L'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d'Oran a réussi, en l'espace de deux ans seulement, de récupérer quelques 60 milliards de centimes de loyers impayés auprès des locataires. Les créances de l'office qui avaient atteint le pic de 110 milliards de centimes ont nettement reculé à 50 milliards de centimes au cours de ces trois derniers mois, suite aux différentes opérations de recouvrement menées par les services de l'OPGI pour traquer les mauvais payeurs récalcitrants. L'office a ainsi déployé la grosse artillerie pour récupérer ses créances détenues auprès des locataires des biens immobiliers. Une panoplie de mesures vient d'être lancée pour recouvrer ses créances afférentes aux loyers impayés de 2009 et 2010. Cette somme importante qui pourrait servir aussi bien au lancement de nouveaux chantiers qu'à l'entretien des immeubles vétustes ou ceux nécessitant des opérations de relookage. L'office a ainsi saisi 1.000 mauvais payeurs par voie réglementaire pour s'acquitter de leurs dettes. Toutes les dispositions de règlement à l'amiable ont été prises avant de recourir à la justice. Des échéanciers ont été établis entre l'office et les payeurs récalcitrants sur la base d'engagement. Des paiements à tempérament ont été prévus en tenant compte de l'évolution de chaque cas. Le locataire est classé «récalcitrant» au-delà de six mois de loyers impayés. Il est destinataire de trois mises en demeure avant l'intervention de l'huissier de justice. L'office a saisit en dernier recours la justice pour récupérer ses créances auprès de 1.000 mauvais payeurs qualifiés d'«endurcis». Une grande partie de ces mauvais payeurs est constituée de commerçants qui détiennent à eux seuls plus de 12 milliards de centimes de créances. L'office a mis en place une quinzaine de bureaux chargés du suivi du recouvrement des créances. Plus de 12.000 mises en demeure ont été adressées à ces mauvais payeurs au cours de cette année. L'office a aussi lancé une opération de recensement de tous les locataires qui accumulent des retards de paiement. Des facilités sont accordées aux familles qui font preuve de bonne volonté pour régler leurs arriérés, en leur accordant un échéancier de paiement.