Les participants au colloque national sur la culture environnementale et le développement durable ont recommandé jeudi au terme de leurs travaux à Guelma, le renforcement du rôle de la société civile et des médias dans la prise de conscience écologique du citoyen algérien. Les participants aux travaux de cette rencontre de deux jours ont également appelé à « la réactivation des outils juridique, institutionnel et éducatif dans la protection de l'environnement » et au « soutien au développement durable », en tenant compte de « la dimension écologique et environnementale dans la programmation des plans de développement », a souligné le Dr Boumhira Nourredine, président de la commission d'organisation du colloque. Dans sa communication sur «L'administration de l'environnement et son rôle dans le développement durable, cas de l'Algérie», l'universitaire de Batna, Mme Sana Boulakouas, a indiqué que depuis la promulgation de la loi sur la protection de l'environnement, en 1983, « l'Algérie est bien outillée juridiquement dans ce domaine ». Mme Boulakouas a toutefois déploré une « dilution » des missions et des compétences, entre différents départements ministériels comme l'Education, l'Hydraulique, l'Environnement et l'Aménagement du territoire. La conférencière a également mis en exergue la « place importante » accordée à l'environnement dans les nouveaux codes de la commune et de la wilaya. Le colloque de Guelma sur la culture environnementale a donné lieu à une série de communications présentées par des chercheurs représentant les universités d'Alger, Blida, Djelfa, Saida, Chlef, Constantine, Bejaia, Batna, Skikda, Oum el Bouaghi, El Oued, Mila, El Tarf, Annaba et Guelma.