A l'occasion de la clôture officielle des projets de biotechnologies dans les domaines de la bio-dépollution et de la valorisation de ressources génétiques, des distinctions ont été remises à trois équipes de recherche en biotechnologie qui ont œuvré dans les domaines de la bio-dépollution par les lombri-techniques, la production in vitro d'alcaloïdes tropaniques et la valorisation des actinomycètes des écosystèmes sahariens. Il s'agit des trois meilleurs projets de recherche, réalisés respectivement par Ghania Ouaharani, professeur à l'université de Constantine sur la «gestion intégrée et valorisation des déchets organiques par les lombri-techniques», M. Khelifi, professeur à l'Institut national de l'agriculture, sur la «mise au point d'un procédé biotechnologique pour la production in vitro d'alcaloïdes tropaniques», et M. Sabaou, professeur à l'Ecole normale supérieure (ENS) sur la «valorisation de la biodiversité actinomycétale des écosystèmes sahariens par la recherche de nouvelles espèces et de nouveaux antibiotiques potentiellement intéressants dans les domaines agronomiques, alimentaires et pharmaceutiques». L'association de recherche sur le changement climatique et l'environnement (ARCE) a été également récompensée pour «toutes les actions qu'elle a entreprises depuis 1993 pour promouvoir la problématique du changement climatique». Un appel a été, d'autre part, lancé en direction de la communauté scientifique pour la réalisation de projets de recherche, avec pour objectifs «l'élargissement et le renforcement des compétences dans le domaine du changement climatique et leur mobilisation pour éclairer les décideurs dans la formulation de programmes de lutte adaptés». Il a été procédé, en outre, à la projection d'un documentaire intitulé «home» (notre maison) de Yann Arthus Bertrand, qui met en exergue les effets dévastateurs du scénario de l'inaction.