Raouraoua : «Les négociations avec le Brésil sont toujours en cours» Un match Algérie-Brésil en novembre, l'option n'est pas du tout à écarter. Au contraire, elle paraît des plus plausibles, car les pourparlers se poursuivent entre les Fédérations des deux pays. Cette rencontre devrait avoir lieu au mois de novembre prochain. Ainsi, ce match devrait être le second entre les deux sélections en l'espace de cinq ans, après s'être donnés la réplique en septembre 2007, au stade de La Mousson, à Montpellier, qui a vu les grands de la séleçao, emmenés par Kaka, Maicon et Ronaldinho, l'emporté sur le score de deux buts à zéro. Ce match, en attendant évidemment la confirmation de son déroulement, sera un bon test pour les Verts qui se préparent pour la 29e édition de la phase finale de la CAN, prévue en Afrique du Sud. Un test que Vahid Halilhodzic ne refusera pas, car lui-même souhaite affronter une grande équipe pour permettre à ses joueurs de se frotter au très haut niveau. Ce sera aussi l'ultime rendez-vous du calendrier FIFA qui constituera une belle occasion à Halilhodzic de disputer une telle rencontre, puisque juste après, il n'y aura plus de date FIFA, jusqu'à la phase finale de la CAN. L'EN, qui n'a pas du tout profité des dates FIFA durant l'année 2012, compte exploiter cette programmation. D'après le calendrier établi par celle-ci, le match se disputera le 14 novembre, la seule date sélectionnée par la plus haute instance footballistique du monde, contrairement à l'an dernier où il y avait deux dates FIFA pour justement mois de novembre. Le match devrait avoir lieu en Algérie pour la célébration du 50e anniversaire de l'Indépendance Mohamed Raouraoua veut programmer cette rencontre sur le sol algérien, afin d'offrir au peuple algérien un cadeau, à l'occasion de la célébration du 50e anniversaire de l'Indépendance. Pour ce faire, les instances nationales ont opté pour le stade du 5-Juillet capable de contenir un grand nombre de supporters, comme cela fut d'ailleurs le cas, le 3 mars 2010, lors du match amical Algérie-Serbie. Vu la renommée de l'adversaire, champion du monde à cinq reprises, soit la sélection la plus couronnée au monde, le stade affichera très certainement complet. En tout cas, cela fait plus de six mois que l'information a été révélée par l'entourage de la Fédération, et ce, sur instruction du président Raouraoua d'organiser une telle rencontre. Ainsi, les pourparlers ont, depuis quelque temps, commencé entre les deux Fédérations, lesquelles devraient les finaliser prochainement, en cas d'accord évidemment. Les discussions tournent autour du volet financier Les discussions entre la FAF et la CBF tournent, actuellement, autour du volet financier. Lors de son passage, hier, sur les ondes de Radio nationale, le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, a expliqué que la FAF et la CBF évoquent, à l'heure actuelle, le côté financier. Durant les premières discussions, la Fédération brésilienne a exigé 3 millions de dollars. Un chiffre jugé très élevé par les responsables de la FAF. Ce qui les a incités, une seconde fois, à renégocier avec leurs homologues brésiliens, en proposant la moitié de la somme avancée, soit 1,5 million de dollars. En dépit de cette offre, M. Raouraoua a laissé entendre que les négociations vont se poursuivre entre les deux instances, car la FAF souhaite baisser le montant exigé par les Brésiliens. Raouraoua : «Les négociations avec le Brésil sont toujours en cours» Sur les ondes de Radio nationale, Mohamed Raouraoua a été franc en déclarant : «Les négociations avec le Brésil sont toujours en cours et se poursuivront. D'ailleurs, je dois rencontrer le président de la Fédération brésilienne à Zurich. Au départ, on nous a exigé la somme de 3 millions de dollars et après les premières négociations, le montant a été baissé de moitié, soit 1,5 million de dollars. D'ailleurs, même cette somme nous paraît faramineuse, et nous allons essayer de la réduire au maximum, car nous ne pouvons l'honorer, malgré la présence des sponsors.» «Je souhaite que les autorités nous aident» Concernant toujours ce volet financier, qui est déterminant pour la programmation de cette rencontre, le premier responsable de la FAF souhaiterait la contribution de l'Etat : «Il est vrai que nous avons des moyens, avec la présence des sponsors à nos côtés, mais une telle somme s'avère onéreuse. Malgré cela, nous allons faire le maximum et mettre les gros moyens pour conclure ce match, tout en souhaitant que l'Etat nous aide.»