Le P-DG préoccupé par les procès Dès qu'elle a mis un terme à 21 ans sans victoire à Oran en s'imposant en octobre 2007, la JSK a commencé à trouver ses repères face aux Hamraoua au stade Zabana. En effet, les Kabyles n'ont pas perdu face aux Hamraoua depuis la saison 2006-2007 lors de ce fameux match à l'issue duquel la JSK avait perdu le titre de champion d'Algérie en faveur de l'Entente de Sétif. Un match qui a fait couler beaucoup d'encre, sous prétexte que les Oranais avaient été motivés par les dirigeants de l'Entente de Sétif. Depuis ce match, les Kabyles se déplaçaient à El Bahia animés souvent d'un esprit de revanche. Sur les quatre derniers matchs qui ont eu lieu au stade Zabana, la JSK a réussi à en gagner trois et obtenir un match nul. Il faut dire que les Canaris ont souvent profité de certains concours de circonstances au cours de ce classique, puisque le MCO se trouve à la veille de chaque match confronté à des problèmes internes comme ce fut le cas cette saison. En 2007, le MC Oran avait affronté la JSK suite à une élimination sans gloire en Coupe Arabe, à l'issue de laquelle l'entraîneur Gomes avait été évincé de son poste au retour du Qatar et remplacé par Medjadj. La JSK l'avait emporté sur le score de deux buts à un. En 2009, le MCO qui avait pourtant réussi à arracher le nul à Tizi Ouzou, a concédé une défaite sur un score d'un but à zéro. Un match qui a également fait couler beaucoup d'encre sur la façon avec laquelle les Hamraoua se sont inclinés sur un but de Hamiti. En 2010, sous l'ère de Cherif El Ouazzani, le Mouloudia avait donné la réplique à la JSK, décimée de la plupart de ses éléments, notamment en attaque. Cette défaillance offensive n'a pas permis au Mouloudia de marquer le moindre but, et le match s'est soldé par un score vierge. La saison passée, le MCO qui était en position de relégable avec tous les problèmes administratifs qu'on connaît, s'est incliné deux buts à un. Une défaite de trop pour l'actuel P-DG de la société, forcé à la démission par les joueurs. Le match de samedi prochain risque de ne pas déroger à la règle, puisque l'équipe est non seulement en régression, mais les dirigeants ne donnent pas l'impression de se serrer les coudes. Et le MCO ne perd plus à Tizi Ouzou Le stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou, en revanche, réussit bien au Mouloudia d'Oran qui n'a perdu qu'un seul match depuis son retour en Ligue 1. En effet, sur les quatre dernières confrontations jouées à Tizi Ouzou, les Rouge et Blanc ont réussi à obtenir trois matchs nuls et concéder une seule défaite. Les derniers résultats MCO-JSK à Oran 2002-2003 (Aïn Témouchent, huis clos) MCO 0 - JSK 1 2003-2004 (Bouakeul) : MCO 0 - JSK 0 2004-2005 (Bouakeul) : MCO 2 - JSK 1 2005-2006 (Zabana) : MCO 3 - JSK 1 2006-2007 (Zabana) : MCO 1 - JSK 0 2007-2008 (Zabana) : MCO 1 - JSK 2 2008-2009 MCO en D2 2009-2010 (Zabana) : MCO 0 - JSK 1 2010-2011 (Zabana) : MCO 0 - JSK 0 2011-2012 (Zabana) : MCO 1 - JSK 2 2012-2013 (Zabana) : MCO - JSK ? L'effectif au complet Ayant commencé à prendre conscience de la situation dans laquelle se trouve leur équipe, les joueurs du Mouloudia se sont présentés hier au complet à l'entraînement. Les Ouamane, Kouriba, Hichem Cherif et Layati qui s'étaient absentés avant-hier, ont réintégré le groupe hier. Le P-DG préoccupé par les procès Larbi Abdelilah n'a, apparemment, pas le temps de s'occuper de son équipe qui a besoin de la mobilisation de tous les dirigeants en cette période jugée difficile. En effet, le PDG a été convoqué hier par le tribunal pour répondre aux accusations de l'actuel président du club amateur pour fausses déclarations. Un autre rendez-vous est prévu aujourd'hui entre les deux personnes pour une autre affaire toujours relative à ce fameux PV du 26 août, qui a destitué Djebbari de la tête de la société d'une manière qui reste encore obscure, selon lui. Freha Ahmed n'est plus L'ex-milieu de terrain du Mouloudia d'Oran des années 1950, Freha Ahmed (frère aîné de la famille Freha) est mort entouré des siens à l'âge de 83 ans. Ahmed Freha était un des rares joueurs encore en vie, qui ont fait accéder le club cher aux Hamraoua en Promotion d'Honneur en 1954. Comme tous les joueurs du club, il a mis fin à sa carrière à la suite du mot d'ordre du FLN exigeant le retrait des clubs musulmans de toutes les compétitions sportives. Ahmed Freha jouait aux côtés de son frère, chahid, mort au combat, Benyoucef. Celui-ci gardait les bois du Mouloudia et faisait aussi partie de la grande équipe des années 1950. Tout comme lui, il a été un nationaliste de la première heure avant de servir son pays, dans l'organisation du FLN. Il sera arrêté et emprisonné, alors que son autre frère Mohamed, officier de l'ALN et historien, parvenait à s'échapper. A partir de 1962, Ahmed Freha s'est investi comme dirigeant du Mouloudia, et a été pour beaucoup dans la prestigieuse carrière de son jeune frère Béka, la tête d'or du football algérien. Il a rejoint ensuite, les Compagnons de la H'sira, les Bessol Mohamed, Serrik Boutaleb, Miloud Cherigui, Ali Arroumia, les gardiens de l'esprit et des valeurs du Mouloudia. Jusqu'à sa mort, Ahmed Freha n'a cessé d'œuvrer pour regrouper les enfants d'El Hamri et de leur demander de veiller jalousement à sauvegarder le Mouloudia, objet de convoitises. Une foule nombreuse l'a accompagné à sa dernière demeure.