Une situation désastreuse Nombreux sont ceux qui estiment que les relations tendues entre Zerrouki et Bencheni risquent de porter préjudices à l'équipe d'El Terradji El Moustaghanemi. Le problème de la formation de l'ESM se pose avec acuité, car les deux responsables n'ont pas la même vision des choses quant au recrutement et la gestion de l'équipe. Beaucoup d'encre a coulé concernant Barbari qui a opté pour le club sudiste, la JS Saoura. Par la suite, le président mostaganémois a parlé d'une expérience professionnelle au sein d'une formation de football, sans pour autant dévoiler le nom de ce club. En tout cas, le départ de Belarbi pour la JSM Béjaïa et Barbari pour la JS Saoura, et probablement celui de Djahel, trois pions essentiels dans l'échiquier du nouvel entraîneur, laisseront un grand vide au sein du représentant des Monts du Dahra. Pour cela, la direction de l'ESM, confrontée à une grave crise financière, rencontre des problèmes pour monter une équipe capable de se distinguer. Selon une source bien informée, les responsables mostaganémois misent sur une bouffée d'oxygène pour entamer les préparatifs et le paiement des nouveaux et anciens joueurs. A propos du staff technique, après le départ de l'entraîneur Ousmane Abderrahmane qui aurait opté pour l'équipe du Mouloudia de Saïda, plusieurs noms ont été cités, tels que Assas Mokhtar, Lounici et bien d'autres. Dans ce même contexte, Zerrouki a effectué une véritable course contre la montre pour dénicher un technicien répondant au profil recherché. Autopsie d'une situation alarmante Les années passent et se ressemblent pour les Mostaganémois. A cette cadence, notamment avec cette mentalité, le sport-roi est appelé à disparaître à Mostaganem, car il y des signes qui ne trompent pas. Une situation désastreuse Une chose est sûre, la réalité confirme la situation désastreuse dans laquelle se trouve la formation espérantiste qui semble tenir le coup, parce que tout simplement ses dirigeants sont jaloux de leur équipe. L'heure a sonné pour se concerter, établir un état des lieux et trouver les solutions qui s'imposent. La sonnette d'alarme a été tirée depuis belle lurette, mais on persiste dans les luttes intestines, compliquant encore plus la situation. L'aide des autorités locales ne suffit guère A Mostaganem, le wali et le DJS ont prouvé une réelle volonté d'aider les clubs mostaganémois. Mais ont-ils trouvé un écho favorable ? Là est toute la question. Ceci ne nous empêche pas de dire que ce déséquilibre dans le soutien financier des autorités locales porte préjudice aux clubs de Mostaganem. Le club est à la dérive La réunion des opérateurs économiques s'est déroulée hier. D'où le retard considérable accusé par rapport à tous les autres clubs des Ligues 1 et 2 qui sont bien en avance par rapport à leurs homologues de l'ESM. D'autres équipes sont nettement en avance, aussi bien sur le plan administratif que sur le volet recrutement ainsi que la préparation de la nouvelle saison. Il faut dire que ce climat de confusion dure depuis le début de la saison où l'ESM a rencontré des problèmes tout au long du parcours, avec toutes les conséquences que tout le monde connaît. Les joueurs livrés à eux-mêmes Livrés à eux-mêmes, les joueurs ne sont pas à blâmer, car en l'absence d'une réelle direction administrative et technique censée encadrer l'équipe et fournir les moyens financiers nécessaires, on ne pouvait demander aux Vert et Blanc de rivaliser avec les formations mieux nanties et bien structurées. Contrairement aux précédentes saisons où l'ESM nourrissait quelque peu des ambitions à la hauteur de ses moyens et des aspirations de ses supporters, il semblerait que l'équipe mostaganémoise n'est que l'ombre d'elle-même. L'ex-entraîneur Ousmane Abderrahmane, qui voulait changer d'air juste après la fin de la saison 2012/2013, suite aux difficultés rencontrées durant toute la saison, a eu pour conséquence de plonger le club dans une situation des plus délicates. Aussi, aucun investisseur ne s'est porté candidat à la présidence du club. Tout est donc à revoir à l'ESM, et sans une prise de conscience générale et urgente, le club risque même de disparaître.