«Je ne vois aucun inconvénient à rester à la JSK» Le rêve d'Isu Asuka d'aller tenter une expérience professionnelle en Europe n'est encore pas exaucé. Et pour cause, l'avant-centre kabyle, qui n'avait déposé son dossier de visa que lundi dernier comme lui-même a tenu à nous le préciser, n'avait pas encore obtenu son visa d'entrée en France pour aller rejoindre la formation du Havre AC. Pour sa part, le président Hannachi ne s'est nullement montré inquiet quant au transfert de son poulain au Havre bien que la période des transferts en France arrive à sa date butoir, dans les quarante-huit heures au grand maximum. Il aura son visa aujourd'hui, au plus tard demain Bien que le jeune avant-centre reste toujours optimiste quant à l'obtention de son visa dans les meilleurs délais, aujourd'hui ou demain, pour aller rejoindre la formation française du Havre AC et tenter l'aventure en terre européenne dès ce mois de septembre, ceux qui suivent l'actualité du club pensent, quant à eux, que ce transfert sera difficile à concrétiser. Ils en veulent pour preuve les délais raccourcis qui nous séparent de la clôture de la période des transferts en terre hexagonale, sans parler des tests auxquels il doit être soumis avant que les deux parties, JSK et Havre AC, ne passent à l'étape des négociations pour tout conclure. A part si Hannachi réussit à convaincre ses homologues havrais de faire signer Asuka sans passer par l'étape inévitable des tests. Possible qu'il reporte son départ au mercato Le président Hannachi a déjà expliqué que si son joueur ne décrochait pas son contrat avec le Havre dans les délais, il le ferait qualifier à la JSK puisqu'il est naturellement toujours sous contrat. Il a affirmé encore que si ce transfert n'aboutissait pas cet été, il resterait l'option du mercato hivernal. Hannachi a rappelé par la même occasion que la JSK avait besoin d'Asuka pour la compétition nationale. «Je ne vois aucun inconvénient à rester à la JSK» Joint au téléphone hier, le Nigérian Asuka nous déclarera ce qui suit : «Franchement, je suis inquiet à propos de ma situation. J'ai remis un dossier complet lundi dernier pour qu'on me délivre un visa et j'attends toujours. A ce que je sache, on me dit que je l'aurai aujourd'hui pour que je puisse partir le plus vite possible subir des tests, tout en avouant que je suis déjà pris par le temps.» Et d'ajouter : «Je ne vois aucun inconvénient à rester à la JSK. C'est une équipe qui vous permet toujours de gagner en expérience.» L. A.