«La Belgique est la favorite logique de notre groupe» «J'avais peur de tomber sur l'Allemagne et l'Argentine !» Des satisfactions, après ce tirage au sort ? Je pense que le côté positif, c'est qu'on va jouer au sud du Brésil. Ça ne sera pas aussi chaud que les autres villes parce qu'à pareille saison, il fait relativement frais, donc ça nous arrange. Quel sera, d'après-vous, le favori de ce groupe H ? Tout le monde dit que le favori est la Belgique, vu son parcours sans faute lors des éliminatoires. C'est une équipe que je connais assez bien, j'ai bien suivi son parcours en qualifications. Elle peut tenir tête aux plus grandes nations du football. Je connais aussi ses joueurs, je ne vais pas les citer, mais je sais qu'ils évoluent tous dans de très grands clubs. On va bien se préparer pour faire le nécessaire. Certains avancent que la Russie, qui a écarté le Portugal, est aussi favorite, est-ce votre avis ? Non, je viens de le dire, la Belgique est la favorite du groupe. Ce n'est pas moi qui le dis, ce sont tous les spécialistes. Vous avez rencontré l'Algérie, après l'avoir affrontée en étant sélectionneur de l'Angleterre, qu'avez-vous à dire ? Oui, c'est vrai, on va encore les jouer, et on va bien se préparer pour les battre. En 2010, ça n'a pas été facile pour vous... Je n'oublie pas, c'est vrai que c'était très difficile mais cette fois, c'est un autre match, on va tout faire pour battre cette équipe d'Algérie. Ce n'est pas la même équipe et ce n'est pas le même entraîneur... Oui, d'accord, je ne suis pas rancunier mais je dois dès maintenant me renseigner sur cette formation et récolter le maximum d'informations sur le potentiel de cette équipe d'Algérie. Et la Corée ? C'est une équipe qui est présente régulièrement en Coupe du monde. On va tout faire pour passer le premier tour. Quel est le moment le plus difficile que vous avez vécu au cours de ce tirage au sort ? C'était lorsqu'on allait être versés soit dans le groupe de l'Allemagne, l'Argentine. Finalement, nous avons hérité de la Belgique. Franchement, on voulait absolument éviter ces grosses nations.