B. Mahmoud Les services de l'office de promotion et de gestion immobilière de la wilaya d'Oran prévoient la distribution de 3.000 logements sociaux locatifs (LSL), réalisés dans différentes communes de la wilaya, au cours de l'année 2011 à Oran, a-t-on appris hier des sources bien informées. Le premier quota sera attribué dès le début du mois d'avril prochain dans la commune de Gdyel. Les opérations de distribution de ces logements se poursuivront ensuite durant toute l'année en cours. L'OPGI espère attribuer la totalité des logements réceptionnés, compris dans ce programme, durant le premier trimestre 2011. Les commissions de daïra travaillent d'arrache-pied pour l'assainissement des listes des futurs bénéficiaires de ce programme qui a été partiellement livré à l'office. Certains chantiers nécessitent des travaux de voirie et réseaux divers (VRD). Une bonne partie de ces 3.000 logements sociaux locatifs ont été réalisés dans les communes limitrophes de la wilaya, signale-t-on. A retenir que dans ce programme, c'est la commune d'Oued Tlélat qui se taille la part du lion avec 580 logements achevés. La commune de Bousfer a bénéficié de 120 unités ainsi que celle d'El Ançor (120). Ces 3.000 logements seront attribués à des familles sinistrées résidant dans des immeubles en ruine. Ainsi, les bénéficiaires de haï Nasr (ex-Derb) devront être relogés dans les logements réalisés par une société turque à Bir El Djir, situés près de la cité des 592 logements CNL «El Wiaâm». Des voix commencent à s'élever, cependant, pour l'affectation de ces nouveaux quotas à la formule des points, dont les demandeurs attendent depuis les années 90 de bénéficier d'un logement décent. Il existe 75.000 demandes déposées par les citoyens à Oran pour bénéficier d'un logement social dans le cadre de la formule des points. Le nombre des demandes, déposées auprès de l'agence de Gambetta ,dépasse les 53.000 et dont une partie a été récupérée par les services de l'OPGI d'Oran, soit 22.000 dossiers sous forme d'une liste nominative, non accompagnée des dossiers des postulants. Il s'agit de demandes déposées depuis 1975 et qui sont considérées prioritaires par les services concernés. Une commission avait été mise sur pied à la daïra pour étudier les dossiers pour n'en garder que les postulants méritants. Des commissions spéciales, composées de jurés assermentés et des responsables des services concernés, sont chargées du traitement des dossiers. Les jurés assermentés auront pour mission de mener des enquêtes sociales sur les demandeurs dans le but bien précis de trier 1.000 futurs bénéficiaires de la première tranche consacrée par les autorités locales à cette formule. Les jurés assermentés devront aussi veiller à ce que les futurs bénéficiaires remplissent toutes les conditions d'éligibilité à cette formule. Les candidats doivent prouver aux enquêteurs qu'ils n'avaient jamais bénéficiés ni d'un logement social ou rural, ni d'un terrain ni d'une aide de l'Etat pour la construction ou ayant fait l'acquisition d'un bien immobilier. Le traitement des dossiers des candidats se fera par année de dépôt des demandes et ce à partir de l'année 1975.