L'association de l'Algérie à la préparation du sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité, prévu le 6 et 7 décembre à Paris, est «très importante», a indiqué mardi à Alger, la conseillère Afrique, à la présidence de la République française, Hélène le Gal. «Nous avons mené des consultations très denses dans le cadre de la préparation du sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité qui se tiendra à Paris le 6 et 7 décembre à Paris», a indiqué Mme le Gal à la presse à l'issue d'entretiens avec le ministre délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, Majid Bouguerra. «Il est très important que l'Algérie soit bien associée en amont à la préparation de ce sommet entre la France et les pays africains, afin de recueillir des idées à avancer pendant les travaux», a-t-elle ajouté, rappelant que le sommet comportera trois sessions de travail consacrées à la paix et la sécurité, au partenariat économique et développement et au climat. Relevant «beaucoup de convergences» lors des entretiens sur ces trois thèmes, Mme le Gal a souligné que le sommet discutera des voies et moyens d'aider les pays africains à «prendre en charge eux mêmes leur sécurité par rapport aux défis qu'ils ont à relever». Elle a ajouté que «la croissance que connaît le continent africain mérite de discuter comment mieux travailler ensemble pour la porter au niveau international», formulant, par ailleurs, le voeux de «préparer ensemble» les grandes échéances à venir dans le domaine des changements climatiques, notamment, le sommet Climat, prévu à Paris en 2015. Pour sa part, M. Bouguerra a souligné que «l'Algérie, en tant que pays pionnier en Afrique, souhaite participer efficacement à la réussite du sommet, afin d'aboutir à des résultats qui serviraient les intérêts de l'Afrique», un continent dont «les efforts déployés en terme de développement socioéconomique doivent évoluer dans un cadre de partenariat», a-t-il estimé. «La mise en place de mécanismes africains sur les questions de paix et de sécurité nécessite la contribution de nos partenaires, dont la France, pour aboutir à des résultats concrets et satisfaisants et faire face aux problèmes d'ordre sécuritaire auxquels fait face l'Afrique», a souligné M. Bouguerra à propos du volet sécuritaire. Concernant l'environnement et le climat, il a indiqué que l'Afrique était «le continent le plus exposé aux conséquences des changements climatiques par rapport au reste du monde, notamment, la région du Sahel qui est menacée par les phénomènes de sécheresse et de désertification qui compromettent les efforts déployés par les pays africains pour le développement socioéconomique».