Il est en fin de contrat avec le CRB Très peiné par la décente du WAT en L2 Alors que la lutte pour la présidence du club se corse entre Ahmed Slimani et Rachid Meliani, personne n'a dévoilé à l'heure actuelle ses intentions pour la désignation du futur entraîneur qui drivera les Bleu et Blanc la saison prochaine en Ligue 2. Mais selon l'avis de nombreux spécialistes et proches du club, le nom de Fouad Bouali fait l'unanimité, lui qui a déjà réussi ce périlleux défi, celui de faire accéder l'équipe phare des Zianides parmi l'élite, durant la saison 2009-2010. Il est en fin de contrat avec le CRB A la tête des Rouge et Blanc du CRB cette saison, le coach Fouad Bouali ne devra pas poursuivre l'aventure avec les Belouizdadis, car son contrat arrive à terme. D'ailleurs, il n'acceptera pas de revivre un autre calvaire, notamment sur le plan financier, qui a privé les coéquipiers de Ammour de finir la saison en force. Très peiné par la décente du WAT en L2 Ancien capitaine du WAT quand il était joueur, avant de prendre le poste d'entraîneur-adjoint puis de coach en chef, Fouad Bouali garde toujours le Widad dans son cœur, en regrettant sa descente en Ligue 2, tout en nous confiant qu'il faut tirer les leçons des erreurs commises dans le passé. Pour lui, dans le monde du sport, il faut accepter les exploits et faire face aussi aux désillusions. Les supporters le désirent Avant de connaître les intentions de Slimani ou de Meliani sur l'identité du futur entraîneur, le public tlemcénien a d'ores et déjà fait son choix, en réclamant Fouad Bouali. Selon les Tlemcéniens, c'est l'homme idéal qu'il faut à leur équipe pour la sauver de la dérive, tout en espérant que Fouad revienne à son club de cœur. Capable de maintenir certains cadres En plus de son grand amour pour le WAT, Fouad Bouali, qui a fait ses preuves à Tlemcen, à Béjaïa et à Belcourt, est doué aussi en communication. D'ailleurs, il saura comment convaincre certains cadres, à l'instar de Sidhoum, Dif ou Mebarki, de poursuivre l'aventure au WAT, au lieu de partir ailleurs, comme le souhaitent de nombreux joueurs à l'heure actuelle. Content de voir deux prétendants à la présidence Voulant connaître son avis sur le duel qui règne entre Slimani et Meliani pour prendre la présidence du WAT, Fouad Bouali, qui préfère ne pas soutenir le moindre candidat, nous a, néanmoins, assuré que cela constitue une bonne chose de voir des hommes se soucier de l'avenir du club, et qu'ils sont prêts à mettre de l'argent pour sauver le WAT, au lieu de l'abandonner, après sa descente à l'étage inférieur. Soucieux de la situation financière du club En gardant un œil sur l'actualité du WAT, en nous affirmant qu'il est avant et après tout un fervent supporter du club, Fouad Bouali n'hésite pas à faire une proposition sur la crise financière qui perdure depuis de longs mois à Tlemcen. Selon lui, le club devra être pris en charge par une grande société nationale, à l'image de ce que font d'autres écuries de l'élite, d'autant plus que la gestion du WAT ne demande pas un budget colossal, en citant entre autres le «Parc de la wilaya» qui avait déjà collaboré avec succès dans ce club phare des Zianides, par le passé. Il n'écarte pas l'idée de son retour, mais... Libre de choisir sa prochaine destination, Fouad Bouali ne s'oppose pas à l'idée de travailler à nouveau pour le WAT, lui qui a achevé sa première expérience comme entraîneur en chef en queue de poisson. Ainsi, cette fois-ci, il est prêt à consentir les efforts nécessaires pour remettre les Widadis sur le bon chemin. A présent, il refuse d'annoncer la date exacte de son fameux come-back, en laissant mûrir la réflexion. Beaucoup regrettent son limogeage en 2010 S'il n'a pas écarté d'une manière définitive son retour au WAT, malgré la relégation du club en Ligue 2, tout le monde à Tlemcen s'interroge toujours sur les raisons de son limogeage en 2010, après avoir pourtant assuré une accession remarquable, en remportant le titre de champion de L2, en formant une équipe capable de jouer les premiers rôles. En effet, son départ a causé d'énormes problèmes à l'équipe, qui ne se contentait pas seulement de jouer le maintien, au lieu de poursuivre le projet ambitieux mis en place par Fouad Bouali. Il a refusé d'ester le club en justice Encore lié par un contrat au WAT au moment de son limogeage, Fouad Bouali, qui avait le droit de réclamer une indemnité, n'a toujours pas encaissé, jusqu'à présent, ses salaires impayés. En dépit de ça, il ne voulait pas ester en justice son club, afin d'éviter la complexité de la situation financière du Widad. A noter que Bouali a connu aussi la même mésaventure avec la JSMB, après son départ précoce, sans recouvrer ses droits, ce qui n'était pas le cas de son successeur, Alain Michel. Des clubs étrangers l'ont contacté S'il est en train de profiter de quelques jours de vacances chez lui, après une année assez épuisante, Fouad Bouali, qui préfère désormais travailler dans un climat sain, sans notamment les problèmes financiers récurrents, a des touches avec des clubs étrangers, lui qui a connu une expérience en Libye, en n'écartant pas la possibilité de relever un nouveau défi loin de l'Algérie. L'EN fait partie de ses objectifs majeurs Alors que son nom est souvent annoncé au sein de la fédération, Fouad Bouali ne cache pas sa satisfaction de faire partie de la liste des techniciens sollicités par cette instance, tout en se montrant prêt à servir la nation, puisque travailler en EN le tente toujours, depuis l'entame de sa carrière d'entraîneur.