Mekkaoui : «Cette rencontre face au CSC me tient à cœur» C'est un scénario attendu, diraient certains, mais jusqu'à preuve du contraire, l'entraîneur en chef Nasser Sandjak semble ne pas vouloir oublier Belakhdar et Maïza après le clash qui a précédé la rencontre face à l'USMA. Après que l'affaire fut définitivement classée du côté de la direction, du moment que les deux joueurs ont repris les entraînements, il semblerait que le coach kabyle n'en a toujours pas fini avec eux. Pour preuve, une source très proche du premier responsable du staff technique nous a confié que Maïza et Belakhdar ne feront pratiquement plus partie des choix tactiques de l'entraîneur. C'est la décision prise par Sandjak, qui aurait souhaité les exclure définitivement du groupe. Il aurait même déclaré à un de ses proches que tant qu'il est en poste, ils ne joueront plus la moindre minute. D'ailleurs, Maïza et Belakhdar ont senti cela, puisque depuis qu'ils ont repris, ils sont quasiment mis à l'écart. Le coach n'a pas apprécié le forcing de la direction A vrai dire, ce que reproche Sandjak à ses dirigeants c'est de ne pas l'avoir soutenu dans cette affaire, puisque Hannachi a fait le forcing pour les réintégrer au sein du groupe. Maintenant que c'est fait, Sandjak veut marquer son territoire en les écartant. Sur ce volet, Sandjak sait que personne au sein de la direction ne pourra lui reprocher quoi que ce soit du moment qu'il est le seul décideur lorsqu'il s'agit du onze rentrant. Tant que personne ne s'immisce dans son travail, il reste le seul décideur. La concurrence comme seule excuse Bien évidemment, la veille d'un match de championnat, Sandjak ne s'exprimera pas sur cette affaire, histoire de ne pas relancer la polémique. Mais pour justifier cette mise à l'écart, Sandjak trouvera comme argument valable la concurrence au niveau des postes de jeu, notamment dans l'axe central pour le cas Maïza. De leur côté, les deux joueurs ne veulent plus évoquer le sujet. A sept matchs de la fin du championnat, ils termineront la saison ainsi, quitte à ne plus rejouer. ---------------------------------- Il veut à tout prix affronter son ex-formation Mekkaoui : «Cette rencontre face au CSC me tient à cœur» A quelques jours du match face au CSC, le latéral gauche kabyle, Zinedine Mekkaoui, estime que les joueurs n'ont qu'un seul mot d'ordre : gagner. Le joueur en a profité pour parler de sa forme physique, même si sa dernière participation en championnat remonte au 19 janvier dernier face au WAT. Vous avez raté la séance d'entraînement de jeudi dernier. Peut-on en connaître les raisons ? Il est vrai que je ne me suis pas présenté à l'entraînement de jeudi, mais mon absence est justifiée. J'étais pris par une affaire personnelle et mes dirigeants étaient au courant de cela. Je vais reprendre le travail dès demain le plus normalement du monde (entretien réalisé hier, Ndlr). Plus que trois séances d'entraînement avant de boucler la préparation de la semaine. Peut-on dire que vous êtes déjà dans le bain pour le match de ce mardi ? Absolument. D'ailleurs, on avait hâte de reprendre le travail, après le bon résultat décroché au stade du 20-Août face au CRB. A la reprise, le coach nous a demandé de rester concentrés durant l'ensemble de la préparation pour notre prochaine sortie. Je suis satisfait car tout va pour le mieux. Par contre, nous n'avons pas effectué une préparation spéciale car c'est une rencontre certes importante, mais ordinaire. Certains pensent que cette rencontre est celle de la confirmation. Partagez-vous ce point de vue ? Oui, je le pense, car chaque match à domicile est un nouveau défi pour nous. Pour espérer retrouver le haut du tableau, il va falloir tout donner. Il est vrai que ce match sera celui de la confirmation. Nous avons réalisé jusque-là le parcours de six matchs sans défaite. Il faut enchaîner désormais pour ne pas replonger dans le doute. Vous allez affronter votre ex-formation qu'est le CSC. Ce match vous tient certainement à cœur... Je vous mentirais en vous disant le contraire. Oui, je veux vraiment jouer cette rencontre, car elle me tient à cœur. Mais cela ne dépend pas de moi. Cela relève des choix tactiques de l'entraîneur. J'espère que je ferai ma rentrée en championnat, car la compétition me manque. En tous les cas, je me sens prêt pour ce match, que ce soit sur le plan physique ou mental. Cela fait maintenant un mois que vous n'avez pas joué la moindre minute en championnat. Etes-vous inquiet par cette situation ? Il est clair qu'aucun joueur ne peut se contenter du statut de remplaçant. Je sais que j'ai ma place au sein de cette équipe et je sens que je peux apporter un plus. Pour l'instant, ce n'est pas l'avis de l'entraîneur. Je ferai en sorte de le convaincre pour rejouer dès mardi prochain. Je ne m'impatiente pas. J'essaye de prendre mon mal en patience en attendant des jours meilleurs. --------------------------------- Reprise aujourd'hui C'est cet après-midi que les Canaris reprendront du service au stade du 1er-Novembre. Après une journée de repos qui a fait du bien au groupe, les camarades de Ali Rial poursuivront la préparation du match de mardi prochain face au CSC. Désormais, les Kabyles n'ont que trois séances pour boucler leur microcycle de la semaine. --------------------------------- Réunion Sandjak-membres du staff Au cours de cette séance de reprise, l'entraîneur en chef prévoit une réunion avec les membres de son staff pour aborder certains points concernant la préparation du match de mardi. Par la suite, Sandjak aura trois jours pour mettre en place son schéma tactique et donner le onze rentrant. --------------------------------- Le coach veut connaître l'état des blessés Et c'est aujourd'hui que Sandjak rencontrera par la même occasion les membres du staff médicale afin de faire le point sur l'état des blessés. Le coach veut être définitivement fixé sur le cas des joueurs convalescents, à leur tête Chalali et Maroci. --------------------------------- Une forte prime en cas de victoire ce mardi Apparemment, les dirigeants kabyles ne comptent pas rester les bras croisés à quelques jours du match de championnat face au CSC. Pour preuve, une source proche du bureau nous a confié que les dirigeants vont motiver les joueurs par une forte prime de match en cas de victoire. Cette prime sera ajoutée à celle des précédents succès en Ligue 1. Une belle somme qui devrait motiver les joueurs la veille de cette 24e journée de Ligue 1. --------------------------------- Avec 32 points Les Kabyles visent provisoirement la 6e place A l'approche de la 24e journée de Ligue 1, la pression monte d'un cran chez les joueurs de la JSK du moment que l'enjeu est important de match en match. Nul doute qu'après une série de six matchs sans défaite, les supporters kabyles ne perdent pas espoir de voir leur équipe terminer sur le podium. En gérant parfaitement les sept prochaines rencontres, les Canaris pourraient se hisser jusqu'à la 3e place du classement. Une situation qui augmente la pression sur les épaules des hommes de Nasser Sandjak. Aux yeux de plusieurs observateurs, il est préférable de ne pas trop s'avancer quant à une place sur le podium. L'idéal est de gérer les matchs de jour en jour, à commencer par celui de ce mardi. La veille de cette rencontre face au CSC, les joueurs n'ont qu'une seule idée en tête : retrouver la 6e place du classement. Avec un total de 32 points, la JSK a une nouvelle opportunité de franchir la barre des 35 points, ce qui serait fabuleux avant le Clasico contre le MCA. -------------------------- En cas de faux pas du CRB à El Eulma, la JSK ne sera qu'à 2 points du 5e On ne peut évoquer le parcours de la JSK sans parler des équipes qui devancent et poursuivent les Kabyles au classement. C'est le cas du CRB qui occupe la 6e place avec un total de 34 points. Après un nul imposé par la JSK, le CRB jouera mardi prochain en déplacement à El Eulma. En cas de faux pas du Chabab suivi d'une victoire de la JSK, la 6e place sera acquise pour les hommes de Sandjak, qui ne seront qu'à 2 points du 5e. Bien évidemment, tout passe par un succès ce mardi au stade de Tizi Ouzou.