«Cette année, j'ai réalisé 3 rêves de gosse : un contrat professionnel, une qualification au Mondial et le Ballon d'Or» «Je veux le dédier à tous les gens qui ont cru en moi et aux fans du CRB décédés à Béjaïa» «Je remercie El Heddaf et Le Buteur de m'avoir offert l'occasion de réaliser mon rêve» SON HISTOIRE D'AMOUR AVEC LE CRB «La période la plus difficile de ma carrière : mes débuts au CRB» «Les critiques et les insultes des fans du Chabab m'ont forgé, ça m'a permis de progresser» «Parmi tous les entraîneurs du CRB, Henkouche est celui qui m'a marqué» «Je voudrais remercier mon ancien coach Madjid Soltana, ensuite Madjid Ouitès, sans oublier Mohamed Kheloufi, et Farid Zemiti» ---------------------------- SA VIE EN SELECTION «Les gens s'attendaient peut-être à ce que je termine meilleur buteur de la CAN, raison pour laquelle ils me sont tombés dessus» «Mon 1er but contre le Rwanda était un message à ceux qui ne croyaient pas en moi» «Halilhodzic m'a donné ma chance avant l'arrivée de Belfodil, j'ai su la saisir» ---------------------------- SA VIE FAMILIALE ET SA RELATION AVEC SES AMIS «C'est avec mes amis du quartier que je vais à la plage au Rocher coupé à Aîn Benian» «Ma famille et ma femme ont toujours été à mes côtés lorsque ça n'allait pas» «Mon père me donne des conseils, mais il ne m'impose rien, il me fait confiance» «Ma mère, que j'accompagnais à la poste pour retirer de l'argent, m'achetait un ballon chaque mois» «Mon premier salaire à Chéraga s'élevait à 25 000 DA, je l'avais donné à ma mère» --------------------------------- SES PREFERENCES FOOTBALLISTIQUES «Je ne lui ressemble pas, mais mes amis d'enfance me surnommaient Romario» «J'estime beaucoup Ribéry, mais c'est Cristiano Ronaldo le favori pour le Ballon d'Or» «Je me reconnais en Trezeguet. Mon idole lorsque j'étais petit, c'est Ronaldo Il Fenomeno, et le Barça est mon équipe préférée» ---------------------------------- Islam, vous êtes sacré Ballon d'Or 2013, quel est votre sentiment ? C'est une récompense qui me faisait rêver, franchement. Depuis que j'étais au Wifak Aïn Benian, j'ai toujours rêvé de gagner ce trophée. Donc sincèrement, cette année, j'ai réalisé 3 de mes rêves de gosse : disputer une Coupe d'Afrique, décrocher un contrat professionnel dans un club qui a donné deux Ballons d'Or européens, à savoir Figo et Cristiano Ronaldo, une qualification au Mondial et, bien sûr, le Ballon d'Or algérien. Dziri Billel, Rafik Saïfi, Moussa Saïb et Ammar Amour ont été les joueurs sortis du football local qui ont remporté ce trophée, et maintenant c'est vous, avez-vous pensé à ça ? Oui, je me disais tout le temps que c'était une mission très délicate, parce que les locaux ne le gagnaient plus, et l'année dernière lorsque j'étais désigné Révélation de l'année, je me suis aussi dit : «Pourquoi pas moi l'année prochaine ?» Et là, hamdoulilah, je suis récompensé de mes efforts. A qui voulez-vous le dédier ? Je veux le dédier à tous les gens qui ont cru en moi, à mes anciens entraîneurs et à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à ma réussite. A qui avez-vous pensé en premier lorsqu'on a ouvert l'enveloppe sur scène pour annoncer votre nom ? Bien sûr à ma famille, mes parents et ma femme. Je dois leur rendre hommage parce que ce trophée, c'est aussi le leur. Ils m'ont beaucoup aidé à surmonter des situations difficiles dans la vie et hamdoulilah, aujourd'hui je suis Ballon d'Or grâce, bien entendu, à mes performances et aussi à leur soutien moral. Sans oublier bien sûr le peuple algérien qui a été derrière moi. Vous avez reçu ce trophée des mains d'un grand nom du football, Rivaldo en l'occurrence... C'est déjà un immense bonheur de se retrouver sur scène avec des idoles du football mondial, Rivaldo et Zanetti que je regardais uniquement à la télévision. Chaque joueur rêve de croiser ces monuments du football, et là, grâce à El Heddaf et au Buteur, que je remercie au passage, j'ai eu cette opportunité d'échanger quelques mots avec de grandes stars. Si on vous avait demandé de voter pour le Ballon d'Or, quel est le joueur parmi les 6 nominés que vous auriez choisi ? J'aurais voté pour l'Equipe nationale. Parce que je considère qu'on le mérite tous. Il faut être correct, si on n'était pas qualifié, je ne suis pas sûr que j'aurais été désigné Ballon d'Or 2013. A qui revient le plus le mérite de ce Ballon d'Or, à Islam tout simplement, à Kerbadj ou bien Vahid Halilhodzic ? Je ne peux désigner un homme, alors que c'est Dieu qui donne tout. Donc, le grand mérite revient au Tout-Puissant. Je peux parler des supporters du CRB, de mes ex-entraîneurs sans exception. Je vais vous poser la question suivante moi aussi : si je n'avais pas été retenu en jeunes à Aïn Benian, est-ce que j'aurais eu la chance de jouer à Chéraga et être repéré par Kerbadj puis Halilhodzic ? Gardez-vous toujours en tête les noms de ces entraineurs ? Bien sûr, je voudrais remercier mon ancien coach Madjid Soltana, ensuite Madjid Ouitès, sans oublier Mohamed Kheloufi, Farid Zemiti et Mohamed Henkouche avec qui j'ai fait mes premiers pas au CRB. Vahid Halilhodzic déclare souvent qu'il a été derrière votre découverte, est-ce que vous êtes d'accord ? En Equipe nationale, oui, bien sûr, il a raison. Je l'ai déjà dit dans ces colonnes et je le répète encore une fois, un autre entraîneur algérien que Halilhodzic ne m'aurait pas donné la chance de m'affirmer en sélection. C'est aussi valable, je crois, pour Belkalem et Soudani et, par la suite, Khoualed et Zemma. Que représente Halilhodzic dans votre carrière ? C'est ma réussite en sélection et il a été derrière mon départ en Europe. C'est grâce à mes buts en Equipe nationale que je suis Ballon d'Or et c'est aussi grâce à Halilhodzic que j'ai pu décrocher un contrat professionnel. C'est une grande responsabilité maintenant, Islam, vous la ressentez ? C'est normal, je sais que je dois faire honneur à mon statut de meilleur joueur algérien de l'année. Cela passe par un bon parcours au Sporting Lisbonne. Je dois travailler dur pour m'imposer et, pourquoi pas, briguer un autre Ballon d'Or la saison prochaine, inch'Allah. Ah oui, carrément, vous voulez un autre de suite, comme Bougherra et Ziani ? Oui, franchement lorsqu'on goûte à une aussi solennelle cérémonie, on a envie d'être là chaque année et, bien sûr, remporter le Ballon d'Or une seconde fois. Oui, c'est mon objectif. La Coupe du monde, c'est dans 6 mois, sincèrement, vous croyez que nous irons au Brésil pour réaliser un gros truc ou bien nous contenter d'une participation honorable ? Non, on va y aller avec beaucoup d'ambitions. On donnera tout pour honorer le drapeau. On n'a pas une grande expérience, je ne peux rien promettre, mais on va tout faire pour rendre heureux le peuple algérien, c'est notre promesse. Votre président ne veut pas vous voir quitter le club cet hiver, mais vous avez un mondial à préparer, il vous faut du temps de jeu, non ? C'est vrai, mais soyons sérieux, je suis dans un grand club. Il m'est très difficile de quitter le Sporting. Je sais qu'en persévérant, je vais finir par jouer plus souvent. J'ai prouvé que je pouvais jouer. Votre entraîneur au Sporting vous parle-t-il comme le fait avec vous le président du club ? D'abord, vous devriez savoir que lorsque le Sporting m'avait fait signer l'été dernier, ils avaient confiance en moi et je crois que sur les bribes de matchs que j'ai joués, je n'ai pas déçu. Après, bien sûr que mon entraineur croit en moi. Tout se passe bien. Il vous dit quoi ? Il me rassure, à chaque fois qu'il trouve cela nécessaire. Il me dit surtout qu'il compte sur moi et que je suis un élément important dans son dispositif. Cela me réconforte, même si j'ai toujours envie de jouer plus pour montrer mes qualités de buteur que j'ai pu étaler en sélection. Franchement, lorsque vous avez galéré sur le banc, n'avez-vous pas regretté votre choix, sachant que le FC Nantes vous donnait l'opportunité de vous affirmer ? Jamais de la vie, je joue dans un grand club, vous ne pouvez pas imaginer ce que cette équipe m'offre comme moyens pour progresser assez rapidement ! Je sais que je vais m'imposer au Sporting et marquer beaucoup de buts, inch'Allah. Je ne pense même pas à changer de club. Le CRB, votre ancien club, joue le maintien, un petit mot par rapport à cela ? C'est vrai que la saison s'annonce pénible pour mon ancien club. Ça me fait mal au cœur de voir le CRB dans cette situation. Espérons que le grand Chabab sera bientôt de retour. Croyez-vous qu'ils s'en sortira ? Oui, bien sûr, j'espère qu'il va vite retrouver le goût des victoires et redresser la situation. Ce sera très difficile mais c'est tout le mal que je leur souhaite, parce que comme je l'ai dit, c'est grâce au CRB que j'en suis arrivé là. Tout le mérite revient à mes ex-partenaires, supporteurs et dirigeants du Chabab. Vous connaissez cette équipe, l'entraîneur Gamondi et on sait parfaitement que vous suivez toujours le Chabab, qu'est-ce qui n'a pas marché, cette année ? Je crois que la pression est terrible lorsqu'on joue le maintien. Les joueurs sont inhibés et c'est là qu'ils ont besoin de leur public. Il y a un bon entraîneur et de bons joueurs et je reste convaincu qu'ils vont se relever. Quel est l'entraîneur du CRB qui vous a le plus marqué ? C'est Henkouche. Je n'oublierai pas que malgré le fait que je suis arrivé de Chéraga, il a cru en moi. J'ai confirmé en matchs amicaux durant l'intersaison et il n'a pas hésité à me donner ma chance, alors qu'il y avait des noms au CRB. Et le mérite de Kerbadj, alors ? Il m'a déniché. Je garde sur mon IPad un message photo envoyé par Kerbadj au coach Saâdane à l'époque où il était le sélectionneur. Il lui a clairement dit : «J'ai dans mon équipe le futur buteur de l'Equipe nationale.» C'est suffisant pour évoquer son grand mérite. Vous étiez un jour tous près de la JSK... (Il nous coupe.) Non, je n'ai jamais pensé à quitter le CRB. J'ai toujours dit que si je quittais le Chabab, ce serait pour l'étranger. En sélection, on se rappelle de votre premier but contre le Rwanda, vous avez frappé sur votre poitrine très fort. C'était pour qui ? Aux supporters qui ont sifflé votre entrée en jeu ? Non, pas spécialement. Les supporters sont ma source de motivation. C'est grâce à eux qu'on est là. Je voulais juste signifier que moi aussi, je méritais de jouer. Vous êtes en concurrence avec de grands joueurs qui évoluent à l'Inter, comme Belfodil, et au FC Porto, comment le prenez-vous ? Le plus normalement du monde. Il ne faut pas oublier que Halilhodzic m'a donné ma chance, avant l'arrivée de Belfodil, et j'ai su la saisir. Maintenant, je ne dirais pas que je suis le buteur attitré de la sélection. Comme j'ai pu le faire, Ishak ou Ghilas et même Djebbour peuvent le faire. Après, si Slimani est bon, pourquoi le changer ? L'essentiel est que la concurrence soit saine. Djebbour arrive avec 21 buts marqués, Belfodil débarque, et vous n'avez pas peur de perdre votre place, est-ce votre insouciance qui fait votre force ? Voilà, tout à fait. Je ne me mets pas de pression et je me dis toujours que quel que soit le joueur qui est titulaire, l'essentiel est que mon pays gagne et soit présent aux grands événements. En football, il ne faut jamais trop écouter ce que disent les gens de toi. Il faut assumer ses choix et se sentir à l'aise lorsqu'on se regarde dans un miroir. Les locaux étaient souvent dévalorisés, cette façon de faire a-t-elle été une source de motivation pour vous ? Il fut une période, et cela tout le monde le sait, où le joueur algérien était sous-estimé. Mais depuis quelques mois, il faut dire qu'il y a eu une bonne réponse de la part du joueur local, je parle de cette génération de Belkalem, Doukha, Zemma, Soudani et Khoualed. Mais vous êtes professionnel maintenant, non ? Non, je me considère toujours comme un joueur local. Je n'oublie pas d'où je viens. J'ai toujours été Islam zaouali, le modeste et l'enfant de quartier de Aïn Benian. Vous descendez toujours alors à la plage de Aïn Benian ? Toujours, je ne changerai jamais. C'est avec les enfants de mon quartier que j'ai grandi et on sort toujours ensemble. C'est avec eux que je me baigne au Rocher coupé à Aïn Benian. Avec un sandwich tomatiche (à la tomate) ? (Il rit franchement.) Non, j'habite à côté à Aïn Benian, je peux me rendre chez moi, manger et regagner le Rocher coupé. Islam, lorsque ça n'allait pas, quelle est la personne que vous avez toujours trouvée à vos côtés ? Ma femme et bien sûr ma famille. Ils ont été toujours là pour moi. Hamdoulilah. Votre père était-il sévère avec vous ? Non, pas vraiment, il me faisait confiance, il ne se mêlait jamais de mes choix. Il me conseille mais ne m'impose rien. Et les études ? J'étais franchement bon élève. Vous pouvez le vérifier, vous êtes journaliste. J'ai atteint la 1re année secondaire et un matin, j'ai décidé de tout arrêter pour me consacrer au football. Je me suis dit que c'est là que je dois percer. Je suis rentré à la maison un soir et j'ai annoncé clairement à mes parents que les études, c'était fini, et que mon avenir était dans le football. C'était le jour où j'ai été promu junior à Chéraga. On imagine la réaction des parents, surtout celle du papa ? C'était vraiment difficile pour eux d'accepter, mais comme je viens de le dire, ils sont si compréhensifs qu'ils ont fini par respecter ma décision, parce que je pense qu'ils avaient le pressentiment que j'allais réussir ! Quelles sont les bêtises que vous avez commises dans votre jeunesse ? Je ne me souviens pas avoir fait des bêtises. Mon seul souci était de prendre un ballon et jouer avec mes potes. J'accompagnais ma maman à chaque fin de mois à la poste pour retirer de l'argent. Je vous assure qu'à chaque fois, elle m'achetait un ballon. Votre premier salaire, c'était quand et combien ? C'était à Chéraga, je crois avoir perçu un salaire de 25 000 DA. A qui les avez-vous donnés ? A ma maman. Votre première prime, vous l'avez touchée quand ? C'était en fin de match contre Bentalha, en Inter-Régions. Je l'ai donnée aussi à ma maman. Quel surnom aviez-vous lorsque vous étiez jeune ? On m'appelait Romario. Je vais vous dire pourquoi. En 1994, Romario était la star numéro 1 du Barça, et lorsque je prenais le ballon lors des matchs de quartiers, on m'appelait Romario. Votre idole ? Ronaldo Il Fenomeno (le Brésilien) Cette année, pour le Ballon d'Or européen, qui voyez-vous le gagner ? Cristiano Ronaldo. Messi est victime de blessures. Et Ribéry ? Je suis solidaire de Ribéry, c'est un musulman et il a beaucoup d'estime pour l'Algérie, mais je vois Ronaldo le gagner. Votre club préféré en Europe ? Le Barça. Barça, et vous votez Ronaldo ? Oui, dans le football, il n'y a pas de sentiments. C'est lui qui le mérite cette année. Halilhodzic vous a-t-il recommandé le FC Nantes ? Faux, il m'a juste demandé de jouer dans un grand club. Je suis au Sporting et je vais tout faire pour m'imposer, je n'ai pas peur. Quel est le joueur au monde qui vous emballe techniquement ? Messi ! En Algérie ? Abdelmoumen Djabou ! Quel est votre point fort ? Le mental. Et sur le plan technique ? Les gens disent que j'ai un bon jeu de tête, mais je considère que je suis aussi efficace avec mes jambes. Quel est l'attaquant qui vous inspire le plus ? David Trezeguet ! Les buts les plus importants en sélection ? Le doublé contre le Bénin était décisif, je pense. Le plus beau but ? C'était avec Chéraga, à la Van Basten, une reprise acrobatique dans un angle fermé. Il y a un autre très joli avec le CRB, c'était contre le NAHD : amorti de la poitrine, enchaîné d'une reprise acrobatique. Durant votre carrière, avez-vous douté un jour et pensé à changer carrément de métier ? Franchement, non, j'avais d'autres rêves et d'autres ambitions, mais j'ai toujours voulu être footballeur de haut niveau. Si vous n'avez pas été joueur de football, quel métier auriez-vous choisi ? Huissier de justice (il éclate de rire). Pourquoi donc ? Parce que j'avais un voisin qui était huissier de justice, je voyais beaucoup de personnes lui rendre visite et lorsqu'avais su qu'il gagnait beaucoup d'argent en recevant tous ces gens-là, je me disais que c'était un bon métier pour gagner beaucoup d'argent. Vous êtes chanceux parce qu'on imagine qu'un footballeur gagne bien plus, n'est-ce pas ? (Rires.) Oui, hamdoulilah, c'est le mektoub. A vous de terminer l'interview ? Je voudrais dédier ce Ballon d'Or aux deux fidèles supporters du CRB qui ont laissé leur vie lors d'un accident de la route lors du déplacement de l'équipe à Béjaïa. J'ai une pensée pour leur famille. Croyez-moi, j'ai eu du mal à me concentrer sur mon match le lendemain. D'ailleurs, je n'ai pas manqué de leu dédier mon premier but avec le Sporting. Allah yarham'houm. Entretien réalisé par : Moumen Ait Kaci Ali ------------------------ Réda Malek : «La consécration d'Islam Slimani fait honneur à tous les Belouizdadis» Le président du CRB, Réda Malek, était présent à la cérémonie du Ballon d'Or algérien 2013. Malek était très fier et content, pour l'ex-joueur belouizdadi : «Franchement, la cérémonie fut magnifique et à la hauteur, en présence de deux stars de marque. C'est un honneur et une fierté pour l'Algérie.» Mahfoud Kerbadj : «Islam Slimani Ballon d'Or algérien, ce ne fut pas une surprise !» Le président de la Ligue nationale, Mahfoud Kerbadj, était l'homme le plus heureux durant la cérémonie du Ballon d'Or algérien, après la consécration de son chouchou Islam Slimani, meilleur joueur algérien 2013 : «Islam Slimani meilleur joueur algérien 2013, cela ne fut pas une grande surprise pour moi. Il a toujours été un exemple. Dès son arrivée au CRB, je savais qu'il allait tôt ou tard décrocher un contrat professionnel. J'espère qu'il finira par s'imposer avec son club. Je remercie Le Buteur et El Heddaf pour cette cérémonie qui a vraiment été à la hauteur, comme à chaque édition, surtout avec la présence de stars mondiales.»