Vendredi dernier après leur rencontre à Berlin, les Présidents américain et français, la chancelière allemande et le Premier ministre britannique ont appelé à la fin de la guerre à Ghaza après l'assassinat du leader du Hamas Yahya Sinwar.Le gouvernement allemand a déclaré, dans un communiqué à l'issue de la réunion, que Joe Biden, Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Keir Starmer avaient souligné « la nécessité immédiate de rendre les otages israéliens à leurs familles, d'arrêter la guerre à Gaza et de garantir que l'aide humanitaire parvienne aux civils. » Les dirigeants ont discuté des événements actuels et de la question du conflit au Liban, où Israël combat le Hezbollah. Le 1er octobre, l'Iran a tiré environ 200 missiles sur Israël en réponse à l'assassinat de deux de ses plus proches alliés, le chef du Hamas Ismail Haniyeh et le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, ainsi que d'un général iranien. Alors qu'Israël bombarde et tue des civils enfants, femmes et hommes. Dans un autre contexte, les dirigeants ont affirmé leur détermination à soutenir l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie jusqu'à ce qu'elle obtienne une paix juste et durable. « Biden, Macron, Schulz et Starmer se sont engagés à continuer à soutenir l'Ukraine dans ses efforts visant à garantir une paix juste et durable, fondée sur le droit international, y compris la Charte des Nations Unies, et sur le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale », informent ils . Le président français Emmanuel Macron a dénoncé jeudi 17 octobre le manque de professionnalisme de certains ministres et journalistes français, leur reprochant de déformer les déclarations qu'il a faites sur Israël lors d'un conseil des ministres qui a déclenché une vive polémique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Macron a déclaré lors d'une conférence de presse à la fin d'un sommet européen à Bruxelles : « Je pense que je parle suffisamment de la situation au Moyen-Orient pour qu'il n'y ait pas besoin que quiconque en fasse rapport. Il a ajouté : « Tout cela témoigne essentiellement d'un effondrement du débat public et d'un manque de professionnalisme», souligne-t-on. Les participants à une session du gouvernement français tenue le 15 octobre ont annoncé que « Macron disant à ses ministres que Netanyahu ne devrait pas ignorer les résolutions des Nations Unies et ne pas oublier que son pays a été créé par une décision des Nations Unies» faisant référence au vote des Nations Unies. Assemblée générale. En novembre 1947, il y avait un plan pour diviser la Palestine en un Etat juif et un Etat arabe. Ces déclarations sur la création de l'Etat d'Israël ont suscité une vive polémique et une colère au sein des institutions juives en France et d'une partie de la classe politique. Netanyahu a rapidement répondu, affirmant que l'Etat d'Israël avait été créé à la suite de la victoire de la guerre de 1948, et non à la suite d'une décision de l'ONU. Netanyahu a déclaré dans un communiqué publié par son bureau : « Un rappel au président français : l'Etat d'Israël n'a pas été créé par une décision des Nations Unies, mais plutôt en vertu de la victoire dans la guerre d'indépendance, obtenue dont de nombreux survivants de l'Holocauste, notamment du régime de Vichy en France. Macron, qui semble-t-il était en colère, a pointé jeudi du doigt les ministres qu'il accusait d'avoir rapporté des déclarations déformées à son sujet, les journalistes qui répétaient ces déclarations, suivi des commentateurs. Il a ajouté : «Quand j'ai quelque chose à dire, je fais une déclaration ou je tiens une conférence de presse. C'est l'éthique. Il n'y a pas d'autre moyen». Il a souligné que la France n'a jamais fait défaut à l'Etat hébreu, rappelant que les gouvernements successifs et lui personnellement ont toujours combattu toutes les formes d'antisémitisme et qu'il n'y a aucune ambiguïté, la France a toujours été aux côtés d'Israël, soulignant que cet engagement existe toujours, précise-t-il.
