Des doutes sur la participation de Boulemdaïs On dit qu'en Algérie, l'argent passe avant l'esprit sportif, c'est une vérité que personne ne peut contredire surtout chez les footeux. Au CSC, ça manque d'argent malgré le parrainage de deux grosses entreprises nationales, en l'occurrence Tassili et Mobilis. A part les primes des matchs que la direction de Ferssadou injecte de temps à autre dans les poches des joueurs, les coéquipiers de Sebbah sont sans le moindre salaire depuis plus de quatre mois. Une situation qui influe sur le rendement de la majorité des joueurs, démotivés et dépassés par les événements. Ce week-end encore, les joueurs vont essayer de se donner à fond afin d'améliorer leur relation avec les Sanafir qui s'attendent à une réaction de la part de leur CSC. Ils pensent boycotter le match de la JSK L'effectif constantinois est passé par toutes les situations depuis septembre dernier, de l'équipe imbattable et leader jusqu'à celle qui ne peut plus remporter un match et qui s'entraîne à huis clos de peur de la réaction de ses fans. Par contre, rien n'a changé sur le plan financier, les joueurs sont sans salaire depuis l'été, après de multiples appels et plaintes envers la direction et l'actionnaire majoritaire Tassili. Jusqu'à ce jour rien, nada. Devant cette situation de crise, on a appris que les joueurs clubistes comptent boycotter le prochain match de championnat face à la JSK. Comme la direction ne veut pas du championnat cette saison et vu que le maintien sera en principe mission facile pour le CSC cette année, les joueurs veulent se qualifier en coupe et après exercer un ultime coup de force sur les dirigeants pour toucher leur argent avant la trêve hivernale. Tassili Airlines doit verser 3 milliards chaque mois La situation est la suivante, Tassili doit débloquer au moins une mensualité ou deux la semaine prochaine, sinon ce sont les U21 qui iront donner la réplique à la JSK le week-end prochain à Tizi Ouzou. On ne sait pas comment sera la réaction des dirigeants de TAL qui, pour rappel, doivent verser chaque mois le montant de 3 milliards en guise de masse salariale des joueurs du CSC. Enfin des émissaires de TAL sont venus à Constantine, avant-hier soir, certainement pour régler ce problème et parler des indemnités de Garzitto et le salaire du prochain entraîneur. La note des incidents, une autre histoire Enfin, avant de clore ce volet financier, on a appris que la note des incidents du dernier match, qui opposé le CSC et le MCA, sera très salée, surtout qu'il y a les véhicules de l'ENTV et de la radio locale qui ont été endommagés. A vrai dire, la commission de discipline n'a pas fait de cadeau au CSC, en l'incitant à payer la note des dégâts du stade. Le club devra mettre la main à la poche pour effacer les nouvelles dettes, heureusement qu'il existe les droits télé et les recettes des matchs pour amortir le coup sur le club qui vit déjà une situation financière catastrophique. ------------------------ Des doutes sur la participation de Boulemdaïs Quand les mauvaises nouvelles tombent, elles viennent en cascade. Après la défaite et les sanctions, voilà une autre mauvaise surprise pour le staff technique. Hamza Boulemdaïs est aussi souffrant après Henaïni le deuxième attaquant de l'équipe. Le buteur de l'équipe a raté deux séances cette semaine et malgré le forcing du staff médical sur le traitement dans l'espoir de revenir plus vite à la compétition, il existe de grands doutes sur la participation du joueur demain face au MOB. Laâouar et Gaouaoui ne veulent pas prendre de risque avec la santé du joueur surtout qu'une participation risquerait de compliquer la guérison de Boulemdaïs.
Laâouar compte sur Derrag, Bezzaz et Hadiouche Vu le nombre important de joueurs blessés ce week-end dans l'effectif du CSC, la marge de manœuvre des deux entraîneurs intérimaires, Laâouar et Gaouaoui, est très étroite, les choix sont limités dans les trois compartiments, mais les plus touchés sont le milieu et l'attaque, avec les blessures de Boulemdaïs et Henaïni, le CSC n'a plus d'attaquant dans la réserve, la solution possible pour attaquer réside peut-être dans le trio Derrag-Bezzaz-Hadiouche, qui a été utilisé par l'ancien coach Diego Garzitto face au RCA. L'idée reste tentante pour Laâouar et Gaouaoui qui n'ont pas aussi le choix pour arrêter ce MOB revigoré et qui reste sur une série de quatre matchs sans défaite. La victoire demain pour se faire pardonner Il faut dire que ce match important de coupe tombe au mauvais moment pour le CSC, sans entraîneur en chef, le huis clos et une cascade de joueurs blessés. Ce n'est pas le genre de choses qui incite à la concentration maximale, sans oublier la forme de l'adversaire qui passe par une super période actuellement en championnat. Malgré cela, les coéquipiers de Boucherit comptent sortir une bonne copie basée sur la fougue et l'envie de bien faire, c'est la seule manière pour espérer battre le MOB, afin de se réconcilier avec les Sanafir un peu déboussolés ces derniers temps. Sahraoui au sifflet La commission arbitrale a désigné le referee Sahraoui pour officier la rencontre entre le CSC et le MOB, un match qui se déroulera à huis clos où le coup d'envoi est prévu pour 16h demain. L'arbitre central sera assisté par Hadj Saïd et Abid. Enfin, il faut préciser qu'en cas d'égalité entre les deux équipes au bout du temps réglementaire, il n'y aura pas de prolongation, ce qui veut dire que les coéquipiers de Cédric attaqueront la série des tirs au but en cas de nul demain.