux quitter l'Algérie le plus vite possible» On a pris connaissance de la manière dont le Togolais du CAB avait été libéré. C'est la version de Kondo Arimiyaou. Il dit avoir paraphé un document à 5 heures du matin. On n'a pas idée de faire signer un document à cette heure. On ne sait pas exactement quel type de document le Togolais avait signé. Ecoutons-le parler : «Il était aux environs de 5 heures du matin. Je me suis levé pour faire ma prière, quand j'ai entendu frapper à la porte. Des dirigeants du CAB m'ont demandé de leur ouvrir. Il y avait, entre autres, le SG du club. Il me demande de signer un document relatif au numéro du maillot que je devais porter tout au long de la saison. J'ai signé naïvement, sans prendre la peine de lire attentivement le contenu du document. Mais par la suite j'ai relu le contenu du papier que j'avais signé tôt le matin pour me rendre compte que je venais de signer ma lettre de libération.» «On m'a traité comme un joueur de quartier» Le CAB démarrera le championnat sans son attaquant, Kondo Arimiyaou. L'international togolais vient d'être ni plus ni moins libéré par la direction du CAB. Contacté, l'attaquant du CAB se dit consterné et abasourdi par la nouvelle. Il explique dans cet entretien comment le CAB s'y est pris pour se débarrasser de lui : «On s'y est pris avec moi, comme si j'évoluais dans un club de quartier. Pourtant, je me suis donné tant de mal pour m'adapter à l'environnement et me mettre dans l'ambiance de l'équipe. Pour preuve, je n'ai pas voulu répondre à la convocation de la sélection de mon pays. J'ai décidé de rester à Batna pour réussir avec le CAB.» «Je suis le seul attaquant à avoir marqué deux buts en matchs amicaux La rumeur qui a circulé dans les fiefs du CAB laisse entendre que les dirigeants et le staff technique ne seraient pas satisfaits du rendement de Kondo Arimiyaou. Chacun y va de son jugement. Le joueur laisse éclater sa colère : «Je ne comprends pas ces allégations, pourtant les chiffres sont là. Je suis le seul attaquant du CAB à avoir marqué deux buts lors des matchs amicaux. Ces accusations sont sans fondement.» «On m'a demandé de rester jusqu'en décembre, je veux quitter l'Algérie le plus vite possible» Kondo Arimiyaou est catégorique à la fin de l'entretien, il veut mettre au plus vite fin à son expérience avec le CAB : «J'ai essayé de discuter avec les responsables du club, et de comprendre pourquoi ils se sont pris de cette façon avec moi. Je ne comprends pas et je n'admets pas cette façon de me traiter comme un joueur de la rue. On m'a demandé de rester jusqu'en décembre. Je refuse de rester à Batna ou de porter le maillot du CAB. Je veux quitter l'Algérie le plus vite possible. Ce n'est pas la fin du monde si je ne joue pas au CAB !» Et si Kondo n'avait même pas de licence... C'est un véritable coup de théâtre qui vient de se produire au sein du club, même si le club nous a habitués à des séparations avec ses joueurs après leur avoir fait signer des contrats comme le cas d'Aït Hamlat et de Douroukdel. Cette fois, le CAB a décidé de se séparer de son attaquant, Kondo Arimiyaou. Il est à se demander si le Togolais possédait une licence. C'est bien beau de dire que le CAB agit en club professionnel quand il fait les présentations de son effectif et de son staff technique, mais à entendre Kondo expliquer la façon dont a été résilié son contrat, on se demande si le joueur avait une licence et s'il était qualifié. Et surtout, si la décision de se séparer de ce joueur n'était pas prise bien avant. Kondo n'aurait pas convaincu Bouarata Arimiyaou n'aurait pas convaincu Rachid Bouarata, sinon Kondo aurait continué à porter le maillot du CAB. Comme le volet technique est l'apanage du bouillonnant technicien, on peut imaginer qu'il aurait demandé à la direction du CAB de le débarrasser du joueur. Kondo aurait signé un contrat pour un salaire de 2000 euros. Fergani a assisté à la séance d'entraînement de lundi Le directeur sportif du Chabab a assisté à la séance d'entraînement de lundi dernier à 16h. Fergani s'est rendu à Kechida. Il est resté tout au long de la séance à observer Bouarata. C'est sans doute la première fois que l'ex-coach de l'EN voit Bouarata à l'entraînement. Les deux coaches ont eu quelques échanges à la fin de la séance. Mani Sapol était sur le banc contre le Gabon Le milieu offensif du Chabab est de retour à Batna, après le match disputé par la sélection des Eperviers du Togo, contre le Gabon, pour le compte du 3e tour des qualifications à la CAN 2013. Le Togo est revenu de son voyage avec le match nul 1-1. Adebayor a marqué le but et Mani Sapol était sur le banc de touche.