Un atelier régional portant «réactivation du Mémorandum d'Alger s'agissant des bonnes pratiques préventives des kidnappings et payements de rançons» s'est ouvert mardi à Alger, en présence de représentants et experts de plusieurs pays. Placée sous l'égide de l'Union africaine (UA) et du Conseil de sécurité des Nations-Unies, cette rencontre d'une journée, est co-organisée par le Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) d'Alger, qui abrite les travaux de cet atelier, et le Forum mondial de lutte contre le terrorisme. Plusieurs pays concernés par la problématique de la lutte contre le terrorisme y prennent part, dont notamment les Etats-Unis d'Amérique, le Canada, la Chine, de nombreux Etats africains et arabes. Certains pays y sont représentés à travers des experts internationaux en matière de lutte contre le terrorisme. «L'UA et le CAERT travaillent de manière concertée pour s'assurer que les initiatives du Forum Mondial de la lutte contre le terrorisme soient mises en oeuvre s'agissant des kidnappings qui sont devenus le modèle de financement le plus fructueux des groupes terroristes, notamment en Afrique et plus précisément dans la région du Sahel», a déclaré, à l'ouverture des travaux de l'atelier, l'ambassadeur Francisco José Madeira, directeur du CAERT et représentant spécial du Président de la Commission de l'UA pour la coopération anti-terroriste. L'intérêt de cette rencontre, a-t-il souligné, est de «promouvoir» la coopération entre les différentes Agences internationales et les Etats en vue de combattre cette forme «lucrative» de financement du terrorisme et ce, en mettant en oeuvre les différents mécanismes adoptés jusque-là dans ce sens.