Boulhabib : «Le conseil d'administration décidera de la participation à la CAF» Boulhabib et Ferssadou rencontreront les responsables de TAL avant le 15 novembre Dans les endroits où crèchent les Sanafir, ça ne parle que du match de samedi qui opposera leur formation face au leader actuel, l'ESS. Le match de ce week end et son enjeu restent le fauteuil et cette première place au classement, un objectif qui fait saliver les fans constantinois qui ne veulent, pour rien au monde, rater ce match décisif à leurs yeux. Pour ne pas dire tous, plusieurs parmi eux veulent prendre la route samedi matin afin d'être présents le soir au poulailler du stade du 8-Mai 1945 à Sétif. Dans ces même colonnes, on a annoncé précédemment que la direction sétifienne comptait donner un quota de 2500 places pour les Sanafir, mais un changement a eu lieu en fin de compte, selon les déclarations du dirigeant Senssaoui hier dans l'un des quotidiens spécialisés. Ce dernier a confirmé que les Sanafir n'auront droit qu'a 1000 billets seulement, et qu'il n'y aura pas un guichet spécial pour eux. Un nombre évidement insuffisant pour les milliers de fans que compte le CSC, cela va influer négativement sur les mordus des déplacements qui devront ce week se contenter de rester chez eux et regarder le match à la télé. La direction ne veut pas d'un déplacement en masse Avec cette nouvelle donne, on s'attendait à une réaction de la part de la direction de Ferssadou pour réclamer un quota plus important. Mais l'avis de la direction sur la question est un peu étrange. Cette dernière souhaite que les Sanafir ne se déplacent pas à Sétif ce week-end, comme l'a déclaré Boulhabib : «Le stade de Sétif est trop petit et la tribune réservée aux visiteurs est trop exigüe. Je demande à nos supporters de ne pas se déplacer en nombre ce samedi. Il faut rester logique, on ne peut pas envahir Sétif. Surtout que nos relations avec la famille de l'ESS sont excellentes.» Les entraînements à Aïn Smara Le coach constantinois, Diego Garzitto, a comme attendu changé son programme de travail cette semaine. Le CSC s'entraîne depuis mardi sur le tartan de Aïn Smara. Cela permettra aux coéquipiers de Houri de s'adapter a la pelouse synthétique, car le match face à l'ESS se déroulera sur ce même genre de revêtement. ------------------------------- Boulhabib entretient le suspense : «Le conseil d'administration décidera de la participation à la CAF» Comme annoncé précédemment, le président de la FAF a rencontré les présidents des clubs de L1 et L2 avant-hier au centre sportif de Sidi Moussa. Ferssadou et Boulhabib, représentants du CSC, ont tenu à défendre la cause du club constantinois afin de participer à la Coupe de la CAF de cette saison qui débutera le 7 février prochain. Raouraoua a clarifié la situation aux dirigeants clubistes et a insisté sur le fait que le planning de la Ligue est très chargé cette saison et qu'aucun traitement de faveur ne sera accordé aux clubs qui souhaitent participer aux compétitions continentales, surtout qu'aucun report de match ne sera toléré. Cela n'inquiète pas, outre mesure, la direction de l'ESS qui reste la seule formation qui participera à la Coupe d'Afrique, alors que les responsables constantinois sont habités par le doute, car ils préfèrent encore réfléchir avant de donner leur réponse finale le 15 novembre prochain. La déclaration de Boulhabib faite hier à El Haddef confirme ce doute sur la participation du CSC à la prochaine édition de la Coupe de la CAF : «Raouraoua nous a laissé le temps de la réflexion, on a décidé alors de se réunir avec l'ensemble du conseil d'administration pour étudier la situation sous tous les aspects avant de rendre une décision finale. Le club est capable de participer à cette compétition, mais Raouraoua nous le déconseille, car les répercussions de la participation risquent d'être négatives pour le CSC». Boulhabib et Ferssadou rencontreront les responsables de TAL avant le 15 novembre Même si tout indique que la direction du CSC dira en fin de compte un grand «oui», surtout que la direction n'est pas prête à lâcher son rêve et celui des Sanafir qui attendent une participation internationale depuis 16 ans. Cela dit, Ferssadou et Boulhabib sont dans l'obligation de rencontrer l'actionnaire majoritaire Tassili Airlines avant le 15 novembre prochain. Ce dernier a aussi un avis sur la question et s'il décide de ne pas disputer cette compétition, alors ça sera le cas. Donc rien n'est encore joué... ------------------------------- Bounaâs et Laâouar entameront une grève dimanche prochain C'est le ras-le-bol pour les deux membres du staff technique du CSC, Noureddine Bounaâs et Mounir Laâouar. Les deux techniciens éprouvent des difficultés financières énormes, ils sont sans le moindre salaire depuis un an et demi. On peut dire que les hommes de l'ombre travaillent gratuitement au CSC. Un dévouement sans précédent, devant le silence radio de l'actionnaire majoritaire Tassili Airlines qui, pourtant, a été informé du cas des deux techniciens par Roger Lemerre et Ferssadou à plusieurs reprises, mais sans suite. Cette saison encore, Bounaâs et Laâouar ont accepté de revenir au club et répondre à l'appel du CSC, mais Tassili continue d'ignorer les exigences des deux entraîneurs. Devant cette sourde oreille, les deux hommes ont décidé d'entamer un mouvement de grève dès dimanche prochain. Une sage décision afin de faire passer le match important face à l'ESS pour ne pas déstabiliser la préparation du groupe. Un an et demi sans salaire, c'est trop ! La situation est embarrassante pour le duo Bounaâs et Laâouar, qui nous ont déclaré : «On a décidé d'arrêter notre collaboration après le match de l'ESS, notre situation est flou et nos contrats sont toujours en suspens, malgré les nombreuses promesses qu'on a eues de la part de la direction. On n'a pas touché notre argent depuis l'année dernière, alors que les chauffeurs des joueurs ont des contrats signés. On terminera la semaine avec le club et cela jusqu'au match de samedi, à partir de dimanche on sera en grève.» ------------------------------- Nacib, le bon choix pour le clasico de l'Est Le choix de la commission arbitrale pour le grand clasico de l'Est entre l'ESS et le CSC s'est porté sur le referee Nacib. Le sosie du joueur brésilien Rivaldo reste un bon choix qui arrange les deux clubs, Hammar tout comme Boulhabib, n'ont rien à dire sur ce choix. Nacib a gagné de l'expérience et du métier au fil des années. La rencontre sera retransmise en direct et Nacib sait qu'il sera noté sur sa prestation lui aussi. A lui de faire un bon match et surtout ne pas influer sur le score final.