Le manager d'Arsenal ne décolère pas. La raison du courroux d'Arsène Wenger est simple : la décision de l'UEFA d'enquêter sur la simulation supposée d'Eduardo lors du match de barrage retour de Ligue des Champions, remporté 3 buts à 1 par les Gunners. Pour l'organisme dirigé par Michel Platini, Eduardo a tenté d'induire en erreur l'arbitre de la rencontre. Sur Skysports, Arsène Wenger dénonce « une chasse aux sorcières. Normalement, une situation jugée par un arbitre ne peut plus être changée. Or, avec cette décision, on ouvre une porte, cela signifierait que chaque décision prise par l'arbitre pourrait être remise en cause. On vient d'ouvrir une porte très dangereuse. » Le technicien français réfute d'ailleurs l'idée d'une simulation de la part de son joueur. « Eduardo a été touché par le gardien, on peut le prouver. (...) Ce qui est amusant dans le football, c'est que vous pouvez briser la jambe d'un joueur sans que personne n'y trouve à redire, et cette affaire-là fait le tour du monde, comme si Eduardo avait tué quelqu'un », s'étonne Arsène Wenger.