La famille belouizdadie se mobilise Leur revendication : une société nationale Des supporters et des anciens joueurs se sont rencontrés avant-hier au siège du club au Caroubier pour discuter de la situation de leur club. Des anciens joueurs, dirigeants et des chanteurs qui aiment le club ont pris part à cette rencontre. On a noté la présence de l'ancien joueur et ex-entraîneur adjoint, Noureddine Negazi, Karim Bekhti, un membre fondateur du club en la personne de Merad, Djillali Selmi et certains dirigeants. L'ancien joueur du CRB, Djillali Selmi, a assuré aux présents que les hautes autorités ont été saisies pour sauver le club belouizdadi qui connaît une crise sans précédent. Tout le monde a été unanime à dire qu'une société nationale est la meilleure solution pour le club de Laâquiba. Les participants à ce conclave sont convenus de programmer un sit-in devant le cercle du club vendredi prochain à partir de 16h pour faire entendre leur voix pacifiquement. La famille belouizdadie se mobilise Ce n'est pas la première fois que les amoureux du club rouge et blanc se réunissent pour chercher la solution idéale pour sauver leur club. En effet, cela fait quelques jours que les anciens joueurs et certains dirigeants, dont le président du CSA, Mokhtar Kalem, se sont rencontrés au siège du club pour discuter de la situation et préparer éventuellement l'après-Azeddine Gana. Les supporters ont été, pour rappel, favorables à l'idée d'organiser une marche pour réclamer une société nationale comme c'est le cas de certains clubs comme le MCA, le CSC et la JSS entre autres. Mokhtar Kalem a convaincu les présents de temporiser et attendre la réponse des autorités qui ont été saisies dans ce sens. Le président du CSA avait même affirmé qu'il avait saisi le président de la République pour sauver le Chabab. Les Belouizdadis sont revenus à la charge quelques jours plus tard et ont décidé cette fois d'organiser un sit-in vendredi prochain. Leur revendication : une société nationale Anciens joueurs, dirigeants, supporters ou fans du club ont tous une seule et même revendication : une société nationale qui prendra en charge le club. Tout le monde a été unanime à dire que seule une société nationale pourra mettre fin aux problèmes du club, anéanti par la crise financière. Pour rappel, lors de la dernière rencontre contre le CAB, des banderoles ont été accrochées au stade sur lesquelles on pouvait lire «Une société nationale, c'est notre droit légitime», «Il n'y a pas de professionnalisation sans le CRB». Le président Azeddine Gana, qui devra présenter sa démission lors du prochain conseil d'administration, a affirmé que la CNEP et Cosider sont bien parties pour investir dans le club dès la saison prochaine. Les supporters sont à l'affût de la moindre nouvelle et attendent avec beaucoup d'impatience l'officialisation de la venue d'une société nationale capable de mettre le club à l'abri sur le plan financier. Si la situation ne change pas, il y a un risque de saignée au niveau de l'effectif, car la majorité des joueurs qui n'ont pas perçu leur argent songent à quitter le club à la fin de la saison. Appel à l'union des forces Les participants à la réunion d'avant-hier ont appelé à l'union des forces afin d'œuvrer pour le même objectif, à savoir le sauvetage du club. La division, selon eux, ne pourra que nuire au club dans des moments pareils. L'entraîneur du CRB, Fouad Bouali, a, de son côté, rappelé lors de la dernière rencontre contre le CAB la nécessité d'unir les rangs pour sauver un grand club comme le CRB. On fait certainement allusion au différend qui oppose le président, Azeddine Gana, et le président du CSA, Mokhtar Kalem.