Le président a dû remonter les bretelles à ses joueurs La qualification du «bokh's» (la honte, ndlr.) C'est comme ça que répondait le président du CAB, au téléphone, à la voix qui demandait, certainement, le résultat du CAB, à la fin du match contre le CRBOD. Nous nous trouvions à deux pas du premier responsable du club. Une qualification tirée par les cheveux, tant nous assistâmes à l'une des plus faibles prestations du CAB de ces dix dernières années. A-t-on sous-estimé l'adversaire ? Deux occasions en l'espace de cinq minutes. L'œuvre de Hichem Merazka. Manquant de compétition, l'attaquant vedette du CAB avait fait pâle figure à l'occasion de son retour à Biskra, le terrain de ses débuts de carrière à l'USB. Passé le moment d'euphorie, le CAB devenait méconnaissable. Les joueurs étaient hors du coup. Boulevard Djemili, Dekhinet et Bitam, une paire axiale à bannir Incroyable, ce qui est arrivé à cette défense des Rouge et Bleu. On a beau nous faire croire qu'il y a eu des changements au sein de l'effectif, mais les chiffres ne trompent pas. La défense du CAB a encaissé 18 buts, sans compter les deux derniers buts en Coupe. C'est l'une des plus mauvaises en championnat. Et comme pour gagner un match, il faut avoir une défense qui tient, on comprend le classement de cette équipe en championnat. Pour revenir au match de Coupe, personne ne peut nier, que du côté de Djemili, il y avait un boulevard. D'ailleurs, le jeune Garni, l'ailier du CRBOD, s'est amusé de cet arrière droit, issu des catégories jeunes du CAB. L'origine des actions a eu lieu sur le flanc droit de la défense. Que dire de l'axe central de la défense du CAB. Aucune coordination entre Rezak Bitam et Dekhinet. Les deux défenseurs partagent la responsabilité du 1er but, avec Djemili qui était hors du coup. Le 2e but du CRBO est un cas d'école. Une action rendement menée à partir du rond central, le ballon passe par le boulevard Djemili, avant d'arriver à Bahri, qui n'a aucune peine pour marquer le 2e but. La défense était à la rue. Nezar a assisté à la première mi-temps Si on dit souvent, que Farid Nezar ne supportait la pression des matchs de son équipe et éviter d'assister à ses rencontres. Contre le CRBOD, le président du CAB était dans la tribune d'honneur du stade d'El Alia de Biskra, silhouette jeune et en tenue classique sport, le président du CAB n'avait plus le sourire à quelques minutes de la fin de la première mi-temps. Ouled Djellal était en train de ridiculiser le CAB. Nezar avait rejoint le vestiaire de son équipe, avant le coup de sifflet final de la première mi-temps. --------------- Le président a dû remonter les bretelles à ses joueurs Le CAB n'a jamais produit un début de match aussi mauvais que celui qu'il avait offert au maigre public du stade de Biskra. Le président était en colère et l'a fait savoir à ses joueurs. Aussi bien à la mi-temps, qu'à la fin de la rencontre.