La 12e édition du Forum social mondial (FSM) qui a débuté mardi à Tunis avec à l'ordre du jour plusieurs thèmes relatifs aux principes et valeurs d'égalité entre les humains, examinait les moyens susceptibles d'édifier un monde sans hégémonie et le droit des peuples au patrimoine humanitaire. Prennent part à cette manifestation mondiale placée sous le signe de la «dignité», des représentants d'organisations et associations arabes, européennes, africaines et américaines dont une délégation du Conseil national économique et social (CNES) présidée par M. Mohamed Seghir Babes. Une délégation représentant l'Organisation de libération palestinienne (OLP) et une délégation sahraouie participent également à cette rencontre. Selon les organisateurs, la 12e édition du FSM planche sur plusieurs questions dont «les défis face à la démocratie», «les alternatives au capitalisme» et la situation en Libye et en Syrie. Les participants passent en revue des thèmes relatifs aux principes et valeurs d'égalité entre les humains et les moyens à même d'édifier un monde sans hégémonie et le droit des peuples au patrimoine humanitaire. Crée à Porto Alegre (Brésil) en 2001, le FSM a pour objectif de consacrer un espace de dialogue démocratique entre les différentes organisations non gouvernementales de la société civile et les différents mouvements altermondialistes afin de concrétiser les principes de justice sociale. Le FSM se propose de répliquer au Forum économique de Davos où les gouvernements des pays puissants décident du sort du monde. Selon les organisateurs, les membres des organisations, et les personnalités culturelles et intellectuelles qui prennent part au FSM partagent «une vision du monde basée sur l'ouverture, la solidarité, la diversité et contre l'hégémonie, le monopole et la discrimination». Au menu de cette 12e édition du FSM, des activités culturelles dont des représentations théâtrales, des films documentaires et des expositions d'art plastique. Le président du Conseil national économique et social (CNES), M. Mohamed Seghir Babes, a affirmé mardi à Tunis, que l'Algérie était le premier pays à avoir adopter, depuis les années 1970, les stratégies visant à assurer « la protection et la sécurité» des droits économiques et sociaux des peuples en développement, revendiquant l'établissement d'un nouvel ordre économique mondial. M. Babes a mis l'accent sur le principe de la mise en oeuvre des droits des peuples à l'autodétermination, à l'instar du droit du peuple palestinien à l'établissement de son Etat indépendant et du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. S'agissant de la participation «active» de l'Algérie aux travaux du Forum, M.Babes a indiqué que plusieurs délégations algériennes représentant des associations et des composantes de la société civile faisaient partie de la délégation du CNES, soulignant son souci de voir les membres de la délégation qu'il préside s'investir dans les travaux des ateliers pour donner davantage de consistance à la participation algérienne et défendre les positions algériennes conformes aux stratégies de ce Forum depuis sa création.