«Wenger ne voulait pas quitter Arsenal, mais nous avons la chance d'avoir Ancelotti» Plus ambitieux que jamais, Nasser Al Khelaifi continue d'alimenter le buzz autour du PSG. Tandis que son club s'apprête à visiter Porto, Kiev et Zagreb en Ligue des champions, Nasser Al Khelaifi a effectué un tour d'Europe de la presse pour livrer ses impressions sur le début de saison. L'occasion pour le grand patron et argentier du PSG de revenir sur quelques dossiers chauds. «C'est tôt pour parler de Ronaldo» Apparemment, voir Cristiano Ronaldo à Paris ne relève peut-être pas du fantasme ! Après les contacts entre l'agent du joueur et les représentants du PSG lors du tirage au sort de la Ligue des Champions, Nasser Al Khelaifi a laissé entendre à Marca que le club pourrait discuter avec Madrid pour attirer la star portugaise : «Quand nous voudrons Ronaldo, nous en parlerons avec le Real Madrid et avec Florentino Perez, qui est un grand président. S'il est triste, ce n'est pas parce que nous avons parlé avec lui. C'est tôt pour parler de Ronaldo. Je ne peux pas évoquer sa relation avec son club, je ne la connais pas. Ronaldo est très professionnel». Le boss parisien s'est même laissé aller à une confidence au sujet... de Lionel Messi : «Ils sont les deux meilleurs joueurs du monde. C'est toujours mieux de les avoir dans votre équipe. Ils ont un charisme qui n'appartient qu'à eux. Les deux me plaisent.» Reste à savoir s'il mettra assez d'argent pour recruter l'un des deux concurrents pour le Ballon d'Or. «Wenger ne voulait pas quitter Arsenal, mais nous avons la chance d'avoir Ancelotti» Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, a confirmé qu'il avait tenté de faire venir Arsène Wenger avant Carlo Ancelotti, pour remplacer Antoine Kombouaré, malgré une victoire à Saint-Etienne (1-0) et une place de leader. Mais le technicien français a poliment refusé l'offre des Qataris : « Arsène Wenger ne voulait pas quitter Arsenal, il est très loyal à ce club, glisse le dirigeant qatari. Nous avons énormément de chance d'avoir Carlo Ancelotti. C'est l'un des meilleurs coaches du monde, si ce n'est le meilleur» a-t-il déclaré dans les colonnes du quotidien anglais, The Guardian. D'ailleurs, Arsène Wenger reste un conseiller avisé des propriétaires du PSG : «Il travaille avec nous depuis quatre ou cinq ans, précise le président du PSG. C'est un gars fantastique et un super manager également» a-t-il ajouté. «Avec Beckham, nous n'étions pas loin d'un accord» Premier dossier brûlant suite à l'arrivée des fonds venus du Qatar, le milieu de terrain anglais David Beckham n'a pas réussi à devenir la grande star mondiale souhaitée par le PSG pour faciliter sa croissance. Pourtant, Nasser Al Khelaifi a avoué au Guardian que tout était presque réuni pour la signature de l'actuel joueur des Los Angeles Galaxy. «Je l'ai rencontré et je suis allé sur place. Nous n'étions alors pas loin d'un accord. Lui voulait venir, nous aussi, mais je crois que c'était une question familiale. Quand je lui ai parlé, il a cru en notre projet, ce qui est très important. Ce n'est pas seulement une question d'argent.» Egalement pressenti au moment où ses relations avec Roberto Mancini à Manchester City étaient tendues, Carlos Tevez n'a pas non plus franchi le pas car «nous ne voulions pas payer trop cher» dixit Al Khelaifi. «Nous voulions au départ Thiago Silva pas Ibra» Paris a fait son marché de l'autre côté des Alpes cet été. Thiago Silva, Verratti, Lavezzi et bien sur Ibrahimovic ont rejoint les rangs du PSG. Pourtant, le transfert de ce dernier n'avait pas été envisagé par les dirigeants : «Nous négociions avec Milan pour Thiago Silva. Nous avons eu vent d'une ouverture pour Ibra et nous nous sommes positionnés dans le dossier comme beaucoup d'autres clubs. Et nous avons emporté sa signature». A la vue du rendement de l'attaquant suédois (6 buts sous le maillot parisien), Nasser Al Khelaifi a été bien inspiré de saisir cette belle opportunité.