Wenger : «Giroud ? Ce n'est absolument pas une punition» Coéquipier de Mesut Ozil depuis plusieurs années en sélection allemande, l'attaquant d'Arsenal Lukas Podolski a tenu à défendre son compatriote, de plus en plus critiqué en Angleterre, à cause de ses prestations en dents de scie ces dernières semaines, sur sa page Facebook : «Ce n'est pas juste de s'en prendre à Mesut. Les critiques font partie du métier et elles sont parfois bonnes, mais pas les polémiques. Sortir un joueur en particulier et lui taper dessus ce n'est pas ce qu'il y a de mieux à faire. C'est un excellent joueur et un penalty manqué ne va rien changer à cela. Tous les grands joueurs en ont raté.» Conscient néanmoins qu'il est très loin de son meilleur niveau, Mesut Özil a tenu à s'excuser jeudi en publiant une photo de lui ainsi qu'un message adressé à ses fans sur son compte Facebook. «Je ne me sens pas mieux le lendemain. Désolé les mecs, ce n'était pas prévu comme cela... En infériorité numérique, c'était difficile que gagner contre cette équipe.» ------------ Wenger : «Giroud ? Ce n'est absolument pas une punition» En prenant la surprenante décision de titulariser le jeune attaquant Yaya Sanogo face au Bayern Munich, au profit du traditionnel titulaire en pointe de l'attaque, Olivier Giroud, le manager Arsène Wenger a assuré que c'est un choix uniquement sportif, alors que l'ancien buteur de Montpellier est pris dans une affaire extra-sportive. «C'est une décision uniquement basée sur ses récentes performances. Quand je fais jouer Giroud à tous les matchs, on me le reproche et quand je le mets sur le banc, on me le reproche aussi. Là je l'ai mis sur le banc, vous devriez être contents. Ce n'est absolument pas une punition. Il a du caractère Giroud vous savez, et ce qui s'est passé ne l'a pas perturbé sur le terrain. J'ai juste décidé de le laisser se reposer un ou deux matchs pour qu'il revienne en pleine forme», a déclaré le technicien français, qui est revenu sur le cas de Mesut Özil dont le penalty raté en première période a changé la face du match. «48 heures, c'est un peu court pour évacuer. Mais cela fait partie du métier de faire face à la déception et de prouver que vous pouvez vous relever, a confié le manager des Gunners en conférence de presse. Il s'est excusé après le match. Je ne suis pas sûr que les gens soient choqués par ce raté, mais c'est vrai qu'il tire ses penaltys d'une manière peu commune.»