Sortir vainqueurs du piège du huis clos En l'absence du public tlemcénien à cause du huis clos, les protégés de Fouad Bouali sont déterminés à ne pas rater l'occasion de recevoir la formation du CA Batna, cet après-midi au stade Birouana, à 16h. Objectif : renouer avec la victoire et empocher trois points qui feront un bien fou aux Bleu et Blanc en panne de résultat depuis trois journées déjà, et qui seront considérés comme un nouveau départ pour la formation tlemcéniènne après cette minitrêve. Le vœu du WAT est de se repositionner et se rapprocher davantage des équipes du haut du tableau, afin d'atteindre au final l'objectif tracé avant le début de saison, à savoir une place dans le top 6 pour le grand retour du club phare des Zianides parmi l'élite. O. R. B. A. Boudjakdji : «Une victoire et tout rentrera dans l'ordre» Anouar, comment se passent les préparatifs de la réception du CAB après une bonne quinzaine de travail ? Nous avons profité à fond de cette quinzaine pour travailler plusieurs secteurs de jeu, régler quelques détails et, par là même gommer certaines lacunes dans notre façon de jouer. Je pense que nous sommes prêts pour ce rendez-vous. Nous avons la ferme intention de l'aborder avec tout le sérieux voulu afin d'enregistrer une nouvelle victoire dans notre jardin. On imagine que le groupe veut se racheter à domicile, après trois rencontres sans victoire, n'est-ce pas ? Effectivement, car c'est un bilan peu flatteur surtout que nous avons les moyens pour faire mieux. Si nous voulons jouer le haut du tableau, il ne faut pas laisser l'occasion à d'autres formations de nous distancer dès le début de saison. Nous devons glaner le maximum de points à domicile et en chercher d'autres à l'extérieur pour espérer rester toujours en contact avec eux, pour une place plus qu'honorable. «On ne prononce jamais le mot crise au sein du groupe» Ne craignez-vous pas de jouer avec le couteau sous la gorge, sachant que le moindre faux pas est interdit dorénavant à domicile ? Non, il ne faut pas préparer une rencontre avec un tel état d'esprit. Il ne faut pas oublier que nous avons beaucoup de jeunes joueurs dans le groupe, et ce n'est pas évident pour eux d'évoluer sous une telle pression. C'est pour cela qu'on essaie, nous les cadres de l'équipe, de les motiver mais sans pour autant leur mettre la moindre pression qui pourrait les handicaper, c'est-à-dire ne pas jouer comme ils ont l'habitude de le faire. Vous avez encaissé quatre buts lors du dernier quart d'heure. Est-ce que cela va vous inciter à être plus vigilants du début à la fin ? C'est la loi du football, un match ne se termine qu'au coup de sifflet final de l'arbitre. On ne peut pas être à l'abri d'une réaction de l'équipe adverse même dans les dernières secondes de la partie. Nous avons vécu cette terrible mésaventure ces derniers temps, et on fera donc attention à ne plus commettre les mêmes erreurs. «C'est plus facile pour nous de rencontrer un adversaire qui joue l'offensive» En cas d'un nouveau revers, ce sera sûrement le début d'une forte crise au sein de la maison widadie… Je ne suis pas d'accord avec vous. Il est encore trop tôt de parler de crise, même si je n'aime pas ce mot. Nous sommes conscients que tout pourra changer d'un match à un autre. Il faut juste avoir confiance en nos capacités à nous relever après le moindre faux pas, et viser toujours plus loin au lieu de gamberger sur un simple échec. Votre adversaire est du genre à se contenter de défendre tout en jouant les contres, ce qui n'arrange forcément pas vos affaires, n'est-ce pas ? C'est sûr que c'est plus plaisant d'en découdre avec un adversaire qui aime faire le jeu, en jouant lui aussi l'offensive et ne pas se contenter de défendre à dix devant sa cage. Mais chaque équipe est libre de choisir sa stratégie, c'est à nous d'être plus intelligents que nos adversaires et de trouver la faille et le moyen de percer leur muraille. «On ne doit pas commettre les mêmes erreurs» Que pensez-vous de l'absence du public pour huis clos ? Un vrai handicap pour nous, car c'est toujours agréable de jouer à domicile et devant notre public qui nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes, mais nous n'avons pas d'autre choix que de gagner aujourd'hui et leur offrir cette victoire, tout en espérant qu'ils seront très nombreux pour nous soutenir lors de nos prochains matchs à domicile. Donc, vous voulez gagner pour leur faire plaisir… C'est avant tout pour empocher trois nouveaux points et améliorer, pourquoi pas, notre classement, ce qui sera très bénéfique pour nous après un petit passage à vide, qui peut arriver à n'importe quelle formation. Je suis sûr et certain qu'en cas de victoire, tout le monde sera content, que ce soit nous les joueurs, le staff, la direction et le public qui sera, j'en suis convaincu, scotché devant la radio pour suivre les débats. Avec quinze sélections avec les Verts, on imagine que vous êtes bien placé pour nous parler du parcours réalisé par les équipiers de Gaouaoui… On est fiers d'eux et aussi d'avoir enfin une sélection capable d'offrir de la joie et de redonner de la fierté à tout un peuple qui attend avec impatience chaque rencontre des Verts pour faire la fête avant, durant, et après le match, ce qui est vraiment quelque chose de grandiose. Je ne vous cache pas que je suis un fervent supporteur de l'EN. J'attends avec impatience de fêter la qualification de l'Algérie en Coupe du monde. «Les rencontres de l'EN sont devenues des fêtes» Un conseil peut-être à leur donner, avant le déplacement au Caire... Je suis persuadé qu'ils savent qu'ils ont le destin de toute une nation entre leurs mains. Je pense que le sélectionneur ne trouvera aucune difficulté pour les motiver. Vous savez, dans ce genre de rencontre, on est prêts à tout sacrifier sur le terrain pour rentrer dans l'histoire et gagner définitivement l'estime de 35 millions d'Algériens. Sincèrement, pensez-vous toujours à une convocation en équipe nationale pour jouer le rôle de l'ancien qui met son expérience au profit des jeunes ? (Il sourit) Je vais peut-être vous surprendre. Tant que je joue à fond avec mon équipe, je n'écarte aucune possibilité surtout que j'ai un certain vécu qui pourra être utile aux plus jeunes. D'un autre côté, je suis en train de penser à la retraite plus qu'à autre chose. Je veux sortir la tête haute et avec le sentiment du devoir accompli. Mais je compte rester dans le monde du football, car je ne me vois pas loin des terrains du jour au lendemain. Entretien réalisé par Othmane Riyad Baba Ahmed Hamouda : «J'ai rompu à l'amiable avec mon club» L'attaquant Nabil Hamouda ne fait plus partie de l'effectif du CAB. Il vient de rompre le contrat qui le liait à son club. Une rupture à l'amiable, comme nous le confirme le joueur dans cet entretien. On vient d'apprendre que vous ne faites plus partie de l'effectif du CAB… C'est exact, j'ai rompu mon contrat avec le CAB. Tout cela s'est fait à l'amiable ; en fin de semaine. Peut-on connaître les raisons de ce divorce ? En vérité, c'est moi qui ait demandé à partir, j'en ai parlé au président Nezar. Je trouve que je n'ai pas pu m'adapter à l'équipe, et je n'ai pas eu un temps de jeu conséquent. Depuis le match contre l'USMH, je ne suis plus convoqué. J'ai tout dit au président. Il m'a écouté, et à la fin de la rencontre on avait trouvé une solution qui arrange les deux parties. Etes-vous en possession de vos papiers ? Absolument, je suis même allé à la Ligue nationale pour déposer les papiers que le CAB m'a remis. Je suis libre de tout engagement, et dès l'ouverture du mercato je pourrai postuler pour un autre club. Vous dites que nous n'aviez pas eu beaucoup de temps de jeu, mais vous aviez eu l'occasion de jouer comme titulaire… Le coach m'avait titularisé face à El Harrach. On avait joué sur le terrain de l'adversaire, et ce n'était pas le plus facile des matchs de la saison. On avait réalisé une bonne performance. Mais par la suite, je n'ai plus joué. Donc, il fallait que je songe à partir. Entretien réalisé par Mouloud B. Bouraoui non convoqué Malgré son retour à l'entraînement, Abdelhak Bouraoui n'a pas reçu de convocation. Il est rentré à Constantine, apprend-t-on dans l'entourage du joueur. Hamouda, qui partageait l'appartement avec le joueur, nous confiait que Bouraoui souffrait de sa blessure. «On vivait en cohabitation et je le voyais qui souffrait. Il suffisait qu'il éternue pour se tordre de douleurs aux adducteurs. Je suis persuadé qu'il était mal. Je ne comprends pas l'attitude des médecins», dit-il. Sera-t-il libéré au mercato ? L'information circule dans l'entourage du CAB. Bouraoui pourrait faire les frais d'un début de saison en demi-teinte. Ses blessures, qui lui ont coûté de nombreuses absences en championnat, irritent le staff technique. Le joueur avait était sermonné et prié de reprendre les entraînements avec le groupe ; ce qu'a fait Bouraoui au début de la semaine qui vient de s'écouler. S'il ne revient pas à sa forme initiale, son nom figurerait dans la liste des joueurs à transférer au mois de décembre. Messaadia souffre d'une tendinite L'attaquant Ahmed Messaadia n'a pas fait le voyage avec son équipe, à Tlemcen, car il souffre d'une tendinite au genou. «J'ai ressenti des piqûres au niveau du genou, à la veille du départ pour Tlemcen. J'ai consulté le médecin de l'équipe qui m'a prescrit un repos de trois jours», déclare le joueur.
Aribi revient face au MCO Aribi était suspendu pour ce match. Il avait écopé d'une rencontre de suspension après son expulsion contre le MCA. Il sera de retour face au MCO, la semaine prochaine.