« J'ai tout fait pour garder Gasmi, Ouali, Bellakhdar, Bachiri et Boulahia, mais... » Avant de se rendre chez lui après avoir tout réglé avec le président Tiab, qui a procédé à sa rémunération comme prévu, le désormais ex-coach de la JSMB, le Français Alain Michel, a tenu quand même à s'adresser une toute dernière fois à la presse locale de Béjaïa afin de lever le voile sur beaucoup d'affaires qui ont fait couler beaucoup d'encre ces derniers temps. Avec sa clairvoyance habituelle, Michel n'a pas hésité aussi à révéler les vraies raisons de son limogeage qui, selon lui, était préparé depuis belle lurette par le DG de la JSMB, Rachid Redjradj. «Je confirme encore une fois que mon limogeage n'a rien à voir avec les résultats réalisés par l'équipe ces derniers temps. Si je ne suis plus l'entraîneur de la JSMB aujourd'hui, c'est bien sûr à cause de Rachid Redjradj qui a préparé le coup depuis longtemps. En tous les cas, je lui tire chapeau car il a réussi quand même à me faire éloigner complètement de la JSMB.» «Je pense qu'avec lui c'était aussi un problème de leadership» Michel pense qu'entre le directeur général et lui, c'était un problème de leadership et de pouvoir. «Je pense qu'avec Rachid, c'était aussi un problème de rivalité et de pouvoir. Après son retour à la JSMB, ce dernier a décidé quand même de faire les choses à sa manière. Je vous confirme que cela ne me dérangeait pas du fait que mon rôle était de diriger l'équipe uniquement sur le plan sportif. Toutefois, il faut dire que ma présence devenait un peu gênante. L'homme en question a voulu tout changer. Il voulait ses hommes à lui. Ce qui a fait que je ne fasse plus partie du staff technique de la JSMB aujourd'hui.» «Ma protection c'est les bons résultats qu'on a réalisés lors de la phase aller» Ainsi, Michel était sur un siège éjectable depuis le retour de Redjradj à la JSMB, l'été dernier. Michel affirme toutefois que s'il n'a pas été limogé avant, ce sont les résultats qui suivaient, ce qui a retardé l'échéance. «Lors de la phase aller, Redjradj ne pouvait pas me limoger. Certes, peut-être qu'il a essayé, mais il n'a pas trouvé vraiment la bonne raison. C'est dire que si je n'ai pas été limogé avant les deux défaites face au MCO et l'USMBA, c'est parce que la JSMB gagnait. Dans le cas contraire, j'aurais quitté le club bien avant.» «Deletang a défendu le staff lors du match de l'ASO, il a été limogé le match d'après» Le technicien français nous a même fait savoir que le coach des espoirs, Eric Deletang, a été victime de la machination de Rachid Redjradj, car le Français a voulu seulement défendre le staff de l'équipe première lors du match face à l'ASO. «Même Deletang, qui a été recruté pour former les jeunes joueurs de la JSMB, n'a pas été épargné. Ce dernier a été aussi victime des manigances de Rachid. Le pauvre, il a essayé de défendre le staff technique de l'équipe première lors du match face à l'ASO chez nous. Il a cru bien faire, mais finalement il a été limogé lui aussi juste après la défaite des U21 contre le MCEE à domicile.» Mis à part Benzerga et Zerrara la saison écoulée, je n'ai recruté aucun émigré» Le coach Alain Michel n'a pas raté l'occasion de nous parler un peu du recrutement opéré l'été dernier par la JSMB. Il affirme que mis à part Zerrara, la saison écoulée, et Omar Bernzerga, l'été dernier, il n'a été derrière le recrutement d'aucun autre émigré. «Non, c'est faux, ce n'est pas moi qui ai recruté des Franco-Algériens. Moi j'ai fait venir Omar Benzerga qu'on n'a pas réussi malheureusement à qualifier. J'ai cru que ça pourrait se faire, mais je m'étais trompé apparemment. En plus de cela, j'ai ramené Zerrara la saison écoulée. Sinon, mis à part ces deux joueurs, je ne suis responsable d'aucun autre recrutement de joueurs émigrés.» «Je comprends parfaitement le président, il a raison de défendre son club puisque moi je pars» Alain Michel confirme donc que ce n'est pas lui qui était derrière la venue des joueurs comme Mekhaldi, Boussaha, Hannachi et les autres, alors que Tiab nous avait bel et bien déclaré que c'est lui qui était à l'origine de leur recrutement. Explication de Michel : «Je comprends parfaitement pourquoi le président disait ces trucs. Il a raison de défendre son club et son entourage puisque moi je pars, donc aucun intérêt. Par ailleurs, Tiab reste un très grand président qui mérite quand même tout le respect et la réussite. Il est seul actuellement, il a vraiment besoin d'aide». «Pour Bangoura et Coulibaly, soit c'est une question d'incompétence, soit c'est un coup monté dès le départ» Au moment où nous mettons sous presse, les deux joueurs maliens, Bangoura et Coulibaly, ne sont toujours pas qualifiés avec leur nouvelle équipe. Michel pense que cela est dû soit à l'incompétence de Redjradj, soit c'est un coup fourré de sa part pour pouvoir le limoger. «Je ne comprends toujours pas comment on n'est pas arrivé à qualifier ces deux joueurs. C'est grave. Ils étaient avec nous depuis début décembre. On a même conclu avec eux depuis la 5e journée, mais ils ne sont toujours pas qualifiés. Moi je peux vous dire une chose, soit c'est une question d'incompétence, soit c'est un coup de Redjradj surtout qu'il savait bien que je tenais vraiment à les recruter, et même depuis l'été dernier.» « J'ai tout fait pour garder Gasmi, Ouali, Bellakhdar, Bachiri et Boulahia, mais... » Toujours au sujet du recrutement, Alain Michel a indiqué que, l'été dernier, avant son retour en France, il s'était réuni avec la direction pour faire le point. Lors de cette réunion, le coach avait demandé le maintien de Gasmi, Ouali, Bellakhdar, Bachiri et Boulahia. La direction n'a pas fait comme prévu et elle n'a réussi à retenir aucun des noms cités plus haut. Pis encore, on a libéré Boulahia, qui était toujours sous contrat. «J'ai tout fait pour garder ces joueurs, mais quand je suis revenu de vacances, je n'ai trouvé aucun de ces éléments. Ils ont même libéré Boulahia qui était encore lié avec la JSMB. C'est à ne rien comprendre». «Avec les Franco-Algériens, c'est comme un coup de poker» Pour Michel, recruter des Franco-Algériens, ça ne marche pas à tous les coups. Parfois, on peut se tromper aussi comme c'était le cas avec la JSMB cette saison qui a recruté pas moins de sept émigrés, mais aucun n'a donné satisfaction pour le moment. «Les Franco-Algériens, c'est comme un jeu du hasard. On prend des joueurs, mais on ne sait pas s'ils peuvent vraiment briller ou pas. Toutefois ces derniers ont toujours un temps d'adaptation. On prend, par exemple, le cas de Zerrara qui n'a pas été à la hauteur la saison écoulée, mais qui est devenu le maître à jouer de cette équipe après cette période d'adaptation.» «Je pense que j'ai réalisé l'un des meilleurs parcours de l'histoire de la JSMB» En évoquant son parcours réalisé avec la JSMB durant une année de travail, Michel nous fera cette déclaration : «En toute modestie, je pense que j'ai réalisé un parcours très honorable. Mon bilan est plus que satisfaisant, que ce soit cette année ou bien celle d'avant. Je pense être l'un des rares entraîneurs qui ont pu réaliser un tel parcours avec les moyens de cette équipe. On a vécu des moments forts et d'autres moins agréables, mais ça reste quand même une très belle année dont je me rappellerai certainement». «Je regrette de ne pas avoir eu les moyens pour gagner le titre» En plus des moments forts, Michel regrette quand même le fait de ne pas avoir donné plus de considération à cette équipe qui a terminé à la première place ex-æquo avec l'ESS, et qui aurait pu faire quelque chose cette année. «La saison dernière, on a raté le titre d'un cheveu. En plus, pour moi, on est champion. Je ne comprends pas donc comment on n'a pas mis les moyens nécessaires cette saison pour rééditer le même exploit et essayer de gagner le titre. C'est la chose que je regrette durant mon passage à la JSMB.» «Je ne serai jamais l'ennemi de la JSMB car j'ai toujours été honnête avec tout le monde» Même s'il a été limogé par le club, Michel nous a fait savoir qu'il ne sera jamais l'ennemi de la JSMB. «J'ai vécu une très belle année à la JSMB, riche en enseignements. La vie d'un entraîneur est ainsi faite. Quand ça marche, c'est tout le monde qui a participé, mais dans le cas contraire, il est le seul à être pointé du doigt. Bref, en tous les cas, je ne serais jamais l'ennemi de la JSMB. Je quitte le club par la grande porte. Et qui sait ? Peut-être qu'un jour on pourrait se revoir ici dans cette même équipe.» «Tiab m'a demandé de ne pas retourner au MCA, je ne sais pas pourquoi» Pour le moment, Michel est toujours sans club depuis qu'il a été limogé le 21 janvier dernier. Le Français nous a révélé aussi que lors de sa dernière entrevue avec le président Tiab, ce dernier lui a suggéré de ne pas prendre l'équipe du Mouloudia dans l'immédiat. Un conseil qui n'a pas été encore assimilé par Michel. «Tiab m'a suggéré de ne pas prendre en main l'équipe du Mouloudia au cas où ses responsables me contacteraient dans l'immédiat, mais je ne sais vraiment pas pourquoi il a eu cette démarche. Peut-être pour s'assurer que ce n'était pas aussi un autre coup monté pour que je puisse quitter la JSMB pour aller au MCA.» «Désormais, il faut se serrer les coudes pour sauver cette équipe» Selon Michel, la situation de l'équipe doit connaître des améliorations afin de sauver la JSMB qui aura désormais besoin de tout le monde. «Mon rôle était d'essayer d'éviter la cassure à la JSMB sur le plan sportif. J'ai fait de mon mieux. Toutefois, les jeunes joueurs ont besoin aussi d'assurance et de confiance. Ils doivent se sentir très bien entourés et aidés. Je pense que ce n'est pas le moment de se disperser et se diviser. Le moment est à la solidarité. Tout le monde doit travailler dans l'unique intérêt de la JSMB car comme je vous l'ai dit, le président est très seul en ce moment.» « Avec Medane, on parlait football. C'était un plaisir de travailler avec lui» Contrairement à Redjradj, Michel disait qu'il avait de très bonnes relations, surtout professionnelles, avec Hakim Medane, l'ancien manager général de la JSMB. «Avec Hakim, on parlait football, il n'y avait aucun problème extra-sportif entre lui et moi. C'est un homme qui a vécu dans ce domaine. Je n'ai pas eu vraiment l'occasion de travailler avec lui longtemps, mais je peux vous dire qu'il sait vraiment ce qu'il fait. C'était un plaisir de travailler avec lui.» «Kacem et Maroci sont innocents dans l'affaire du match du MCO» En évoquant le parcours de l'équipe la saison écoulée, Michel nous a parlé également du fameux match JSMB-MCO, qui restera quand même dans les annales, selon le coach. D'après lui, parmi les cinq joueurs écartés, deux n'ont pas été dans le coup. Il s'agit de Kacem et Maroci qui, selon Michel, sont innocents. «Pour moi, Kacem et Maroci sont innocents. Je ne sait pas pourquoi leurs noms ont été mentionnés, mais je peux vous dire qu'ils n'étaient pas dans le coup.» «J'avais proposé la firme Patrick car on n'avait pas d'équipementier» «C'est vrai que c'est moi qui ai proposé la firme Patrick aux responsables. Je vous confirme toutefois que je n'étais que l'intermédiaire. Après avoir présenté son propriétaire à Redjradj, je me suis retiré carrément de l'affaire car ça ne relevait pas de mes compétences de négocier avec lui. J'ai voulu proposer cette firme car, avant, les joueurs n'avaient rien et les journalistes qui étaient avec nous durant les derniers stages peuvent en témoigner. Toutefois, rien n'est encore fait et on était contraints d'enfiler des pyjamas qu'on a achetés pour s'entraîner lors de notre stage en Tunisie.» «Je remercie Tiab, le staff, les joueurs, le public et vousla presse» Avant de conclure, l'ancien coach de Grenoble a tenu quand même à remercier tous les gens qui l'ont soutenu durant son passage à la JSMB, entre autres, le président Tiab, le staff technique, les joueurs, les supporters et la presse locale. «Je dois quand même remercier le président qui s'est bien comporté avec moi, le staff technique avec qui j'ai travaillé durant mon passage, mes joueurs, les supporters de la JSMB avec qui j'ai eu de bonnes relations aussi et, enfin, je ne dois pas vous oublier, vous les journalises de cette belle ville de Béjaïa.» ----------------- Il revendique quatre mois et demi de salaire Mehamha menace de recourir à la CRL A l'instar des autres joueurs béjaouis, le Franco-Algérien Saïd Mehamha, recruté l'été dernier par la direction de la JSMB, n'a pas été encore régularisé par son club. D'après son manager, Nicolas Onissé, le joueur n'a perçu que deux mois et demi depuis la date de son recrutement. Ainsi, Mehamha joue sans être payé depuis le 15 septembre dernier. Une situation qui donne à réfléchir à l'ex-milieu de terrain de la réserve de l'O. Lyonnais, Saïd Mehamha, qui a décidé de recourir à la CRL s'il ne sera pas régularisé avant le 31 janvier, soit aujourd'hui. C'est dire que, si par malheur Mehamha ne percevra pas ses arriérés comme prévu, il déposera son contrat à la Chambre des résolutions des litiges (CRL) pour faire valoir ses droits contractuels. Une solution à l'amiable a échoué En voulant récupérer son dû de manière professionnelle, le joueur a pris la décision de laisser le soin à son agent de contacter la direction et les instances concernées, voulant de la sorte régler ce litige à l'amiable, mais aussi et surtout dans les plus brefs délais. Ainsi, Nicolas Onissé nous a fait savoir que la direction doit quatre salaires et demi et non trois salaires comme le prétendent certains. Le joueur compte résilier son contrat conformément au règlement de la FIFA, au cas où... Comme annoncé par nos soins, son agent a arrêté l'ultime date pour que son élément soit régularisé, pour aujourd'hui 31 janvier. Au-delà de cette date, il saisira non seulement la CRL, mais résiliera même son contrat conformèrent au règlement de la FIFA qui autorise le joueur à rompre son contrat pour cette cause, le non-paiement des salaires de retard, et l'article 04 de son engagement lui donne ce droit également. -------------- Nicolas Onissé (agent de Mehamha) : «La JSMB doit pas moins de quatre salaires et demi à Mehamha et non trois» «Suite à l'article paru dans le journal Le Buteur mardi 29 janvier 2013, sous le titre : «JSMB : l'agent de Mehamha saisit la FIFA», Nicolas Onissié a tenu à apporter quelques précisions en indiquant qu' il est possible que certains joueurs du club attendent «pas moins de trois salaires, mais ce n'est pas le cas du joueur que j'accompagne. Le 31 janvier 2013, l'arriéré de salaire que la JSMB devra à Saïd Mehamha atteindra quatre mois et demi. Soit seulement deux mois et demi de payés sur sept mois de présence au club.» «Je ne suis pas en train de menacer la JSMB, j'estime être pleinement dans la mission que Mehamha m'a confiée» «Prétendre que je menace le club est faux. Et j'estime, en effet, être pleinement dans la mission que m'a confiée Saïd Mehamha. N'est-ce pas le rôle de l'agent que d'être aux côtés du joueur et défendre ses intérêts dans les bons moments, mais aussi dans les moments difficiles ? Posez-vous simplement la question de ce que vous feriez si vous étiez à la place de Saïd Mehamha ou si c'était votre fils qui subissait cette situation. Auriez-vous eu sa patience et sa discrétion ?» «Combien d'entre-nous auraient déjà arrêté de travailler dans pareille situation ?» «Autrement dit, Saïd Mehamha joue, en fait, sans être payé depuis le 15 septembre 2012. Nous sommes fin janvier 2013, combien d'entre-nous auraient déjà arrêté de travailler dans pareille situation ? Surtout lorsque l'on sait que la réglementation FIFA autorise le joueur à rompre son contrat pour juste cause, à partir de trois mois de salaires de retard, et qu'en plus, le contrat de Saïd Mehamha contient une clause libératoire à partir de soixante jours de retard de paiement.» «Je me suis déplacé à Béjaïa à deux reprises, mais je suis reparti avec des belles promesses qui n'ont jamais été tenues» «Je me suis déplacé à Béjaïa du 2 au 5 novembre puis du 30 novembre au 2 décembre dernier, afin de trouver des solutions avec les dirigeants de la JSMB, mais je suis reparti avec de belles promesses qui n'ont, malheureusement, jamais été tenues. Je leur ai écrit le 17 décembre 2012 pour leur rappeler la gravité de la situation, en leur demandant, une nouvelle fois, d'intervenir pour éviter une éventuelle procédure. Malgré toutes mes démarches, les dirigeants, visiblement acculés, ont laissé la situation perdurer et les retards de salaire s'accumulent sans que quiconque ne s'en préoccupe réellement.» «S'il ne sera pas régularisé avant ce 31 janvier, je lui conseillerai de saisir la CRL» «C'est pourquoi ce 21 janvier 2013, estimant avoir vainement tout tenté, j'ai envoyé à la JSMB, avec copie au président de la FAF pour qu'il intervienne et à la FIFA pour information, une mise en demeure, demandant au club la régularisation des salaires de Saïd Mehamha au plus tard le 31 janvier 2013, faute de quoi, conformément à la réglementation FIFA et à l'article 04 du contrat de travail, Saïd Mehamha sera libre de tout engagement le 1er février 2013. Ce n'est qu'à l'issue de cette date, en l'absence de régularisation, que je conseillerai mon élément de saisir la Chambre de résolution des litiges de la FIFA, pour faire valoir ses droits contractuels. Ce lundi à midi, j'ai adressé un dernier email aux dirigeants du club, avec copie au secrétaire général de la FAF, mais les cadres de la JSMB préfèrent visiblement parler à la presse plutôt que me répondre.» «Faux, Mehamha n'a pas été recruté par Michel» «Dernière précision, Saïd Mehamha n'a pas été recruté par le coach Alain Michel, comme certains le clament haut et fort, c'est même la dernière personne que nous avons rencontrée. En juillet, Saïd Mehamha s'apprêtait à signer en première division suisse lorsque les dirigeants de la JSMB ont fait le forcing en nous vendant du rêve qui, sept mois après, s'est transformé en cauchemar. En conclusion, n'étant pas compétent pour juger, je m'en remets aujourd'hui au contrat signé, à la réglementation, aux instances et aux autorités en qui j'ai une totale confiance.»
