«Le bonheur de marquer est indescriptible, mais je préfère ne pas marquer et aller au Mondial» «Belfodil est un bon petit jeune, il sera très important pour l'équipe» Guedioura a sa chanson chez les supporters de Nottingham Forest ! Dans le City Ground Stadium, il est devenu un élément de base d'une équipe décidée cette fois-ci à revenir là où l'avait laissé son emblématique ancien manager, aujourd'hui décédé : Brian Clough. Depuis la retraite de ce dernier en 1992, le club qu'il avait mené au sommet de l'Europe a rétrogradé et s'est coupé de l'élite. En reprenant le club, le milliardaire koweitien Fawaz Al-Hasawi, s'est fixé pour objectif de redonner au club ses lettres de noblesse. Guedioura fait partie de ce projet grandiose. Nottingham, c'est un doubléen Coupe d'Europe avec Clough, le vrai «Special One» Qu'on ne s'y trompe pas : Nottingham Forest est un club légendaire en Europe. A la fin des années 1970, il avait réussi un triple exploit : remporter le titre de champion d'Angleterre une année seulement après son accession et gagner, l'année d'après, la Coupe d'Europe des clubs champions (ancienne formule de l'actuelle Ligue des champions) et enchaîner l'année suivante avec un autre sacre dans la même compétition. Il fallait le faire, et Clough, le premier entraîneur qui avait été affublé du surnom de «Special One» (avant que José Mourinho ne le reprenne à son compte) l'avait fait, devenant un manager légendaire au même titre que Sir Alex Ferguson. «A chaque instant, je sens que je suis dans un club chargé d'histoire» Aujourd'hui, Nottingham Forest est en deuxième division, mais la marche pour la remontée a démarré sur de bonnes bases. Guedioura est particulièrement sollicité pour ce projet ambitieux. Il est également sollicité par des clubs plus «gradés», évoluant en Premier League, mais le challenge d'une remontée avec un club historique est excitant. «A chaque instant, je sens que je suis dans un club chargé d'histoire», nous confie l'international algérien. D'ailleurs, Al-Hasawi n'hésitera pas à mettre la main à la poche, en cas d'accession, pour construire une équipe conquérante façon Monaco. Une motivation supplémentaire qui incite Guedioura à rester et à ne pas céder au chant des sirènes. Deux semaines de vacances seulement pour ne pas rater la préparation Conscient qu'il pourrait s'agir pour lui d'une saison historique, avec une probable participation à une Coupe du monde au bout, Guedioura ne veut certainement pas lâcher la proie pour l'ombre. «Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras», dit-on. Il préfère tenir son statut actuel plutôt que de risquer sa place dans un autre club. Preuve de sa volonté de faire de cette saison une réussite : alors qu'il avait droit, selon la réglementation de la FIFA, à trois semaines de vacances après sa participation aux matches de juin avec la sélection nationale, il n'en a pris que deux, dont quelques jours pour accomplir une omra, avant de rejoindre le groupe de Nottingham Forest dès le premier jour de la préparation. Il a préféré ainsi sacrifier une semaine de vacances plutôt que d'être en retard dans le cycle de préparation. Le résultat se sent : titulaire indiscutable à Nottingham Forest et des prestations très convaincantes en sélection avec, à la clef, un but splendide contre la Guinée. C'est clair : il sait ce qu'il veut et, surtout, ce qu'il fait. Guedioura : «Le bonheur de marquer est indescriptible, mais je préfère ne pas marquer et aller au Mondial» C'est reparti pour une nouvelle saison pour vous, mais il vous reste quand même une part de frustration de la saison passée, avec notamment une participation au play-off pour l'accession ratée d'un cheveu ? Exactement. C'est vrai que, l'année dernière, nous sommes passés pas loin de l'accession, ratée d'un cheveu, comme vous le dites. Si nous avions gagné contre Leicester, nous aurions disputé le play-off avec de grandes chances de le remporter et accéder donc en Premier League. Cependant, la vie ne se fait pas avec des «si». Là, on recommence une nouvelle saison. C'est sûr que nous ressentons le sentiment de vouloir réaliser ce que nous n'avions pas pu faire la saison dernière. Vous sentez-vous mieux armés techniquement et, surtout, mentalement pour, cette fois-ci, tenter de jouer l'accession directe et non pas en passant par le play-off ? Oui, c'est sûr. Nous commençons la saison avec l'entraîneur qui était arrivé au milieu de la saison passée. C'était difficile pour lui parce qu'il y avait des joueurs qu'il ne connaissait pas. La différence, cette fois-ci, c'est que l'entraîneur est là dès le départ. De plus, nous sommes plus solides avec le recrutement qu'il a fait. Il a ramené des défenseurs centraux ainsi que Djamel (Abdoun) qui va apporter sa touche technique, son expérience et ses grandes qualités. Franchement, je sens l'équipe beaucoup plus solide, de la défense jusqu'en attaque. Le recrutement effectué est un plus pour l'équipe, en sus de l'expérience accumulée la saison passée. Durant l'intersaison, vous avez reçu des offres, toutes rejetées par le club car on sent bien que la direction du club veut vous garder. Ressentez-vous cette confiance chez le coach et auprès des supporters durant les matches ? Ah oui, complètement ! Vu la belle saison que nous avons effectuée et étant donné que j'ai fait pas mal de bons matches, ça a attiré les convoitises de plusieurs clubs. Il y a eu vraiment beaucoup d'offres de clubs de Premier League et de Ligue 1 française. Nottingham Forest a été catégorique : il ne veut pas me laisser partir. Cela dit, c'est vrai que s'il y a un grand club européen qui vient et que j'ai envie de partir, ils m'ouvriront la porte, mais pour le moment, le club compte énormément sur moi. Il a envie qu'on remonte et que je fasse partie de cette aventure. Cela est démontré par le fait que l'entraîneur m'a titularisé dans tous les matches de championnat, mis à part le match en Capital One Cup où il m'a laissé me reposer et c'est une bonne chose pour les autres qui ont joué, tel que Djamel. Quand je vois le président et quand je vois l'entraîneur avec qui j'ai eu une discussion, sans oublier les fans, il y a vraiment quelque chose de particulier dans cette aventure-là. Vous confirmez donc qu'il y a eu des offres intéressantes de clubs de Premier League et de clubs d'autres pays ? Oui, je le confirme. Vous avez parlé de Djamel Abdoun. Etant son compatriote, vous avez été son guide à son arrivée au club. Peut-on dire qu'à présent, il est bien intégré dans le club ? Absolument. Avec le match qu'il a fait aujourd'hui (mercredi, Ndlr), il a vraiment montré de très belles choses. Il venait de Grèce, il lui fallait un petit peu de temps pour pouvoir être au même niveau que nous sur le plan physique puisque nous étions en avance dans la préparation. A présent, il s'est adapté et s'est fondu dans le moule. Avec la prestation qu'on a vue aujourd'hui et les qualités qu'il a, il ne lui faudra pas beaucoup pour qu'il soit l'un des joueurs les plus importants du club. Même si vous êtes bien installé à Nottingham, est-ce important d'avoir un coéquipier compatriote avec soi ? Bien sûr ! C'est toujours bien d'avoir à ses côtés quelqu'un qu'on connait déjà à la base et qui fait qu'on puisse profiter du football et de notre passion ensemble. Il m'a appelé avant qu'il ne vienne et ça me fait plaisir qu'on joue ensemble. Nous espérons vraiment faire de grandes choses ensemble aussi parce que nous sommes responsables de l'image des Algériens en Europe en général et en Angleterre en particulier. Nous voulons vraiment réussir quelque chose pour les Algériens, surtout retrouver la Premier League où il n'y a plus de joueur algérien. Et pourtant, il y a encore quelques années, il y en avait plusieurs, vous-même, Nadir Belhadj, Hassan Yebda, Kamel Ghilas... C'est vrai et nous souhaitons qu'il y ait de nouveau des footballeurs algériens en Premier League et que nous puissions représenter le football algérien. C'est déjà le stage pour le match des Verts face au Mali. Déjà, il y a une bonne nouvelle : l'Algérie figurera dans le premier chapeau pour le tirage au sort des barrages. Est-ce à dire que la rencontre face aux Maliens sera un simple match de préparation ? Non. Pour moi, ce sera un match important. Je le considère même comme une répétition avant les barrages car le Mali est une sélection de l'élite africaine qui aurait pu se trouver parmi les dix qualifiés. Ce sera donc un excellent sparring-partner et un bon test pour nous afin de bien nous préparer. C'est pour cela qu'il faudra prendre ce match vraiment au sérieux car cela va être difficile quelle que soit la sélection contre laquelle nous allons tomber. Il y a l'Egypte, bien sûr, mais aussi la Libye, le Cameroun ou le Sénégal qui peuvent se qualifier, Ça va être difficile et il ne faudra pas prendre à la légère le match contre le Mali, même si nous savons que nous sommes déjà qualifiés. Déjà, nous voulons offrir une belle victoire aux Algériens et finir en beauté. Comme ça, on aura bien terminé ce tour de qualification. Il faudra aussi et surtout prouver que vous méritez la première place après tout ce qui a été dit sur les réserves formulées par le Mali sur certains matches... Bien sûr ! De plus, nous avons une petite revanche à prendre. Pas une revanche méchante, mais ce sera quand une revanche par rapport au match aller que nous avions perdu 2-1 et que nous pouvions gagner. Je sais très bien que le coach Vahid ne va pas laisser passer quoi que ce soit. C'est un compétiteur, il a envie de gagner ce match. Sans compter que nous voulons faire plaisir aux Algériens. Pour ce match, il y a le retour de Hassan Yebda dont on ne peut dire qu'il est votre concurrent à votre poste puisque nous savons que vous êtes de très bons amis. Etes-vous déjà content de son retour à la compétition ? Bien sûr ! Hassan a passé des moments très difficiles avec ses blessures.... Vous en connaissez un bout, vous qui avez été tenu longtemps éloigné des terrains à cause d'une grave blessure... Oui, c'est vrai. En plus, il a dû se poser beaucoup de questions. Quand on traverse de tels moments, il faut être très fort mentalement. Il a été très fort sur ce plan et il est revenu à son niveau. C'est toujours bon quand Yebda vient en sélection nationale. Je suis très content de son retour. De plus, j'ai vu qu'il a marqué un but. J'espère qu'il continuera comme ça. Que Dieu le préserve, inch'Allah, de tout problème ! Même s'il prendra votre place, ça ne vous dérangera pas ? Nous voulons tous jouer pour l'Algérie, moi le premier, mais c'est l'intérêt de l'équipe qui prime. Déjà, il ne faut pas dire «ma place» car mon nom n'est pas marqué sur la feuille comme étant le seul titulaire de cette place. Pour les compétitions, il faut les meilleurs joueurs. El hamdoullah, les joueurs que possède actuellement l'Algérie jouent dans de bons clubs et même, pour certains d'entre eux, dans de très bons clubs. Ça fait plaisir et c'est une fierté. Nous sommes responsables de véhiculer cette image vis-à-vis du football mondial et nous voulons continuer à représenter le pays. Est-ce qu'on peut dire, avec cette profusion de bons joueurs, «Allah ibarek, c'est une bonne chose», ou bien cette nouvelle donnée constituera-t-elle une pression supplémentaire pour les joueurs qui se verront obligés de se qualifier pour la Coupe du monde ? Ce qui a toujours fait la force de la sélection nationale a été le groupe. Vous en savez beaucoup et le coach aussi le sait très bien. On peut voir que des sélections, sans les citer, où il y avait beaucoup d'individualités évoluant dans de grands clubs, ont été difficiles à manager. Dans la sélection algérienne, c'est l'ambiance qui est primordiale. Il y a un sentiment de famille. Nous venons pour le maillot et pour la patrie. C'est pour ça qu'il ne faudra pas oublier la notion de groupe et c'est important pour le pays car c'est ensemble que nous pourrons réussir des choses et pas individuellement. C'est vraiment bien qu'il y ait beaucoup de joueurs qui jouent dans de grands clubs. Pourquoi pas encore plus de joueurs à l'avenir ? C'est très bien de représenter le pays dans les plus grands clubs. Ishak Belfodil, le dernier arrivé chez les Verts, était lui-même surpris de l'accueil chaleureux qu'il a trouvé auprès des joueurs. Est-ce une tradition ? La sélection est une famille. Si un joueur arrive et s'intègre mal, ce serait mauvais pour le groupe. A mon arrivée en sélection, j'avais été très bien accueilli et je m'étais intégré facilement. C'est peut-être, comme vous le dites, une petite tradition. Tout le monde veut que le groupe soit soudé. Sur le plan humain, Belfodil donne-t-il l'impression d'être une star qui évolue dans un grand club d'Europe ? Non, pas du tout. Franchement, c'est un bon petit jeune. Il a un grand avenir devant lui. Il est venu et, comme il vous l'a dit et que nous, joueurs, nous l'avons bien vu, il s'est bien adapté et il sera à l'avenir très important. C'est un plus pour l'équipe. Je ne le connaissais pas, mais Djamel Mesbah nous avait dit que c'est un très bon jeune. Quand il est arrivé, j'ai remarqué rapidement que c'est un jeune qui a une bonne mentalité. Essaïd Belkalem est en Angleterre et il sera, avec Watford FC, un concurrent pour vous pour l'accession en Premier League. Londres étant à 300 kilomètres de Nottingham, l'avez-vous quand même assisté de loin pour son intégration ? Il sait qu'il peut compter sur moi. Je l'ai vu la dernière fois à l'occasion du match Watford-Nottingham et c'est évident que, dès que je serai à Londres, j'irai le voir. Même s'il voudra venir me voir à Nottingham, il sera le bienvenu. Il sait très bien qu'il pourra faire appel à moi à tout moment. S'il veut apprendre un peu l'anglais, je lui donnerai de petits cours (rires). Il n'a pas besoin de moi. C'est un grand garçon, il a l'habitude du monde professionnel. Il a joué tout le match face à Bournemouth. Pensez-vous que le football anglais corresponde à son style de jeu ? Je ne suis pas entraîneur pour dire si le football anglais lui convient ou pas, mais je suis convaincu qu'il réussira. Déjà, je suis content qu'il soit là. Cela va bien se passer pour lui. Il a un grand avenir. C'est un local qui a réussi à venir en Europe et je lui souhaite beaucoup de réussite. Vous prenez de plus en plus de place en sélection, comme en témoigne votre prestation face à la Guinée, assortie d'un but spécial Guedioura, ce qui vous a valu l'ovation du public. Avez-vous ressenti que c'était, pour vous, plus qu'un match amical ? Nous prenons tous les matches comme il se doit, c'est-à-dire avec beaucoup de professionnalisme. C'était un match amical, mais nous voulions le gagner. Malheureusement, ça s'est terminé 2-2. Il faut dire aussi que nous sommes tombés contre de très bons Guinéens. Pour ma part, ça m'a fait plaisir de marquer et j'ai célébré ça. Cela a fait également beaucoup plaisir à ma famille, que ce soit en France ou en Algérie. C'est un bonheur de marquer, rien ne peut décrire le sentiment qu'on ressent. Quand on marque un but, on a envie d'en marquer d'autres. J'espère qu'il y en aura d'autres, inch'Allah, mais le plus important pour moi est qu'on se qualifie en Coupe du monde. Que je marque ou que je ne marque pas, c'est la qualification qui est la plus importante. Je pense que c'est la plus belle récompense qu'on peut s'offrir déjà à nous-mêmes, joueurs, et surtout au peuple algérien. En parlez-vous entre vous lors des stages ? Sentez-vous l'odeur de la Coupe du monde ? Nous aimerions bien penser à ça, mais tant que nous n'y sommes pas, nous voulons rester concentrés sur notre objectif. Nous ne voulons pas mettre la charrue avant les bœufs. Nous avons déjà passé une étape et il est clair que nous nous rapprochons du but. Nous sentons cette petite odeur, mais il reste deux matches que nous voulons gagner et, après ça, nous pourrons fêter la qualification. Lors de sa dernière conférence de presse, Vahid Halilhodzic a déclaré que les joueurs ont beaucoup appris de leur échec à la CAN, notamment le fait qu'il ne faut jamais croire qu'on est déjà arrivé. Cette leçon vous fera-t-elle prendre les deux matches des barrages au sérieux, sans croire que ce sera facile ? Personnellement, quand j'étais rentré chez moi après la CAN, j'ai été très déçu de cette défaite car nous étions venus avec beaucoup d'espoirs. Nous avions fait de bonnes choses, mais ça ne s'est malheureusement pas concrétisé. J'ai revu les vidéos et, à titre personnel, je m'en suis voulu et j'ai vu qu'il y avait des choses à retravailler. Cela a été bénéfique. Aujourd'hui, nous savons les erreurs que nous avons faites et que nous ne devrons plus commettre. Nous n'avons pas remporté la CAN, mais cette compétition nous servira de leçon pour les matches barrages. Quel est le reproche que Halilhodzic vous a fait et que vous trouvez pertinent ? Ça, il faudrait le lui demander (rires). Dans votre saison, il y a encore 41 matches de Championship à disputer, les matches de Coupe de la Ligue et de la Cup ainsi que ceux avec la sélection nationale. Ne craignez-vous pas, dans une saison aussi importante, de contracter une grave blessure ? Tous les joueurs craignent ça. Je fais le maximum pour avoir un comportement professionnel sur le terrain et en dehors, à avoir une bonne hygiène de vie. C'est très important. Quand on enchaîne beaucoup de matches comme ça, la récupération est fondamentale. Cela dit, ce qui doit arriver arrivera. C'est le mektoub. Allah nous met une destinée et nous devons nous adapter. Je ferai mon possible pour éviter les blessures en cette saison où j'aspire à une qualification en Coupe du monde et à l'accession en Premier League avec Nottingham Forest. Et si vous deviez choisir entre aller au Mondial et accéder en Premier League, quelle serait votre préférence ? Je choisis les deux (rires) ! Vous arrive-t-il de vous dire qu'il y a quatre ans, lors des qualifications pour le Mondial-2010, vous étiez un simple supporter des Verts et que, depuis, il y a eu beaucoup de chemins parcourus ? Complètement ! Ça m'arrive d'y penser beaucoup de fois. J'étais arrivé en sélection nationale sans avoir participé aux qualifications. C'était difficile pour moi de dire qu'on méritait la qualification pour le Mondial alors que je n'avais pas pris part aux éliminatoires. Si nous nous qualifions pour la prochaine Coupe du monde, je pourrai dire que nous le méritons car, au même titre que mes coéquipiers, j'ai travaillé pour. Ce serait une double joie pour moi car j'aurais participé aux qualifications et ce serait ma deuxième participation à une Coupe du monde. Ce n'est pas donné à tout le monde de prendre part deux fois à un Mondial. En faire un est déjà une performance dans une carrière. De grands joueurs n'ont jamais joué de Coupe du monde, tels Cantona, Ginola ou Giggs. Moi, je veux vraiment cette qualification. Pour aller loin, cette fois-ci ? Bien sûr ! Mais chaque chose en son temps. Qualifions-nous d'abord, puis nous parlerons de la qualité de la participation !
