Sameur hué avant, pendant et après le match À l'issue de la troisième journée de l'élite, le WAT se trouve toujours à la dernière place au classement général, après son match nul avant-hier à domicile, face au CABBA. Malgré une réelle volonté de bien faire et une qualité de jeu nettement supérieure aux deux précédents revers, les Bleu et Blanc n'arrivent toujours pas à décrocher le premier succès de la saison, en restant cloués à la zone rouge avec un seul petit point au compteur. Attention, le MCA n'était pas plus fort que le CABBA ! Pour être clair et juste dans notre analyse, le WAT n'a pas été tenu en échec par un simple promu parmi l'élite, mais bel et bien pae une équipe du CABBA qui possède un collectif assez solide, avec beaucoup de joueurs expérimentés, qui ont un riche vécu parmi l'élite, à l'instar de Bendahmane, Fellah ou Benchergui, en livrant une prestation assez solide qui n'a rien à envier au MCA, qui a pourtant battu les Widadis sur le score sans appel de 3-0 lors de la première journée de championnat. Une équipe remaniée encore... Comme c'était le cas lors des deux premiers matchs de championnat, le coach, Abdelkader Amrani, n'a pas aligné le même onze rentrant que face à la JSK mardi dernier, avec trois changements, ce qui n'arrange nullement les automatismes sur le terrain.
Neuf joueurs blessés... la poisse colle aux Widadis Le souhait de Amrani de faire ce genre de changements n'est pas forcément à cause de la richesse de son effectif mais plutôt par contrainte, vu que l'infirmerie affiche complet, avec pas moins de neuf joueurs blessés, dont six qui peuvent prétendre facilement à une place de titulaire, Mebarki, Sidhoum, Dif, Belgheri, Francis Ambane et Boussehaba. Une qualité de jeu en nette progression Même si la bande à Amrani n'a pas livré une prestation assez séduisante sur une pelouse toujours à la limite de l'impraticable, elle est en train de monter en régime depuis deux matches déjà, même si le coach, Amrani, a encore beaucoup de travail à effectuer pour gommer les lacunes détectées en ce début de saison. Le manque d'efficacité persiste Ouf, le WAT n'a pas encaissé de but ! Certes, après six buts concédés en deux matches, la défense tlemcénienne a tenu le coup face aux Criquets sauf que l'attaque reste muette pour la troisième rencontre de suite, malgré au minimum cinq occasions franches de scorer car se précipitant souvent au moment de conclure. Un banc de touche assez... pauvre ! Si le coach, Amrani, s'est contenté de deux changements seulement, c'est en grande partie dû au manque de solutions sur le banc de touche dans le domaine offensif. A noter que, contrairement à la rentrée assez timide du jeune Taouil, le Camerounais, Yabeun, qui, certes, n'a pas réussi à concrétiser deux occasions franches, a montré qu'il peut apporter d'autres solutions à l'avenir. Yahla insiste sur l'union sacrée pour sauver le club A la fin de la partie, le boss, Abdelkarim Yahla, n'avait nullement la mine des mauvais jours, mais affichait une grande détermination à relever le périlleux défi de sortir le WAT de cette mauvaise passe, malgré la crise financière qui ne poussera pour autant le président tlemcénien à lâcher le club, affirmant haut et fort qu'il va tout faire pour faire avorter les tentatives de certains jaloux de faire descendre le club en seconde division.
----------------- Sameur hué avant, pendant et après le match Il est devenu la cible numéro un des pseudo-supporteurs widadis. En plus du coach, Amrani, le milieu de terrain, Abdelhakim Sameur, n'arrive toujours pas à gagner l'estime du public local, aggravant sa situation après le penalty raté face à la JSK, au point d'être sifflé et insulté avant, pendant et après le match face au CABBA. Une attitude assez incompréhensible mais surtout regrettable de la part de certains fauteurs de trouble qui sont en train de nuire gratuitement au joueur qui n'arrivera pas à exprimer l'intégralité de son talent dans un environnement aussi hostile. Aoumeur et Tiza n'ont pas déçu Vu l'absence de Sidhoum, Mebarki et même Kouadri, tous trois blessés, le coach, Amrani a permuté Aoumeur de son poste de défenseur central à celui d'arrière droit, alors que Tiza, l'habituel arrière gauche, a remplacé Belgheri au milieu du terrain. Les deux éléments qui ont, certes, dépanné dans ce registre, n'ont pas été catastrophiques, livrant une prestation assez honorable, à l'image de l'ensemble de l'équipe d'ailleurs. O. R. B. A.