C'est par miracle si l'équipe est engagée en championnat tellement on ne sait qui est qui et qui est à la tête… D'ASP à SPA via El Mouloudia, le pas n'a été mille fois franchi et plus que ça, comme il le sera encore tant que la situation demeurera en l'état, qu'à tours de langues bien pendues. Du concret, on n'en a jamais vu dans un contexte où l'on continue de verser dans le n'importe quoi suivant le même mode d'emploi du bricolage dans sa peau dure du provisoire qui dure. Ainsi va, ou ne va pas doit-on dire, le Mouloudia, ô suprême référence, où cette notion pompeuse de Société Par Action est en vogue dans le discours tenu en des sphères s'exprimant sous couvert de celui qui prétend n'avoir aucune visée particulière. Drif, Djouad, Marif, chacun en parle de ce projet devenu, par la force des choses qui n'avancent pas, comme un détour obligé d'un discours aux contours de dialogue de sourds sans que le nom de l'un d'eux ne figure à la cime de l'organigramme d'où on croirait qu'ils s'expriment. En effet, ça vous en bouche un coin de se retrouver face à un écran blanc plein de grains, mais tournons plutôt le bouton vers le bas et revoilà l'image, mais toujours au delà du Réel. .A ce qu'on voit, c'est par miracle si l'équipe est engagée en championnat tellement on ne sait qui est qui et qui est à la tête…mais à la tête de quoi, on vous le demande ? Du club, de la section, de l'équipe ou du bidule pour reprendre un terme cher à Mohamed Djouad ? Est-ce lui qui tire les ficelles de « A » ? Mais qui peut bien être derrière celles de « Z »? Ainsi donc, de la première à la dernière lettre de l'alphabet, on ne fait que s'entredéchirer pour un machin truc, sans domicile fixe de surcroît qu'une villa hantée par les cris et chuchotements, et qui n'a plus que l'illusion des couleurs et les fidèles supporters intègres comme doivent certainement l'être, ne serait-ce qu'à un degré moindre, quelques joueurs, puisqu'il en faut pour compléter le tableau. Bref, juste de quoi lui conserver un semblant d'âme à ce Doyen arrivé à une époque où même cette qualité qui devrait pourtant ne prêter à aucune équivoque lui est contestée. Ce qui ne se serait jamais passé si depuis le temps on était parvenu à asseoir le club sur les solides jalons que garantit une gestion digne de ce nom. Au lieu de cela, ils sont là à s'accrocher au jour le jour, match par match et après on verra comme ils disent dans leur incapacité à se fixer un objectif précis. Mais qui ça on ? Tout ce « on » qui bombe le torse, serait-il le dernier des c…pour ignorer que l'union fait la force ? Non, la réponse nous échappe autant que l'enjeu dont, cependant, on devine qu'il n'est pas le strict bien du Mouloudia qui ne sert que de Cheval de Troie idéal à l'assouvissement de desseins inavoués mais qui dépassent certainement le simple stade des individus. Chut, on n'a rien dit ! M. Raber