«En signant à Caen, mon objectif était de pouvoir un jour rejoindre la sélection d'Algérie» Il fait partie des rares binationaux qui évoluent en Europe au poste de milieu de terrain défensif, un profil recherché par le sélectionneur national. Laurent Agouazi nous parle de son choix déjà annoncé pour l'Algérie, et espère être du rendez-vous continental, prévu en hiver prochain en Afrique du Sud. Capitaine d'équipe du stade Malherbe de Caen, Agouazi, qui revient fort de blessure, enchaîne les matchs avec sa formation. Déjà buteur à trois reprises en championnat, Laurent est considéré comme le métronome de cette équipe Caennaise. Parlez-nous un peu de votre début de saison avec Caen... Cela fait un peu plus de deux semaines que je suis revenu à la compétition. Après un bon début de championnat où j'ai réussi à jouer plusieurs matchs avec à la clé trois buts marqués, j'ai été freiné par une blessure. Maintenant je retrouve mes sensations et là je m'apprête à enchaîner ce soir par un match contre Istres (entretien réalisé hier en début d'après-midi). L'entraîneur national l'a clairement déclaré lors de la dernière conférence de presse, les postes à promouvoir en sélection sont au niveau du milieu de terrain défensif et de stoppeur, cela ne vous incite pas à penser à un éventuel clin d'œil du sélectionneur ? C'est clair, pourvu qu'on me donne ma chance. Mon choix pour l'Algérie est déjà fait. Je ne changerai pas. Si mon pays fait appel à moi, je ne dirai jamais non, il n'y a pas de problèmes. C'est motivant de savoir qu'il y a de la place en sélection pour un joueur qui évolue comme moi au poste de milieu de terrain défensif. Maintenant, c'est à moi de prouver sur le terrain et espérer un jour être appelé en équipe nationale. Vous êtes capitaine d'équipe à Caen, vous enchaînez les matchs, qu'est-ce qui vous manque pour être au moins sélectionnable en équipe d'Algérie ? Je suis quelqu'un qui aime prendre ses responsabilités. J'aime bien assumer le rôle de leader sur et en dehors du terrain. Grâce à tous mes partenaires, j'assume bien mon statut de capitaine que le coach m'a confié. Je crois qu'il faut continuer à travailler et enchaîner les performances pour mériter une convocation en équipe d'Algérie. C'est le critère de sélection de toutes les nations, et cela devrait être valable pour notre équipe nationale aussi. Votre nom a été cité à plusieurs reprises comme probable en équipe d'Algérie, qu'en est-il au juste ? Je suis flatté, mais je préfère que les choses soient plus claires pour m'exprimer, car au jour d'aujourd'hui on parle de moi sur les journaux mais concrètement on ne m'a rien signifié. Avez-vous suivi les matchs de l'EN lors des éliminatoires CAN 2013, et particulièrement le dernier livré à Casablanca contre la Libye ? Oui, bien sûr je suis l'Algérie depuis mon jeune âge. Je crois que ce match gagné à Casa nous donne l'espoir d'espérer une qualification à la prochaine CAN. Maintenant, il faudra bien gérer ces événements et surtout ne pas dévier de l'objectif, à savoir gagner pour préserver la dynamique de succès déclenchée depuis l'arrivée de Vahid Halilhodzic. La CAN se déroulera en hiver prochain, si on fera appel à vous, vous n'aurez pas de problèmes pour répondre ? Ecoutez, c'est un rêve que je caresse depuis que je suis petit, donc, la loi me protège, si on fera appel à moi, je viendrai avec un grand plaisir. Aujourd'hui (hier) vous allez jouer Istres votre ancien club, il se présente comment pour vous ce match ? C'est toujours particulier de jouer son ancien club, surtout lorsque vous aurez en face de vous plusieurs compatriotes algériens, à l'instar de Nassim Akrour et Yahia Cherif que je retrouverai avec plaisir. Vous êtes de quelle région en Algérie ? Je suis de Kabylie, de Tizi Ouzou plus précisément. Garande (Ent-SM Caen) : «Agouazi est notre métronome» Interrogé par un site régional français, maville.com, Patrice Garande n'a pas été avare en compliments à propos de son milieu de terrain algérien : «C'est notre métronome. Il stabilise sur le terrain, mais aussi dans l'aspect psychologique vis-à-vis de ses partenaires. Il sent le jeu, calme, rameute, replace. Dans une équipe, Il y a toujours des joueurs comme ça, pas forcément exceptionnels, mais quand ils sont là, l'équipe est à un certain niveau : quand ils ne le sont pas, elle n'est pas au même !» -------------------------------------------------- Simon Dia engagé par Lekhwiya Meghni en danger Pas du tout épargné par les blessures, l'Algérien Mourad Meghni a rechuté, quelques jours seulement avant l'entame du championnat. Le milieu de terrain de Lekhwiya n'est toujours pas autorisé à reprendre la compétition, indiquent plusieurs journaux qataris d'hier. Ainsi, la direction technique dirigée par Djamel Belmadi a donc décidé d'engager un nouveau joueur international qui évolue en attaque. Il s'agit de Simone Dia qui a signé un contrat de six mois avec Lekhwiya. Comme le stipulent les règlements au Qatar, le nombre de joueurs étrangers est limité ce qui rend la place de Meghni au sein de cette équipe de Lekhwiya menacée par la venue du jeune international sénégalais, Dia. «C'est Belmadi qui décidera de la participation de Meghni en équipe première» Dans une déclaration accordée au journal Al Arab, l'attaché de presse de Lekhwiya a avancé que c'est à l'entraîneur de cette équipe, Belmadi Djamel, de décider quel sera le joueur étranger qui sera sacrifié lors des prochaines rencontres : «Maintenant, on vient d'engager Simon Dia, donc, il faut attendra la décision de Belmadi pour connaître le nom du joueur qui sera reversé dans l'équipe réserve.»