Le Mouloudia essuie une nouvelle gifle de l'USMA Leurré par les propos de leurs dirigeants qui avaient alors décidé de plafonner les salaires à 180 millions de centimes, la mensualité de 140 millions offerte à Mehdi Kacem paraissait une somme assez conséquente. Mais depuis quelques semaines, le joueur émigré assiste à la surenchère exigée par le marché des transferts et par les nouvelles recrues. Même certains cadres de l'équipe ont négocié à hauteur de 200 millions de centimes, ce qui a eu pour effet d'exaspérer Kacem Mehdi qui a le sentiment de s'être fait berner par ses employeurs, au moment des négociations. Voulant être le premier à rempiler, alors que le championnat venait tout juste de s'achever, le meilleur passeur de l'équipe espère à son retour de Turquie où il passe ses vacances revoir ses exigences à la hausse. C'est une condition sine qua non pour que le joueur prolonge son bail pour deux autres saisons. En tout cas face à la tournure des événements, les pensionnaires d'El Achour ont tout intérêt à revoir très vite leur grille des salaires, pour éviter de faire des mécontents au sein de l'équipe qui risque de connaître quelques modification, suite à des départs vers d'autres destinations plus avantageuses financièrement parlant. Pour rappel, Samy Yachir avait donné son aval pour rempiler, moyennant un salaire de 150 millions. Le joueur aux huit réalisations espère lui aussi faire entendre sa voix avec une augmentation substantielle afin qu'il soit proche de l'offre qui lui a été faite dernièrement par le président du CSC, Boulahbib. Ce dernier avait mis 220 millions sur la table pour subtiliser Yachir au Mouloudia. Yahia-Cherif a sollicité Arpinon pour qu'il intercède en sa faveur auprès de Collado Plongé dans l'impasse, Sid-Ali Yahia-Cherif attend toujours la contre-proposition de son équipe, après que le président d'Istres, Francis Collado, ait revu son offre légèrement à la baisse. Comme le temps ne plaide pas en faveur de Yahia-Cherif, celui-ci voudrait bien régler son problème, afin de finaliser avec le Doyen. Voulant accélérer le processus, l'ex-Canari semble avoir trouvé la parade en sollicitant le directeur sportif d'Istres, Frédéric Arpinon. Ce dernier, qui fut joueur professionnel avant d'embrasser une carrière d'administrateur, a promis d'intercéder en faveur de Sid-Ali auprès de Collado, pour qu'une solution soit trouvée dans les plus brefs délais. Côté mouloudéen, il faut rappeler que la direction avait rejeté la première revendication de Collado qui avait demandé 40 000 euros à titre de compensation, puisque l'attaquant est toujours sous contrat avec la formation française. Collado : «Nous avons envoyé une contre-proposition et nous attendons la réponse du MCA» Nous avons joint le président d'Istres, Francis Collado, qui a accepté d'éclairer la lanterne des supporters du Mouloudia : «Ecoutez, Yahia-Cherif fait partie de nos projets. On aurait aimé le garder, mais il a voulu rentrer au pays pour des raisons personnelles. De ce fait, nous comptons bien obtenir une compensation financière de la part du Mouloudia qui veut s'attacher ses services. J'avais reçu dans un premier temps une offre du Mouloudia, puis moi j'ai envoyé par email une contre-proposition et j'attends la réponse de mes homologues algériens. J'espère qu'on parviendra à un accord, à même d'arranger les deux parties.» Le stade de Bologhine refusé au MCA Le Mouloudia essuie une nouvelle gifle de l'USMA Après la finale de la Coupe d'Algérie perdue face à l'USMA qui avait plongé le club dans une crise sans précédent, voilà que les nouveaux dirigeants du Mouloudia essuient un nouveau revers avec le refus de Rebouh Haddad de partager le stade Omar-Hamadi avec les Vert et Rouge. En effet, la fermeture du stade olympique pour rénovation, quelques mois durant, a conduit les pensionnaires d'El Achour à choisir un autre lieu de domiciliation. Le club avait alors le choix entre Rouiba, Koléa, Tchaker et en dernier lieu Bologhine. Et c'est la dernière option qui a été choisie par les membres du conseil d'administration lors de la réunion qu'ils ont tenue avant-hier après-midi au siège du club. Après approbation de la majorité, le président Boudjemaâ Boumella et le manager général, Abdenour Kaoua, ont pris attache avec leur homologue de l'USMA, Rebouh, afin de lui faire part de leur volonté de jouer la phase aller de l'exercice prochain à Omar-Hamadi. Mais tout de go, le boss usmiste a répliqué par un niet catégorique. Une attitude humiliante pour les deux dirigeants du Mouloudia qui ne s'attendaient certainement pas à une telle fermeté de leur voisin. Sous l'ère Zedek et Ghrib, le MCA avait retrouvé sans problème Bologhine Ce qui est affligeant dans toute cette affaire, c'est le manque de poigne de l'actuelle direction car, jadis, le Mouloudia, à chaque fois, a su trouver les bons arguments pour se produire à Omar-Hamadi, lorsque la situation l'imposait. Sous la présidence de Abdelhamid Zedek, le Mouloudia, pour se sauver de la relégation, avait retrouvé dans la précipitation Bologhine. Il y a deux saisons, lors de la phase retour, Omar Ghrib avait, contre vents et marées, rejoué à Bologhine, bien qu'il se soit heurté dans un premier temps au refus du président Haddad. La seule différence, c'est que Ghrib ne s'est pas laissé faire, remuant ciel et terre pour rejouer dans l'enceinte qui a forgé l'histoire du club, lorsque l'USMA se produisait dans les divisions inférieures. Cette audace et cette fermeté manquent cruellement aux actuels dirigeants qui ont essuyé un nouvel échec face à l'ennemi juré. A moins que les pensionnaires d'El Achour ne reviennent à la charge, le Mouloudia devra se contenter de jouer à Koléa, Rouiba ou même Tchaker. Les Chnaoua réclament la domiciliation à Hamadi Estimant que le stade de Bologhine n'est pas une propriété privée puisqu'il appartient à la commune, et donc à l'Etat, les supporters du Mouloudia ont été outrés par l'attitude des responsables usmistes. D'ailleurs, sur les différents réseaux sociaux, les Chnaoua revendiquent avec force le retour à Bologhine qui était jadis le terrain de chasse du Mouloudia. Les fans en question ont exigé aussi plus de fermeté de la part du président, Boumella Boudjemaâ, qui doit véhiculer l'image d'un grand club qui ne cède jamais face aux situations de crise. Et faire entendre haut et fort la voix du club doit devenir une seconde nature chez le boss du Mouloudia qui se contente ces derniers temps d'agir de façon trop consensuelle. L'attitude de l'ancien président du conseil d'administration, Hocine Amrouche, lorsqu'il avait appelé Mohamed Laïb pour le conjurer de délocaliser le derby à Blida, en est le parfait exemple d'une direction complètement déconnectée de la réalité. Toujours est-il, les supporters du Doyen réclament tous un retour à Omar-Hamadi, le temps que le stade du 5-Juillet rouvre ses portes.