Pour avoir plus de précisions sur cette affaire qui est en train de faire les choux gras de la presse spécialisée, nous avons joint le milieu de terrain mouloudéen, Faris Khenniche, qui nous dira avec franchise : «Pour le moment, notre situation n'a pas changé d'un iota. Nous avons décidé de travailler un peu en solo en se contentant d'une séance de footing pour maintenir notre forme, un point c'est tout. Nous attendons toujours que la direction du club daigne nous régulariser, conformément au contrat que nous avons signé avec le club.» «Au lieu de nous traduire en conseil de discipline, on devrait d'abord nous payer» Khenniche est consterné par l'intention de Amrous de les traduire devant le conseil de discipline : «Je suis abasourdi par le fait qu'on veuille nous traduire devant le conseil de discipline, comme je l'ai lu dans la presse. Je ne comprends par cette volonté de nous sanctionner alors qu'on devrait d'abord nous payer, conformément au contrat que nous avons signé avec le club. C'est la direction qui ne respecte pas ses engagements et c'est nous qui devons payer. C'est complètement absurde», nous a confié Khenniche qui semble être très atteint psychologiquement par cette situation qui n'a que trop tarder. «Pour le moment, nous restons à l'hôtel» Concernant leur hébergement, Khenniche nous a précisé qu'il allait avec Mokdad continuer à être hébergés à l'hôtel Nouie de Chéraga. «Pour le moment, nous sommes toujours hébergés dans le même hôtel», conclut-il. T. Che La direction tient à Bouabdallah L'ex-attaquant de l'US Créteil, Madjid Bouabdallah, a été logé par la direction du club au niveau de Clairval, non loin du lieu où réside Alain Michel. Cette attitude des pensionnaires de Chéraga démontre parfaitement qu'on tient à Bouabdallah plus qu'aux deux autres joueurs émigrés. D'ailleurs, le fait que le président Sadek Amrous ait voulu sanctionner Khenniche et Mokdad sans Bouabdallah, qui était lui aussi gréviste, prouve qu'au niveau de la direction on est en train de traiter le sujet avec une certaine discrimination. Cela s'explique par le fait que le Mouloudia a plus besoin d'un attaquant de pointe que de milieux de terrain. Pour la direction du MCA, Bouabdallah est actuellement indisponible pour blessure et non en grève comme c'est le cas pour Khenniche et Mokdad.