Le Buteur les a accompagnés à Rustenburg C'est hier que la sélection nationale algérienne a mis les pieds sur le sol sud-africain pour entamer le dernier stage de préparation en prévision de la 29e phase finale de la Coupe d'Afrique des nations. La Fédération algérienne de football avait, en effet, jeté son dévolu, au lendemain du tirage au sort, en octobre dernier, sur le complexe Bafokeng campus sport, situé à une vingtaine de kilomètres du centre-ville de Rustenburg. Après une première phase au Centre technique national de Sidi Moussa et qui n'a duré que 48 heures, ce stage sera l'ultime préparation pour les Verts avant d'entamer la Coupe d'Afrique des nations 2013, avec trois matches de très haut niveau, face à la Tunisie, le Togo et la Côte d'Ivoire. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'au pays de Nelson Mandela, les Verts ont vécu presque les mêmes moments de la Coupe du monde 2010. Ils ont été accueillis avec le fameux vuvuzela qui avait marqué le précédent mondial. Des dizaines de supporters à l'aéroport Les supporters de l'Equipe nationale algérienne étaient au courant de tous les détails concernant la venue de la sélection en Afrique du Sud. En effet, ils savaient tous que les protégés de Vahid Halilhodzic allaient être à l'aéroport international de Johannesburg, OR Tambo, dans la matinée d'hier. Ainsi, les premiers groupes de supporters l'ont rejoint tôt le matin, à commencer par un jeune supporter originaire de la Kabylie et supporter de la JSK, lequel avait cherché auprès de l'équipe du Buteur pour nous soutenir après l'arnaque dont on avait été victimes le premier jour à Johannesburg. Par la suite, le nombre de supporters n'a cessé d'augmenter pour atteindre la cinquantaine. Ghoulam dans le cockpit de l'avion à l'atterrissage Hier était un jour très particulier pour Faouzi Ghoulam, le jeune arrière gauche de l'Equipe nationale qui participe pour la première fois à un stage avec la sélection. Le défenseur stéphanois a, en effet, assisté à l'atterrissage de l'avion dans le cockpit en compagnie du commandant de bord et tout l'équipage. Un moment inoubliable pour le jeune Faouzi qui a choisi l'équipe algérienne par conviction. L'ambassadeur et Tasfaout à l'accueil A l'accueil de l'Equipe nationale à l'aéroport de Johannesburg, il y avait Son Excellence l'ambassadeur d'Algérie en Afrique du Sud, Mohamed-Lamine Abbas, et le manager général de l'EN, l'ex-international Abdelhafid Tasfaout. Ce dernier était dans le hall de l'aéroport, avant de rentrer à l'intérieur pour attendre la délégation. L'arrivée prévue à 9h15, avant d'être décalée à 9h45 Au départ, l'arrivée de l'Equipe nationale algérienne était prévue aux environs de 9h, mais une fois à l'aéroport, le tableau nous a indiqué que l'avion spécial de la compagnie nationale Air Algérie était attendu à l'aéroport OR Tambo à 9h40. Et c'est cinq minutes plus tard, soit 9h45, que le tableau électronique de l'aéroport avait indiqué que l'appareil d'Air Algérie venait de se poser à Johannesburg, à la grande joie des nombreux supporters algériens. Il faut dire que le vol a mis du retard, car l'avion a décollé tardivement de l'aéroport international d'Alger. La délégation a mis une heure pour sortir Une fois que l'avion ait atterri sur le tarmac de l'aéroport de Johannesburg, la délégation a mis du temps pour le quitter. Les coéquipiers du buteur belouizdadi, Islam Slimani, ont mis presque une heure pour pouvoir quitter l'aéroport, à cause de la fouille des bagages, laquelle a tardé, vu le nombre impressionnant de vols ayant déversé sur cet aéroport. A ce moment-là, les supporters se sont impatientés pour voir l'Equipe nationale algérienne, notamment les joueurs. Une sortie sous les chants... Les joueurs de l'EN ont quitté par la suite la zone internationale. Ils sont sortis en groupe, à leur tête Hameur Bouazza qui est apparu sur le hall. Ainsi, il a été directement abordé par des journalistes sud-africains, lesquels l'ont interviewé, en compagnie du sélectionneur national, Vahid Halilhodzic. Après Bouazza, c'était au tour d'autres joueurs de sortir, entre autres Mesbah, Guedioura, Belkalem, Halliche etc. A ce moment-là, tous les inconditionnels des Verts ont entonné le chant «One, two, three ! Viva l'Algérie !» au son de la vuvuzela, qui revient au bon souvenir des Verts. Un dispositif sécuritaire impressionnant Les joueurs de l'Equipe nationale ont quitté le hall de l'aéroport sous un très fort dispositif sécuritaire. En effet, juste avant ça, les autorités sud-africaines, et par crainte de débordement en constatant surtout la présence d'un nombre important de supporters, ont décidé de mettre des policiers en tenue de combat à l'intérieur du hall, dès l'arrivée de la délégation jusqu'à sa sortie, pour bien maîtriser la situation. Les camarades de Adlène Guedioura ont quitté l'aéroport OR Tambo sous très haute surveillance policière. Des membres des différents staffs ont quitté l'aéroport tardivement à cause de leurs bagages Néanmoins, les membres de la délégation n'ont pas quitté tous l'aéroport au même moment. Si les joueurs et membres du staff technique ont pris le bus directement vers Bafokeng, les autres membres, à l'instar des staffs médical, logistique, administratif et même l'officier des médias de la FAF, Adel Hadji, ont quitté tardivement l'aéroport de Johannesburg, à cause des bagages, retardés, sans oublier certaines formalités administratives. Ils ont rejoint le Bafokeng une heure plus tard que les joueurs, à bord d'un autre bus. Le bus a quitté l'aéroport vers 11h30 Au moment où tous les joueurs présents et le staff technique sont montés au bus, il est resté à l'attente des autres membres de la délégation, comme Hassane Belhadji, entraîneur des gardiens de but, et les autres. Mais après un moment, il a été décidé que le bus quitte les lieux pour rejoindre le Bafokeng Sport Campus, pour permettre aux joueurs de se reposer. En tout, le bus a dû rester une vingtaine de minutes en train d'attendre les autres membres de la délégation, avant de quitter l'aéroport vers 11h30. L'arrivée au Bafokeng Sport Campus à 14h L'équipe du Buteur a été l'unique organe de presse à avoir suivi le bus qui transportait la sélection algérienne de l'aéroport Johannesburg vers son camp de base à Rustenburg. Le chauffeur a pris l'autoroute vers Rustenburg et non le chemin via Pretoria. Sur la route, il a préféré rouler doucement, surtout qu'une partie de l'autoroute n'a pas encore été achevée. C'est vers 14h que le bus a atteint le poste de garde du complexe Bafokeng campus sport. Johannesburg-Rustenburg sous escorte policière Entre Johannesburg et Rustenburg, la délégation algérienne a été escortée par des policiers. Par mesure de sécurité et de précautions, les autorités sud-africaines ont dépêché deux véhicules de police pour escorter la délégation. Derrière elle, deux voitures de l'ambassade d'Algérie et le dernier véhicule de police qui contrôlait la situation de près. Des bouchons monstres ont ralenti le trafic à l'entrée de Rustenburg Le voyage des Verts entre Johannesburg et Rustenburg a eu lieu dans d'excellentes conditions, seulement, il faut savoir que le chauffeur de police, qui était en tête du cortège, a commis une erreur fatale. Au lieu de continuer tout droit en suivant l'autoroute pour rentrer à Bafokeng, il a choisi de passer par le centre-ville. Avec un encombrement monstre, le bus des Verts a perdu une vingtaine de minutes dans la circulation. Contrairement à ce qu'on voit en Algérie, en Afrique du Sud, les policiers ne font rien pour éviter aux délégations officielles d'être embêtées par l'embouteillage. --------- Les joueurs ont rejoint leurs chambres pour la sieste Une fois arrivés au Bafokeng campus sport, les coéquipiers de Slimani ont regagné leurs chambres pour la sieste afin de récupérer un peu d'énergie, après un harassant et très long voyage. Halilhodzic a failli perdre sa valise Vahid Halilhodzic a eu des frayeurs, hier, une fois l'avion d'Air Algérie sur le tarmac de l'aéroport Houari-Boumediène. Le sélectionneur national n'avait pas trouvé sa valise. A un moment donné, il avait douté, mais par la suite, c'est son adjoint Cyril Moine qui la lui avait ramenée. Joueur ou entraîneur Kourichi a toujours la cote Nordine Kourichi, l'ex-solide défenseur international des Verts durant les années 80, a toujours la cote même en raccrochant les crampons depuis très longtemps. L'adjoint de Vahid Halilhodzic a toujours la cote même en Afrique du Sud. Un jeune Algérien, qui n'a rien à voir avec le football, a bien reconnu Kourichi, mais sans pour autant savoir qu'il s'agit de l'adjoint du sélectionneur.